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Tous les jours, du lundi au jeudi, la France Bouge prend des nouvelles d'entrepreneurs qui sont déjà passés dans l'émission.
Retrouvez "La belle histoire de La France bouge" sur : http://www.europe1.fr/emissions/ca-va-bien-pour-eux
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00:00 La France bouge, que sont-ils devenus ?
00:05 Benjamin, vous le disiez tout à l'heure, on va prendre des nouvelles de la fondatrice de Makistador. C'est quoi Makistador ?
00:12 Après la naissance de son deuxième enfant et un retour de congé maternité difficile, Camille Le Sage a tout plaqué pour se lancer dans l'entreprenariat.
00:21 Elle voulait au départ confectionner des chaussons glamour pour son mari, elle a donc lancé sa marque Makistador.
00:28 Ce sont des souliers d'intérieur fabriqués à la main et en France.
00:33 Tout à roman sur isère.
00:35 Le berceau de la fabrication de chaussures et tout en cuir souple qui épouse la forme du pied pour du moelleux et du confort.
00:42 Bonsoir Camille Le Sage.
00:44 Bonsoir.
00:45 Vous allez bien ?
00:46 Oui, merci et vous ?
00:48 Super, vous étiez venue dans la France bouge, ça fait trois ans bientôt, c'était en mai 2021.
00:54 Une fois que vous êtes venue dans la France bouge, je crois que vous avez eu pas mal de retours et l'entreprise a pu se développer.
01:01 Oui, merci beaucoup de m'avoir invitée il y a presque trois ans, ça a été une super opportunité pour Makistador.
01:07 Effectivement, j'étais avec Jean-Marc Bélaïche, le président du Printemps.
01:11 Il vous avait proposé en direct un corner au Printemps, est-ce qu'il a tenu parole ?
01:16 Oui, vraiment formidable, on a pu concrétiser cette idée. J'ai eu un corner pendant deux saisons au Printemps Hauteman.
01:25 Et j'ai pu aussi développer deux modèles exclusifs pour le printemps, pour souhaiter le renouveau du grand magasin et leur événement qui s'appelait "Uni par le beau responsable".
01:36 Donc, opération réussie. Les objectifs pour cette année, c'est quoi pour vous, pour Makistador ?
01:43 Alors pour Makistador, c'est de développer la gamme de produits, de s'orienter davantage vers la décoration d'intérieur, l'art de la table et le homeware.
01:52 Et par exemple, j'étais en train de travailler cette année ardemment sur des kimonos, des lampes, des settes de table, des nappes, fabriquées par des personnes en situation de handicap, en France toujours.
02:07 C'est bien. Flore, vous connaissez ?
02:09 Oui, oui, oui. Et puis je trouve ça bien de réfléchir à rester en France pour la production parce qu'on sait que l'industrie française souffre.
02:17 Et donc c'est bien d'avoir cet engagement-là et puis d'avoir un engagement sociétal dans la production des produits.
02:23 C'est toujours aussi un argument face à d'autres concurrents sur le marché. Donc bravo en tout cas pour le développement de Makistador.
02:29 Oui, ça se développe. Oui, on vous écoute Camille.
02:32 Ça fait partie des valeurs de Makistador, c'est vraiment de soutenir l'emploi en France et l'artisanat français à travers ces métiers qu'on n'a pas envie de voir disparaître.
02:41 Et malheureusement, notamment dans l'industrie de la chaussure, c'est le cas. La France souffre beaucoup de la concurrence de l'étranger.
02:47 Et donc c'est effectivement important de relocaliser nos emplois et de valoriser ça.
02:53 Camille, je pense que vous aviez une petite annonce à faire. Vous cherchez un associé, c'est ça ?
02:57 Oui, effectivement. Je suis toujours toute seule à développer Makistador et être sur tous les fronts avec trois enfants, c'est compliqué.
03:04 Et donc du coup, j'aimerais trouver un associé complémentaire qui s'occuperait davantage du développement de Makistador.
03:10 Parce que notamment, j'ai eu des touches pour développer Makistador au Japon. Et c'est quelque chose qui prend quand même du temps.
03:16 Et du coup, voilà, si quelqu'un est intéressé pour m'épauler sur ce sujet.
03:20 Thomas, mais tu n'es pas tromper d'iscoute. Vous n'avez pas quelque chose à lui conseiller ?
03:24 Est-ce qu'il faut parler japonais ?
03:27 Non, il parle très bien l'anglais.
03:30 Thomas Métillier, je vous vois sourire.
03:34 Je ne sais pas quels sont aujourd'hui les canaux de distribution, mais je pense que sur des produits comme ça, qui ont une forte singularité,
03:42 la dynamique qui commerce est souvent un levier intéressant, parce qu'on touche facilement pas mal de clients.
03:48 Et notamment sur les marketplaces, parce que c'est des produits qui émergent.
03:52 Et en fait, on le voit dans les entreprises et les vendeurs. On a 15 000 vendeurs aujourd'hui sur la plateforme.
03:59 Quand ils ont une offre qui est forte, qui est différenciante, et qu'il y a une jolie histoire à raconter, très souvent, ils performent.
04:04 Et donc je pense que c'est en tout cas un volet intéressant de développement complémentaire de la distribution physique.
04:11 Camille Lesage, nous on aime votre histoire, on aime votre récit, parce que ça c'est une belle découverte, un succès de La France Bouge aussi sur Europe 1.
04:20 Merci à vous, vous nous redonnera encore des nouvelles. J'espère Camille Lesage, fondatrice de Makistador.
04:25 C'est la fin de cette France Bouge ce soir sur Europe 1.
04:29 Merci à vous Laurent Bocahue, CEO et cofondateur de Peptrust. On vous souhaite bonne chance.
04:34 Merci beaucoup.
04:35 Et j'espère que vous reviendrez nous raconter la suite de cette belle aventure.
04:38 Merci à notre coach de ce soir, Florent Regnell, délégué général de Ouilla.
04:42 Benjamin Lévesque, on se retrouve demain pour le Dry January.
04:46 Et je remercie infiniment Thomas Métivier. Je rappelle que vous êtes le directeur général de Cdiscount.
04:52 Merci à vous, vous restez sur Europe 1.