• il y a 11 mois

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00:00 On parle de la nature, de nos forêts, de nos arbres.
00:02 Dites-nous si le paysage chez vous ou autour de chez vous a évolué,
00:07 comment il a changé ce paysage ?
00:09 Racontez-nous vos souvenirs de la nature finalement au 03 80 42 15 15.
00:13 On vous attend maintenant, prenez la parole comme tous les matins.
00:15 Et puis on en parle aussi à Arnaud avec un invité qui a fait de la reforestation une raison de vivre.
00:20 Bonjour Jean-Noël Kabassi.
00:22 Bonjour, merci de nous accueillir.
00:23 Vous êtes le président de Forestiers du Monde,
00:25 on va discuter ensemble des bonnes idées ou pas
00:27 pour organiser justement la replantation, la régénération un peu de nos forêts bourguignons,
00:32 fragilisées on le sait par le changement climatique entre autres.
00:36 Avant cela, on demande aux auditeurs, aux auditrices de France Bleu ce matin
00:39 si les paysages ont changé autour de chez eux.
00:42 Vous, vous êtes né en Côte d'Or, à Beaune c'est ça ?
00:45 Oui.
00:45 Puis très vite vous êtes allé en Gironde,
00:48 c'est là qu'est née un petit peu cette envie justement de protéger les forêts ?
00:52 Oui, en fait j'ai changé de vignoble,
00:55 enfin c'est mon père qui a changé de vignoble puisqu'il enseignait la viticulture.
00:59 On s'est donc retrouvé dans le vignoble du Pomerol de Bordeaux.
01:03 Et moi j'ai vécu effectivement un vrai traumatisme
01:06 puisque la propriété de mes parents qui n'était pas bien grande,
01:10 7 000 m² avec quelques arbres et juste à côté il y avait un petit bois effectivement,
01:13 une zone humide qu'on était à l'époque, qu'on considérait comme malfamée à l'époque
01:17 puisque bon voilà il y avait des espèces d'amphibiens qui se reproduisaient
01:22 et puis c'était une zone humide quoi.
01:25 Et cette zone humide était boisée, c'était une petite holnée freinée
01:29 et elle a été évidemment déforestée, elle a été arrachée pour planter la vigne.
01:35 Vous avez pris très vite votre bâton de pèlerin et vous avez replanté.
01:38 Donc je me suis dit très vite vers 7, 8, 9 ans qu'est-ce qu'on peut faire effectivement
01:43 puisque j'avais face à moi le lobby viticole
01:46 et du coup je me suis dit sur le terrain de mes parents
01:49 plutôt que de passer à la tondeuse on va planter des arbres.
01:52 Donc effectivement on a planté des arbres, on a planté des chênes
01:55 puisqu'il n'y avait pas très loin une petite forêt de chênes
01:57 donc j'allais chercher la nuit des jeunes chênes que j'allais planter.
02:01 C'est là que j'ai découvert que les chênes ont un système racinaire pivotant
02:04 donc c'est compliqué de déterrer des chênes adultes
02:07 donc je prenais de plus en plus jeunes
02:09 et du coup j'ai planté une petite chênée sur le terrain de mes parents.
02:12 - Qui aujourd'hui a grandi d'ailleurs.
02:14 - Oui aujourd'hui c'est magnifique effectivement.
02:16 Simplement depuis la propriété de mes parents
02:18 aujourd'hui on s'aperçoit que les arbres isolés, les arbres qui étaient dans les vignes, les pêchés
02:22 ont tous disparu.
02:23 Avant je ne voyais pas les routes nationales depuis la petite propriété de mes parents
02:27 et aujourd'hui non seulement je vois les routes
02:29 mais j'entends effectivement aussi les voitures passer.
02:31 Dans mon enfance c'était pas ça, c'était effectivement des arbres isolés
02:34 et repartis dans l'ensemble des propriétés viticoles
02:38 et aujourd'hui c'est plus du tout le cas.
02:40 - On va discuter de tout ça ensemble au 03 80 42 15 15 et juste après ça.
02:44 - Oui bien sûr parce que l'intérêt c'est aussi d'avoir votre avis à vous
02:48 sur la nature qui évolue autour de nous.
02:51 03 80 42 15 15 à tout de suite.
02:54 Ici matin, revient dans un instant.
02:57 Demain dans La Tête à l'endroit, Guillaume Pierre se lance dans une nouvelle discipline.
03:03 - Eh on est pas bien là ?
03:06 - Non je peux pas, je peux pas.
03:08 Pole dance et véhicule de collection pour un retour de vacances sur les chapeaux de roue.
03:14 - Ça te dirait de faire un petit tour ?
03:19 - Ah mais carrément.
03:20 - Pousse, pousse.
03:21 La Tête à l'endroit, c'est demain à 19h sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
03:25 C'est en direct, c'est chez nous et c'est sur France Bleu et France 3
03:31 comme tous les matins en simultané avec Jean-Noël Kabassi,
03:34 le président de l'ONGE Forestiers du Monde avec nous ce matin.
03:37 - C'est quoi votre rôle à Forestiers du Monde justement ? Vous faites quoi ?
03:40 - En fait nous avons très tôt à la création de Forestiers du Monde décidé...
03:44 - 2003.
03:45 - 2003, nous avons décidé d'accompagner la société civile
03:49 dans l'acquisition de connaissances pour qu'elle puisse faire les bons choix en matière forestière.
03:54 Donc nous sommes orientés vers un public scolaire très tôt
03:58 et nous avons décidé d'accompagner les professeurs dans des projets
04:01 de ce qu'on appelle afforestation pédagogique biodiverse, c'est-à-dire la...
04:05 - Afforestation, plantation en fait.
04:07 - Oui, plantation mais le terme afforestation est approprié parce qu'il s'agit vraiment
04:10 de concevoir une forêt la plus variée possible, la plus résiliente, la plus intéressante
04:14 parce que derrière la plantation d'arbres, effectivement, il y a la notion évidemment
04:18 de lutte contre le changement climatique mais il y a aussi et surtout la notion de biodiversité.
04:22 Pas oublier que le changement climatique, si on arrive à régler le problème
04:25 et c'est à la portée de l'espèce humaine, la biodiversité par contre,
04:29 c'est un vrai enjeu. - C'est un vrai enjeu.
04:31 - Parce que les espèces, quand elles auront disparu, ce sera éternellement pour la planète.
04:35 - Donc surtout pas planter de forêt avec une seule essence, ça n'a aucun sens.
04:39 - Voilà, ça effectivement, ça n'a aucun avenir, ça on le sait,
04:42 même des forestiers qui avaient jadis planté des forêts en monoculture,
04:46 aujourd'hui s'en mordent les doigts, donc on le sait.
04:48 Donc aujourd'hui, effectivement, il faut planter des forêts les plus variées possibles.
04:51 Nous, c'est ce que nous faisons à Forestiers du Monde, nous inculquons ces notions-là
04:54 aux enseignants et aux professeurs des écoles qui doivent traiter les items officiels
04:57 d'éducation nationale en matière de développement durable et d'éducation à l'environnement.
05:00 Donc c'est l'occasion pour eux d'aller sur le terrain et de faire concrètement
05:03 la création d'une nouvelle forêt. Donc nous installons 40 à 45 espèces différentes
05:08 dans les forêts que nous plantons avec les écoliers sur des terrains évidemment non boisés.
05:12 C'est pour ça que je n'aime pas le mot de "reforestation" parce qu'en réalité,
05:15 c'est bien des terrains non boisés. - On crée des forêts.
05:17 - On crée vraiment des forêts et le but, effectivement, c'est bien de créer
05:20 et d'apprendre à cette génération à reconquérir.
05:23 Vous savez qu'il existe des ONGE qui luttent contre la déforestation
05:26 et c'est très bien, il faut continuer, mais ça ne suffit pas.
05:29 Il faudra non seulement stopper la déforestation, donc il y a déjà des ONGE qui s'y engagent,
05:32 et nous, on s'est dit, on prend l'autre volet, c'est-à-dire qu'on apprend
05:36 à la nouvelle génération à reconquérir.
05:38 - ONGE, Organisation Non-Gouvernementale Environnementale,
05:41 ça vous donne un poids supplémentaire ?
05:44 - Non, c'est simplement que l'idée de Forestiers du Monde
05:47 qui est d'apprendre en temps scolaire aux écoliers à bâtir des forêts,
05:50 c'est répandu à travers d'autres pays francophones,
05:53 et donc nous avons aujourd'hui des représentations au Sénégal, au Togo,
05:55 qui sont actives. Alors rassurez-vous, je ne vais jamais au Togo
05:58 et je n'ai pas du tout l'intention d'y aller, ne serait-ce que pour un bilan carbone
06:01 qui serait catastrophique. Par contre, ce qu'on souhaite, évidemment,
06:03 et ce qui se passe, c'est que ce soient les citoyens togolais,
06:05 les écoliers togolais, les lycéens togolais, qui fassent la même chose.
06:08 Alors évidemment, pas avec les mêmes essences, pas avec le même contexte,
06:11 mais si tous les écoliers du monde, avec leurs professeurs,
06:14 s'engagent dans ces démarches, la déforestation en 50 ans peut être stoppée.
06:18 Puisqu'on aura effectivement formé une nouvelle génération
06:20 qui aura une nouvelle connaissance de la forêt,
06:23 et qui aura donc un nouveau rapport à l'arbre,
06:25 et évidemment à la transformation de la forêt ou à l'utilisation du bois.
06:27 - Mais vous sentez que dans les esprits, ça change, chez les élus,
06:30 chez les professeurs qui vous sollicitent ?
06:32 - Alors oui, ça change effectivement, parce qu'on est de plus en plus sollicité,
06:35 donc c'est ça une très bonne nouvelle.
06:37 La société pour nous, c'est que nous sommes bénévoles,
06:39 donc effectivement il faut faire face à la demande.
06:41 Mais il faut quand même être attentif,
06:43 parce qu'il y a beaucoup d'opérations de communication.
06:47 Et c'est pour ça que je suis venu avec un plan d'arbre forestier,
06:51 pour expliquer que l'objectif, ce n'est pas juste de planter des arbres,
06:55 c'est qu'il faut être très très vigilant dans le choix des essences,
06:58 et dans la façon dont on installe ces essences.
07:00 - On est avec Jean-Noël Cabassy ce matin, sur France Bleu et France 3,
07:04 c'est le président de l'ONGE Forestier du Monde.
07:06 C'est déterminant ce que vous dites,
07:07 puisqu'il faut une vision, on ne replante pas,
07:09 ou on ne plante pas, n'importe comment.
07:11 - Alors il ne faut pas planter n'importe comment,
07:13 et puis l'idée de dire effectivement "plantons un arbre, ça va améliorer les choses",
07:17 oui d'accord, mais il faut effectivement sélectionner les essences,
07:20 qui soient les plus adaptées possibles,
07:22 sélectionner effectivement des plants engodés le plus possible,
07:25 parce que l'ensemble du chevelu racinaire,
07:27 qui permet à l'arbre d'aller chercher l'eau et les sels minéraux dans le sol,
07:31 est intègrement protégé,
07:33 donc c'est une graine qui a germé,
07:35 toutes les racines sont là,
07:36 contrairement à une transplantation d'arbres.
07:38 Je voyais tout à l'heure à l'image,
07:40 la plantation d'arbres avec des arbres racines nues,
07:43 dont le chevelu n'est plus présent.
07:44 Le taux de reprise est beaucoup plus faible,
07:46 donc ça coûte plus cher à l'achat,
07:48 et au final le taux de reprise est plus faible.
07:50 - Donc bien choisir les essences, et comment on plante ces essences ?
07:52 - Comment on plante ces essences,
07:53 et puis surtout si on veut favoriser la biodiversité,
07:55 ce sur quoi il faut être vigilant,
07:56 c'est qu'effectivement il ne suffit pas d'un alignement.
07:58 Il va falloir effectivement à la fois des arbres, des arbustes,
08:01 conserver la strata herbaceae,
08:02 de façon à ce que l'ensemble des espèces animales,
08:05 puisque le but c'est préserver la biodiversité animale,
08:07 trouvent ce dont elle a besoin.
08:09 - Le département de la Saône-et-Loire,
08:10 qui subventionne la plantation de 600 000 arbres d'ici 2030,
08:13 le département de la Côte d'Or,
08:14 qui rachète une forêt de 150 hectares près de l'Aigne,
08:19 tout ça ce sont des bonnes choses ?
08:20 Ça va dans le bon sens ?
08:21 - Ça va dans le bon sens,
08:22 si effectivement derrière ces opérateurs sont accompagnés,
08:25 et si effectivement ils ont à côté d'eux des professionnels,
08:28 des personnes qui sont aguerries,
08:31 qui ont suffisamment de connaissances en écologie.
08:33 Planter une haie si elle est alignée,
08:35 et qu'elle fait 30 cm de large,
08:37 et que c'est 500 mètres de long,
08:38 ça ne suffira pas effectivement.
08:40 D'abord parce qu'il faut planter des plants en godet très jeunes,
08:43 ensuite s'assurer qu'ils vont bien reprendre,
08:47 et puis derrière, planter des arbres,
08:49 ça ne suffit pas, il nous faut des arbustes aussi.
08:51 Donc il faut une véritable haie,
08:53 c'est quand même un espace qui fait peut-être 3, 4, 5 mètres de large,
08:57 dans lequel on arbe peut-être un arbre au centre,
09:00 et puis on a des arbustes en périphérie,
09:02 et on a également une strata herbacée.
09:03 - Donc il faut bien réfléchir à la manière dont on plante,
09:06 c'est ce qu'on disait tout à l'heure,
09:07 il y a une vraie vision à avoir.
09:08 - Oui, on comprend donc toute la problématique de la reforestation,
09:11 chez nous aussi en Bourgogne.
09:13 On parle de la nature ce matin sur France Bleu,
09:16 avec vous et sur France 3 également,
09:17 avec Jean-Noël Kébassi que vous venez d'entendre,
09:19 président de Forestier du Monde.
09:21 On parle de la nature qui a évolué depuis l'année dernière,
09:24 depuis 2003 ou aussi depuis 1987 par exemple,
09:27 aussi année que chante Calogero.
09:31 Maintenant, dans votre 6.9, France Bleu, France 3,
09:33 bienvenue, 7h52.
09:35 Tu te souviens, les couleurs sur les baskets,
09:40 les crayons dans les cassettes, je rembobine.
09:45 Tu te souviens, tous ces rafles en disquettes,
09:50 à Paris c'était l'esthète, 1987.
09:56 Il y a certains jours où je reprends mon skate,
10:02 et je vais faire un tour en 1987.
10:07 Il y a certains jours dans lesquels je me jette,
10:15 et je suis de retour en 1987.
10:20 J'essaie de tous ces jours, rien d'autre que je regrette,
10:28 mais parfois je retourne en 1987.
10:33 Tu te souviens, les survêtes et les houppettes,
10:43 Sabrina et 7/7, dans la cuisine c'était rien,
10:49 que 12 mois sur la planète, l'URSS in excess.
10:56 On chantait "I want your sex".
11:01 Il y a certains jours où je reprends mon skate,
11:05 et je vais faire un tour en 1987.
11:10 Il y a certains jours dans lesquels je me jette,
11:18 et je suis de retour en 1987.
11:23 J'essaie de tous ces jours, rien d'autre que je regrette,
11:26 mais parfois je retourne en 1987.
11:32 En 87.
11:36 En 87.
11:39 Tu verras peut-être un jour une chanson dans la tête,
12:01 tu l'auras à ton tour en 1987.
12:06 Tu verras peut-être un jour une chanson dans la tête,
12:14 tu l'auras à ton tour en 1987.
12:19 C'est tout ce que je te souhaite.
12:27 Tu l'auras à ton tour en 1987.
12:32 C'est tout ce que je te souhaite.
12:36 Tu l'auras à ton tour en 1987.
12:45 C'est tout ce que je te souhaite.
12:53 Tu l'auras à ton tour en 1987.
12:58 Tout ce que je te souhaite.
13:04 - Calo Jero est sur France Bleu, dans 4 minutes on revient sur votre actualité.
13:08 On va détailler tout ce qui fait la Côte d'Or, la Saône-et-Loire.
13:12 En ce moment, la Saône-et-Loire est dans l'actualité.
13:15 Arnaud, avec une opération de re-plantation.
13:20 - Oui, subventionner ces 600 000 arbres d'ici 2030.
13:25 Dans l'actualité, Jean-Noël Kabassi,
13:28 on a beaucoup parlé inondation ces dernières semaines,
13:31 pas forcément chez nous en Bourgogne, mais dans le Pas-de-Calais notamment.
13:34 Et des problèmes liés à la présence ou à la non-présence d'arbres.
13:39 - Oui, ce qu'il faut savoir, et ça on le tient de biologiste du sol,
13:43 comme Claude Bourguignon, qui est quand même un bourguignon,
13:45 qui est installé à Marie-Surti, avec son laboratoire de microbiologie du sol.
13:49 Il nous l'a démontré, la porosité d'un sol agricole, c'est 2 mm à l'heure.
13:55 Un sol forestier c'est 100 mm à l'heure.
13:57 Donc une fois qu'on a dit ça, on a tout compris.
13:59 - Plus il y a d'arbres, moins il y a d'inondations.
14:01 - Plus il y a d'arbres, plus il y a de haies,
14:02 moins il y a potentiellement d'inondations,
14:04 plus on maintient les sols, et plus l'arbre et les racines conduisent l'eau vers les nappes phréatiques.
14:09 Donc on a tout intérêt, et les agriculteurs ont tout intérêt,
14:12 à considérer l'arbre comme un allié.
14:14 Ce n'est pas du tout un inconvénient.
14:16 Évidemment, vu qu'on a industrialisé à fond la production agricole,
14:19 il faut laisser passer les machines, mais en réfléchissant bien,
14:22 même des viticulteurs arrivent aujourd'hui à réintroduire l'arbre dans les vignes.
14:26 Donc ce défi, on doit le relever tous ensemble.
14:28 C'est pour ça que nous, on accompagne aussi des viticulteurs qui font de la foresterie,
14:32 ou de la vitiforesterie, y compris même d'ailleurs en Côte d'Or, sur Marseille et la Côte.
14:37 Et donc il faut leur montrer, leur démontrer que l'arbre est un allié pour eux.
14:41 Et ce sera évidemment un allié, je rappelle que les forestiers...
14:44 - Allez-y, allez-y.
14:45 - Je rappelle juste que les forestiers, effectivement,
14:47 on leur a confié la mission de restauration des terrains en montagne au siècle passé.
14:50 Parce qu'on avait des inondations, des crues torrentielles,
14:53 dans les villages, à côté des montagnes qu'on avait déboisés.
14:56 Voilà.
14:57 - En un mot, comment vous voyez-vous ces 361 sapins,
15:00 déjà qu'on a mis place de la libération à Dijon pour Noël,
15:02 qui sont aujourd'hui réinstallés à Chambolle pour la Saint-Vincent ?
15:06 Qu'est-ce que ça vous inspire ?
15:07 - La culture du sapin de Noël est une culture agricole,
15:11 donc ça pose pas fondamentalement problème.
15:13 Ce sont pas des épicéas qui ont été prélevés en forêt,
15:15 ce sont des épicéas qui ont été cultivés pour le sapin de Noël.
15:17 Tant mieux s'ils sont réutilisés dans le cadre de la Saint-Vincent-Tournante.

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