Le Premier ministre et la nouvelle ministre de l'Éducation nationale et des Sports ont choisi, dès leur premier jour dans ce nouveau gouvernement, de se rendre au collège Saint-Exupéry, à Andrésy (Yvelines). Gabriel Attal a promis d'emmener avec lui à Matignon "la cause de l'école", alors qu'Amélie Oudéa-Castéra prend la tête d'un ministère qui fusionne le sport et l'éducation.
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00:00 Vous faites pas mal, attention.
00:02 Donc on est là avec la nouvelle ministre de l'éducation nationale qui s'occupe aussi des sports, Amélie Odea Castellar.
00:10 Ça va ?
00:12 Ça va, ça s'est bien passé la journée ?
00:14 Oui !
00:16 Vous l'aimez votre collège ?
00:18 Oui !
00:20 Bon bah super, travaillez bien !
00:24 Oui !
00:26 Merci !
00:28 Vous êtes gentils, merci !
00:30 Vous êtes gentils avec vos professeurs, avec les AED, avec tout le monde.
00:36 Merci !
00:38 Merci !
00:40 Laurent Geoffray, évidemment c'est ce genre d'image qu'on vient chercher quand on organise un déplacement comme celui-là.
00:46 Bien sûr, c'est de bonne guerre, soyons fair-play.
00:48 Et d'autant plus qu'il est à l'aise.
00:52 Il est dans une île de gauche, il pense qu'à part imprégnation il va peut-être redevenir de gauche.
00:56 Cela dit, Gabriel Attal, effectivement, quand il était ministre de l'éducation, il multipliait,
01:02 on va pas parler de bain de foule, mais on va parler des moments de contact avec des lycéens ou des collégiens lorsqu'ils se déplaçaient.
01:10 Il avait systématiquement, c'est peut-être ceux à qui on est en train d'assister, le même rituel,
01:15 c'est qu'il finissait par un selfie avec l'ensemble des enfants.
01:20 Je le voyais prêt à leur tourner le dos, on est peut-être sur le même type de cérémonial.
01:25 Il finissait toujours avec ce type de photos, et c'est vrai que ce qu'on a pu constater,
01:30 notamment au service politique de BFMTV avec des journalistes qui se déplaçaient avec l'ancien ministre de l'éducation,
01:36 c'est qu'il y avait sans doute un lien générationnel qui se créait beaucoup plus facilement qu'avec ses prédécesseurs,
01:41 qu'avec des Jean-Michel Blanquet ou des Papandiaïs,
01:44 et que le dialogue était plus fluide, que les élèves étaient moins intimidés pour partager un certain nombre d'anecdotes,
01:52 que ce n'avait pu être le cas avec d'autres ministres de l'éducation.
01:55 Et vous voyez, le rituel dont je vous parlais, le selfie final, est respectueux.