129 otages se trouveraient encore à Gaza dans les mains du Hamas après l'attaque du groupe terroriste sur le sol israélien le 7 octobre dernier.
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00:00 Ce témoignage nous prouve la dureté, mais on le savait, je rappelle qu'on parle pour une immense majorité de civils
00:07 qui ont été enlevés un matin de chez eux, qui ont vu leur maison brûlée, qui ont vu leurs proches assassinés,
00:11 puisque la quasi-totalité des otages ont eu des demandes de leur famille assassinée parfois sous leurs yeux.
00:16 Donc on a affaire à des criminels, je le rappelle. En termes d'espoir, comme le dit Hadass, ma cousine, la femme d'Opher,
00:23 chaque jour qui passe, l'espoir baisse en fait, l'espoir diminue. On voit chaque jour disparaître des otages.
00:28 On apprend que certains otages sont morts. Il y a peu de temps à Paris, un mercredi soir, j'avais rencontré Daniel Toledano,
00:35 le frère d'Elia. Il était à la fois optimiste, mais aussi de plus en plus pessimiste. Et deux jours après,
00:43 ou le lendemain soir, il a appris la mort de son frère. Donc on est très pessimiste parce que nous n'avons, je le rappelle,
00:48 aucune preuve de vie d'aucun des otages. C'est incroyable que les ONG, que l'ONU, que je ne sais qui, l'UNICEF, la Croix-Rouge,
00:55 même le croissant rouge palestinien, n'ait pu ou n'est voulu, parce qu'on peut se poser la question de la volonté,
01:03 au moins nous montrer des preuves de vie. Donc on est toujours optimiste parce que tant qu'on n'a pas, je dirais,
01:09 de nouvelles définitives, c'est-à-dire la mort d'otages, on y croit. Mais on y croit de moins en moins.