Une tribune signée par une cinquantaine de personnalités et publiée par Le Figaro lundi 25 décembre au soir dénonce le "lynchage qui s'abat" sur Gérard Depardieu. En réponse, l'association MeeTooMedia, a publié une lettre dans le journal Le Monde, lui reprochant ses mots dans l'émission "C à vous" concernant Gérard Depardieu.
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00:00 Alors c'était les mêmes mots qu'il avait utilisé.
00:02 Moi, je vais vous dire quelque chose.
00:03 Je suis plaignante et victime dans l'affaire PPDA.
00:06 On y reviendra.
00:06 MeToo Media a été créé par des victimes de PPDA.
00:09 Et il y a eu l'affaire Hulot juste derrière.
00:13 Et dans l'affaire Hulot, il nous avait déjà fait le coup de lâcher à Salom.
00:18 Mais il avait parlé avec Nicolas, les yeux dans les yeux.
00:20 Et donc, forcément, Nicolas n'était pas coupable.
00:22 Il a parlé à Gérald, les yeux dans les yeux.
00:24 Et puis, il a eu Gérard au téléphone.
00:27 Voilà, c'est une manière de faire que moi, j'ai beaucoup de mal à comprendre.
00:32 Donc, on avait effectivement quelque chose à dire au président Macron.
00:35 Et la seule chose qui n'est pas dans cette lettre
00:38 et que je voudrais lui demander, moi, ce soir,
00:40 c'est de nous recevoir, en fait, à l'Élysée.
00:42 Nous, MeToo Media, le bureau et puis quelques victimes.
00:45 Parce que si Gérard Depardieu, lui, s'est exilé en Belgique,
00:48 je vais vous dire où est Charlotte Arnoux, moi, depuis 48 heures.
00:50 Elle est incapable de sortir de son lit.
00:53 Enfin, je crois qu'elle en est sortie aujourd'hui.
00:54 Elle est sous sa couette parce qu'elle est complètement ébranlée par ce qui se passe.
01:00 Elle s'est quand même prise la République dans la figure, Charlotte Arnoux.
01:04 Et Hélène Darras avec elle et la journaliste Ed Pagnol d'en parle
01:07 et toutes les 15 personnes, les 15 femmes qui dénoncent
01:11 et toutes celles qui n'osent pas y aller.
01:12 Elles se sont prises la République dans la figure.