Dans le Rhône, l’installation de Lionel, Morgan et Adrien dénote. Non issus du milieu agricole, ils ont repris une ferme laitière et un atelier de transformation, sans se connaître au préalable.
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00:00 On cherchait tous une exploitation où on voulait s'installer et où il y a de la transport avec un marché de vente derrière.
00:08 C'est les anciens sédans qui nous ont fait rencontrer.
00:12 Après on s'est rencontré une première fois puis on a entamé un parcours installation avec la chambre d'avis culture de Rome.
00:18 Ils nous ont suivi pour faire les formations, les stages.
00:22 On a quand même bien travaillé le projet, on ne s'est pas installé du jour au lendemain.
00:34 Il y a eu un an et demi, pratiquement un an et demi, deux ans entre le moment où on s'est rencontré et le moment où on a commencé à travailler.
00:41 Donc on aurait vu que s'il y avait eu quelque chose, on n'aurait pas été sur la même longueur.
00:49 Intimidant ? Non, non. J'avais la chance, je connaissais déjà la ferme avant.
00:54 Je suis le figuel du sédan. Je venais là plus jeune donc j'avais la chance de connaître la ferme.
01:00 Après il ne restait plus qu'à se connaître entre nous mais ça s'est plutôt bien passé.
01:04 On a des caractères différents mais qui se complètent.
01:07 On a repris une structure où il y avait 35 hachetées tiers avec une quarantaine d'hectares.
01:14 On a fait de la transformation, 100 000 litres en trop trop et 80 000 litres en les prix.
01:21 En 2022, on a transformé 160 000 litres de lait et mis environ 100 000 litres de lait à la bûcherie de lait en laiterie.
01:36 Ça occupe un associé, deux salariés en fromagerie et une apprentie fromageure.
01:42 Tout dépend de la saison mais en moyenne on fait x4 ou x5 par rapport au litre de lait et par rapport à la laiterie.
01:49 On approvisionne le magasin Uniferme qui est situé à Mornans.
01:54 Là on a tout le marché des fromages de vache.
01:57 Très gros débouché, environ 90% de ce qu'on transforme est écoulé dans le magasin de production.
02:04 On s'est installé tout d'abord avec Morgane au 1er janvier 2021.
02:09 C'est un garec qui a deux associés, donc on a recuit les parts d'une associée qui était partie.
02:15 On a recuit 25% du capital chacun et le sédan est resté avec nous un an.
02:21 À la suite de ça, le garec a racheté ses parts et Adrien a commencé son parcours d'installation en vue de le remplacer.
02:27 Personnellement, on a investi 65 000 euros chacun dans les parts sociales.
02:32 Adrien, un tout petit peu plus parce que l'exploitation a doublé entre le temps où on est arrivé et où il est arrivé.
02:42 Après il y a eu des investissements, le garec a fait des investissements.
02:49 Comme on l'a vu, l'exploitation était assez vieillissante niveau matériel.
02:56 Et puis niveau main de grossisse, les salariés arrivent en fin de carrière, donc ça a un coût au moment du départ.
03:03 Et puis voilà, il y a eu des investissements à faire pour remettre aux normes certaines choses et pour pouvoir travailler correctement.
03:12 On a racheté les parts sociales d'un ancien aussi sédan.
03:18 On a investi un peu plus de 500 000 euros là pendant les trois ans en termes de matériel.
03:24 Confort de travail, amélioration des conditions de travail.
03:27 Nous c'est ce qu'on a remarqué et c'est ce qu'on voit un petit peu sur les exploitations à reprendre.
03:31 Des fois, les exploitations ne sont peut-être pas prêtes à 100% à être reprises.
03:36 Après c'est bien parce qu'on a rentré comme on voulait.
03:39 Mais je pense qu'il faut peut-être un peu plus se prendre en compte quand on se stagne au niveau financier surtout.
03:47 En fait, il faut que les sédans se mettent à l'idée que ça ne sera plus chez eux.
03:52 Il faut bien qu'ils fassent tout ce qui est nécessaire pour bien séparer le privé du professionnel et faciliter l'arrivée des nouveaux.
04:00 L'atelier qui était dans l'ancienne ferme, les bâtiments historiques.
04:06 On a créé un bâtiment pour remettre l'atelier.
04:10 L'eau qui est encore chez les sédans, donc l'électricité.
04:15 Tout est un peu imbriqué.
04:18 L'important c'est de voir toute la saison et surtout la partie administrative.
04:25 Il y a quand même pas mal de choses à avoir.
04:28 C'est bien que le sédan puisse faire la passation de ça.
04:31 C'est mon collège.
04:39 C'est très simple. On a fait ça en formation avec des formateurs.
04:45 C'est une page et on met les horaires.
04:50 A quelle heure on commence, à quelle heure on est censé finir.
04:53 Règle de vie.
04:55 Règle de vie pour que tout le monde soit au courant. On a signé ça.
04:58 Et que si un jour il y en a un qui vient depuis un mois, tous les jours à 8h, on pourra lui rappeler qu'on a signé quelque chose.
05:07 On a un week-end travaillé et deux de repos.
05:13 On travaille un week-end sur trois.
05:16 On a minimum cinq semaines de vacances. L'année dernière on en a eu dix.
05:22 Au niveau du volume horaire, on est à environ 50 heures par semaine travaillé par associé.
05:28 Je pense qu'on travaille moins que des artisans pour aller faire des devis jusqu'à 22h.
05:37 Une journée type, il y a une personne qui vient à 5h du matin,
05:43 qui s'occupe des vaches et la traite du matin.
05:46 Elle commence la traite à 6h.
05:49 En même temps arrive le fromager et une salariée en fromagerie.
05:53 La traite se fait. A 7h c'est fini. La deuxième salariée en fromagerie arrive.
05:57 Ainsi que l'apprenti.
06:00 Le troisième associé arrive aux environ 7h30 et c'est lui qui va s'occuper de la traite du soir.
06:05 Celui qui a commencé le matin à 5h, il y a 4h30-5h le soir, il part.
06:10 [Musique]