Retrouvez le replay de l'étape de Coupe du monde de ski bosses à Bakuriani du 22/12/2023.
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00:00:00 Bonjour à tous, ravi de vous retrouver sur la chaîne L'Equipe Après le Ski Cross à
00:00:07 San Candido.
00:00:08 On se retrouve en Géorgie à Bacouriani, la piste des derniers championnats du monde
00:00:13 pour la Coupe du Monde de Skid Boss de Français.
00:00:15 En finale, Ben Cavé, 10ème des qualifications, Camille Cabrol, 8ème, Raphaël Regadoni.
00:00:21 Et toujours avec nous, l'homme qu'on appelle dans le milieu la Regade.
00:00:24 Salut Raphaël !
00:00:25 Salut JC, bonjour, bienvenue à tous à Bacouriani.
00:00:30 Un temps délicieux Raphaël !
00:00:31 C'est ce que j'allais dire, un temps géorgien, du vent, tempête de neige sur le haut, de
00:00:37 la pluie sur le bas.
00:00:38 Une belle piste qui avait accueilli les championnats du monde, on ne se pose pas trop de questions
00:00:41 là-dessus.
00:00:42 Troisième étape du circuit FISE de Boss de Français.
00:00:47 Belle surprise de Camille Cabrol en qualification qui a terminé dans le top 10, ça la place
00:00:51 très bien.
00:00:52 Malheureusement Fantine de Grotte a terminé à une place de la qualification.
00:00:55 Ben Cavé, 10ème, qui a des grosses ambitions, qui nous l'expliquait la semaine dernière
00:01:02 sur les duals, mais qui reste très ambitieux sur le single aujourd'hui.
00:01:06 Première à s'élancer, c'est la jeune américaine Ali Makouga, 12ème du monde aujourd'hui pour
00:01:15 elle.
00:01:16 On l'a vu dans des conditions difficiles avec une piste qui sera forcément moins rapide
00:01:24 que sur les autres étapes de ce circuit Coupe du Monde.
00:01:27 On a eu Ruka en Finlande, Hydro en Suède et puis l'Alpe d'Huez le week-end dernier.
00:01:34 Ali Makouga qui fait partie de cette nouvelle génération américaine.
00:01:37 Les américaines qui sont très impressionnantes pour avoir été à l'Alpe d'Huez la semaine
00:01:41 dernière et voir que sur la finale on avait 4 américaines et uniquement 2 autres nations
00:01:47 présentes.
00:01:48 Elles sont en forme, très présentes sur ce début de saison, les américaines.
00:01:52 C'est la nouvelle génération et voilà une très bonne note pour Ali Makouga pour commencer
00:01:56 avec 72.28.
00:01:57 On le rappelle, le format, il y a différents critères à prendre en compte, le temps qui
00:02:04 s'affiche à l'écran, une note de saut, une note de technique.
00:02:07 La note de technique comptant pour 60% de la note finale reste le plus important.
00:02:11 On enchaîne une jeune japonaise avec le 10-pin 720, 2 tours sur soi même sur le haut, en
00:02:18 cross.
00:02:19 On vient croiser les skis.
00:02:20 C'est Yuki Kajiwara.
00:02:21 La japonaise, elle a 21 ans, c'est sa 20ème Coupe du Monde et on la voit un petit peu
00:02:24 en difficulté dans ce mur de bosses Raphaël.
00:02:26 Quelques erreurs.
00:02:27 L'école japonaise est très atypique avec beaucoup de mouvements de bassin, très peu
00:02:32 sur le haut du corps et on a l'impression que ça part à la faute.
00:02:36 C'est assez rapide mais en tout cas ça va venir à mon avis derrière la jeune américaine
00:02:40 qu'on a vue juste avant, Ali Makouga, 72 points.
00:02:42 Très bonne note qui pourrait peut-être lui permettre de rentrer en finale.
00:02:46 Alors on le rappelle, les bosses c'est on s'élance, un premier saut, une grande partie
00:02:52 technique sur le mur de bosses et le deuxième saut sur le bas.
00:02:55 Voilà le backflip cross de la japonaise.
00:02:58 Belle amplitude, bien replaqué en 4 points.
00:03:01 On termine sur le bas avec un peu de technique.
00:03:03 C'est la particularité des bosses, on obtient une note globale sur 100 points avec 60 sur
00:03:09 la technique, 20 sur le saut, 20 sur la partie vitesse.
00:03:11 Notez que le temps était moins bon pour la jeune japonaise qui a fini avec une note
00:03:15 de temps entre 13 et 14 sur 20.
00:03:19 63 pour Kajiwara et ce sera évidemment trop peu pour espérer rentrer en super finale
00:03:25 où on aura seulement les 6 meilleurs et où on attendra encore la championne olympique
00:03:29 en titre.
00:03:30 Yakara Anthony qui cette saison domine ce circuit Coupe du monde.
00:03:35 Une jeune allemande, elle s'appelle Anna Weiss, 5ème Coupe du monde aujourd'hui pour
00:03:41 une athlète qui avait remporté plusieurs victoires sur le circuit européen.
00:03:43 C'est une jeune compétitrice qui n'est pas depuis très longtemps sur le circuit,
00:03:48 qui n'a pas sa place en finale régulièrement.
00:03:50 Ça fait plaisir de la voir là, elle a bien commencé sur le premier saut avec un backflip.
00:03:54 Ici le 10 spins 720, pas très bien exécuté, on a vu les skis pas très bien positionnés.
00:04:01 Une réception un petit peu hasardeuse, ça va lui coûter des points au niveau des sauts,
00:04:05 on va voir au niveau de la vitesse, au niveau de la technique, pas trop de gros erreurs.
00:04:09 À chaque fois elle est restée très solide en réception, une très belle relance de
00:04:13 skis, ça reste très important qu'on va le voir là à la suite de la réception.
00:04:17 Ici le backflip cross sur le haut, et tout de suite une remise en action très très
00:04:21 propre.
00:04:22 Là le saut moyennement exécuté, on va voir la réception un petit peu assise avant
00:04:26 la relance.
00:04:27 Ça va lui faire perdre quelques points sur les sauts, la technique était bonne, la
00:04:31 vitesse je pense qu'elle était pas trop mal au niveau de la vitesse, on va voir,
00:04:34 ça va faire un cumul à mon avis.
00:04:35 Elle va venir aussi se placer derrière la jeune américaine.
00:04:39 Les allemands qui ont une jeune équipe, qui ont toujours des athlètes, chez les filles,
00:04:47 chez les garçons, c'est pas une nation forte du ski de boss, mais avec l'autrichienne
00:04:52 Avita Carol qui est blessée aujourd'hui, elle termine 3ème, 62 points 97 d'un jeune
00:04:57 allemand.
00:04:58 Il faut au moins espérer 70 points, voire plus pour rentrer en super finale.
00:05:04 C'est Kazak avec cette jeune athlète, Anastasia Grotko, elle a 18 ans, elle a été médaille
00:05:09 de bronze aux championnats du monde il y a 2 ans maintenant, elle avait seulement 16
00:05:14 ans à l'époque, c'était sur le parallèle.
00:05:15 C'est une athlète qui a été plusieurs fois médaillée mondiale junior.
00:05:19 Depuis cette médaille au mondial, elle a du mal à confirmer sur le circuit de coupe
00:05:24 du monde, des finales régulièrement présentes, mais elle a du mal à aller chercher le niveau
00:05:29 supérieur.
00:05:30 On a vu un très beau backflip mute grab sur le haut et un 10 spins 720, c'est je pense
00:05:34 pour l'instant le meilleur run de saut, la vitesse assez moyenne en 14'94, mais pas de
00:05:40 faute on le voit une athlète très jeune, 18 ans.
00:05:43 Je le disais, elle a eu du mal à confirmer, là on voit bien le mute grab, elle vient
00:05:46 chercher l'intérieur de son ski pour le croiser en backflip, qui a du mal à confirmer, très
00:05:52 jeune, mais on l'avait mis comme prétendante à des super finales régulièrement à la
00:05:57 suite de sa médaille au mondiaux et elle a du mal à confirmer aujourd'hui.
00:06:01 C'était chez elle cette médaille, c'était au Kazakhstan lors des championnats du monde
00:06:06 2021.
00:06:07 Les notes de temps sont assez moyennes aujourd'hui, c'est vrai et c'est forcément à mettre
00:06:13 en rapport avec la visibilité, en tout cas les conditions, puisque la visibilité est
00:06:17 plutôt bonne, on le voit, le ciel est clair, mais quand il neige comme ça, forcément
00:06:21 on prend un peu moins de risques.
00:06:23 C'est surtout qu'il ne faut pas mettre de côté la technique, donc si on va essayer
00:06:28 d'aller trop vite par rapport à la visibilité, on va perdre le fil de la course et des bosses,
00:06:32 on va perdre énormément de points au niveau technique, donc il vaut mieux ralentir dans
00:06:35 des conditions difficiles, assurer la propreté au niveau de la technique et c'est la deuxième
00:06:41 place pour Gorovko et d'assurer plutôt le côté technique plutôt que d'aller chercher
00:06:46 la vitesse.
00:06:47 66 points pour l'instant pour Anastasia Gorovko qui prend la deuxième place provisoire.
00:06:52 Il reste une autre génération dans cette équipe du Kazakhstan, Galicheva, la 31 ans,
00:06:56 championne du monde 2019, 4 fois médaille mondiale, médaille de bronze aux JO de Pyeongchang.
00:07:01 Elle c'est la doyenne de l'équipe kazakh, à l'image des garçons où ils ont du mal
00:07:09 à avoir une nouvelle génération et on le voit, elle est là depuis longtemps sur le
00:07:13 circuit, Galicheva avec le backflip cross sur le bas, un kazakh, c'est 15'26, en très
00:07:21 moyen également, ça ne va pas venir inquiéter la jeune américaine, je l'ai dit, la jeune
00:07:26 américaine qui est devant, elle devrait rester un petit moment, elle devrait jouer sa place
00:07:32 pour une super finale avec un temps canon et un score de 72 points.
00:07:36 Alors vous l'avez dit Raphaël, vous avez employé le mot, c'est la doyenne de cette
00:07:41 finale, elle a 31 ans, j'avais employé ce mot pour l'ouverture de la coupe du monde
00:07:45 où elle n'était pas qualifiée, c'était Yael Itkov qui est là à 27 ans et on rappelle
00:07:48 le ski de boss, c'est un sport où on arrive souvent très jeune, on se rappelle que Périne
00:07:53 Lafon avait fait sensation aux Jeux Olympiques, elle avait seulement 15 ans à l'époque,
00:07:58 ensuite elle a très vite performé sur le circuit de la coupe du monde, Galicheva à
00:08:01 31 ans, c'est sa 15ème saison de coupe du monde, ce qui est quand même assez incroyable.
00:08:06 Et c'est la centième aujourd'hui, centième coupe du monde pour Galicheva, j'ai oublié
00:08:11 de le préciser.
00:08:12 Ce qui est incroyable c'est au niveau physique, puisque pour avoir été sur l'étape de
00:08:17 l'Alpe d'Huez, avoir échangé avec un peu les gendes du ski de boss français qui sont
00:08:21 toujours là sur place, au niveau physique ils ont tous des pépins, aux hanches, aux
00:08:26 genoux, aux rotules, au dos, et du coup de pouvoir être performante aussi longtemps
00:08:32 au niveau physique c'est ça qui est le plus impressionnant, en boss en tout cas.
00:08:36 21 podiums en carrière pour Galicheva qui a quelque peu reculé dans la hiérarchie
00:08:40 nationale il y a quelques années, elle était vraiment à la lutte pour le classement général.
00:08:46 Mariah Schwinghammer la Canadienne à 22 ans, 45ème coupe du monde aujourd'hui pour elle.
00:08:50 C'est une valeur montante, elle est régulièrement en finale, voire en super finale, Mariah Schwinghammer.
00:09:00 C'est une jeune compétitrice du Canada, Canada qui essaye de se renouveler à la suite du
00:09:05 retrait des soeurs du Four Lapointe, qui arrive avec une génération assez jeune.
00:09:10 Justine et Chloé, toutes les deux médailles olympiques à Sochi, à Pyeongchang.
00:09:18 Justine qui est devenue depuis l'année dernière championne du monde de freeride sur le World
00:09:23 Tour, elle est arrivée depuis les boss en transition pendant un an en se disant je vais
00:09:27 changer de discipline après m'être retirée des boss, elle est venue sur le Freeride World
00:09:30 Tour avec beaucoup de recul et d'apprentissage et elle a réussi à s'imposer sur le Freeride
00:09:36 World Tour cette année et être championne du monde de freeride.
00:09:38 Ça c'est une incroyable histoire, je me rappelle j'avais écrit un papier sur cette fratrie
00:09:44 juste avant les Jeux Olympiques de Sochi parce qu'il y avait une troisième soeur également,
00:09:48 Maxime, qui a été moins médaillée mais qui a emmené ses soeurs dans son sillage.
00:09:56 Mariah Schwinghammer, la Canadienne, très très propre sur les sauts, troisième place,
00:10:02 68 points, à mon avis ça va être difficile de rentrer en finale.
00:10:06 Alors Tess Johnson, l'Américaine, elle a 23 ans, beaucoup d'expérience pour elle, 75ème
00:10:12 Coupe du Monde, 7 podiums en carrière, médaille de bronze des championnats du monde 2019 sur
00:10:16 le parallèle.
00:10:17 Les Américaines, très présentes, je n'ai pas regardé combien elles étaient aujourd'hui
00:10:21 en finale mais je pense qu'elles sont au moins 6.
00:10:23 Elle a perdu un peu le contact et le fil des boss en milieu, elle s'est un peu désunie,
00:10:29 le backflip, Vénom, grave, on vient croiser les skis sur l'avant et attraper l'avant
00:10:35 des skis et la coupe tirée en croisant, on va le voir au ralenti, c'est un saut que
00:10:39 les Américaines utilisent beaucoup aujourd'hui.
00:10:42 Oui c'est assez nouveau comme figure, Raph, globalement sur la Coupe du Monde de Ski de
00:10:49 Boss.
00:10:50 C'est nouveau depuis un ou deux ans, ça a été amené, je crois que c'est Elizabeth
00:10:53 Lemley ou une Américaine qui a commencé à le faire et comme ça payait au niveau
00:10:58 des scores en saut, ça a été un saut qui a été amené de manière régulière par
00:11:02 les Américaines.
00:11:03 Est-ce que c'est sur celui-là ? Oui c'est sur celui-là, on va le voir ici, croiser
00:11:06 les skis, on vient traper l'avant avec les mains, on vient tirer pour croiser, le Vénom
00:11:11 grave et c'est assez unique.
00:11:13 Ça a été inventé par un Canadien qui s'appelle Charles Gagné, qui a fait très
00:11:22 peu de boss mais qui faisait du ski freestyle et qui faisait des sauts et des rails en
00:11:26 croisant ses skis comme ça et en venant l'attraper.
00:11:27 Ça vient du ski freestyle park.
00:11:30 Alors 68 points pour Tess Johnson.
00:11:34 Tomitaka, la japonaise qui enchaîne, c'est une athlète qui dispute sa 64ème Coupe du
00:11:43 Monde aujourd'hui, médaillée mondiale junior à plusieurs reprises, elle ne l'a pas encore
00:11:47 confirmée sur la Coupe du Monde senior.
00:11:50 On voit l'école japonaise, ça ne bouge pas beaucoup au niveau du tronc et du bassin,
00:11:55 ça vient beaucoup travailler au niveau des hanches.
00:11:57 Avec l'Odyssey Spin 720, très bien replaqué de la japonaise en bas.
00:12:01 Voilà un bon run.
00:12:02 Au niveau de la vitesse c'est assez moyen, ça vient dans le milieu de tableau mais clairement
00:12:07 elle va pouvoir se rapprocher de l'américaine au niveau de la technique, de la propreté
00:12:13 et des sauts.
00:12:14 Au niveau de la vitesse c'est un petit peu derrière, ça devrait venir se placer sur
00:12:17 le podium.
00:12:18 Mais encore une fois, vous l'avez dit Raph, c'est 20% de la note la vitesse donc il vaut
00:12:22 mieux perdre des points sur la vitesse et garder la maîtrise de son ski, de sa technique
00:12:27 qui lui compte pour 60% de la note.
00:12:30 Le ski c'est vraiment le jus de paix, c'est le domaine sur lequel ces skieuses et skieurs
00:12:37 sont attendus avant tout.
00:12:38 On voit un beau ralenti sur le 10 Spin 720°, crosse de la japonaise.
00:12:45 On rappelle, 10 Spin c'est le nom de l'axe originaire du Canada, de Douglas, Mike Douglas
00:12:51 Spin, soit elle prend la tête, très beau score, elle a du coup une très grosse note
00:12:56 au niveau de la technique, la japonaise.
00:12:57 Allez c'est parti pour Camille Camerolle qui a fait le meilleur résultat de sa carrière
00:13:07 en qualification, elle était 8ème la skieuse de BGF, c'est parti pour cette finale.
00:13:11 Camille c'est du ski propre, il va falloir aller chercher un peu de vitesse mais bon
00:13:16 comme on le répète depuis tout à l'heure, la technique est plus importante, c'est peut-être
00:13:20 là-dessus qu'elle a réussi à jouer ses points en qualification.
00:13:23 68 points en qualification, il va falloir sortir quelque chose sur ce dernier saut,
00:13:28 le backflip, rock driver, on va le voir au ralenti, c'est le nom du grab, le conducteur
00:13:33 Camion, 13.73, très bonne note de vitesse, pas d'erreur technique, juste un peu moyen
00:13:38 au niveau des sauts, il manque un peu d'amplitude et de variation dans les sauts puisqu'elle
00:13:42 répète deux backflips avec des grabs et le cross sur le rond, on va le voir ici au
00:13:48 ralenti.
00:13:49 C'est le backflip cross avec une belle reprise de ski bien au niveau de la technique, ça
00:13:55 manque un tout petit peu d'amplitude, en tout cas c'était très propre pour la française
00:13:59 au niveau du ski.
00:14:00 On va voir sur ce dernier saut au niveau de l'exécution avec le backflip, rock driver,
00:14:05 ça ne s'est pas désuni du tout, c'était très très propre.
00:14:08 Ici elle vient attraper les skis des deux côtés comme un énorme volant de camion
00:14:13 d'où l'appellation rock driver.
00:14:15 Ici on le voit bien au ralenti.
00:14:17 Et si c'était son jour à Camille Cabrol, meilleur résultat en carrière, 8ème des
00:14:24 qualifications et c'était 30 skieuses au départ.
00:14:27 Pas facile d'aller accrocher la barre des 70 points, on va voir, c'est le juge de
00:14:32 paix un peu cette barre de 65.
00:14:34 Oui ça sera malheureusement trop compliqué, trop peu pour Camille Cabrol, 65 points, 7ème
00:14:40 de la première course, elle est la plus promisoire de cette finale et donc les espoirs de qualification
00:14:45 pour la super finale s'envolent.
00:14:46 A l'instant on poursuit cette finale avec Nakao, la japonaise, 22 ans, 25ème Coupe
00:14:54 du Monde et c'est dommage pour Camille, skieuse d'expérience, championne de France
00:14:59 il y a 11 ans maintenant et qui est depuis longtemps sur le circuit Coupe du Monde.
00:15:03 On voit beaucoup sur ces finales cette année, Raph en l'absence bien sûr de Périnne
00:15:10 de la Font.
00:15:11 On la retrouve assez régulièrement en finale, Fantine également mais qui n'a manqué
00:15:16 à rien la finale aujourd'hui, les françaises elles se présentent régulièrement, Camille
00:15:21 lui manque un petit peu de folie au niveau des sauts pour essayer d'accrocher des points
00:15:27 supplémentaires parce qu'au niveau de la vitesse aujourd'hui c'était ça, au niveau
00:15:30 du ski c'était quand même assez propre.
00:15:31 Il manque un petit truc pour aller chercher ces super finales, Fantine de Grotte qui est
00:15:36 la nouvelle génération au niveau de la France, arrive elle avec des 10 pins 720 avec des
00:15:41 figures propres à Périnne de la Font également donc c'est des choses qu'on va voir arriver
00:15:46 pour le futur au niveau de l'équipe de France mais voilà, quand même être là en finale
00:15:50 régulièrement pour Camille Cabrol, c'est important.
00:15:52 Cette année, on le répète, c'est une année sans championnat du monde, c'est une année
00:15:56 de transition, sans Jeux Olympiques, d'où également la mise un petit peu à l'écart
00:16:03 de Périnne de la Font.
00:16:04 C'est une bonne saison pour souffler et voir un petit peu ce qui se fait.
00:16:07 La japonaise qui prend la 3ème place.
00:16:10 C'est important justement de souffler dans cette longue carrière pour Périnne de la
00:16:15 Font, un premier Jeux Olympiques à Sochi en 2014.
00:16:18 L'an prochain, ça fera 10 ans qu'elle est sur la Coupe du Monde.
00:16:21 Anna Sohar, l'américaine, 5 podiums en carrière, 24 ans, elle fait partie de cette génération,
00:16:28 de cette équipe américaine qui arrive en force et qu'on voit très régulièrement
00:16:31 sur les finales et les super finales.
00:16:33 Anna Sohar, c'est un peu celle qui manque dans les américaines, qui manque de régularité
00:16:39 pour aller accrocher les podiums, comparée à Elie Yelinkov et d'autres, et Elisabeth
00:16:43 Lemley.
00:16:44 Mais elle est tout le temps présente, elle est tout le temps là, que ça soit en finale,
00:16:48 que ça défend en super finale, en dual, en single, elle est très régulière l'américaine.
00:16:53 Il y a une vraie délégation américaine avec Yelinkov, avec Olivia Diaggio, Elisabeth
00:17:00 Lemley, Anna Sohar, et en effet, Tess Johnson également.
00:17:04 Elles sont 6 américaines au départ de cette finale à 16.
00:17:10 On voit toute la technique de ski, alors il y a différentes écoles, il y en a qui viennent
00:17:17 plus enroulées, il y en a qui viennent plus au contact de la bosse.
00:17:20 Là on le voit, le backflip truck driver de l'américaine sur le bas.
00:17:25 C'est du bon ski d'Anna Sohar.
00:17:28 Troisième, 70 points, et elle va à 70 points, c'est vraiment la référence pour entrer
00:17:38 dans cette super finale.
00:17:39 Elisabeth, elle a 17 ans, elle américaine, également déjà 4 podiums, en coupe du monde
00:17:47 une victoire, et deuxième Aroca pour l'ouverture de la coupe du monde cette saison, et on voit
00:17:53 déjà une très très belle amplitude sur ce premier saut au raffle.
00:17:56 Elle est très jeune américaine, très régulière, très forte en saut et en vitesse.
00:18:02 En discutant un petit peu avec les jeunes du côté de l'équipe de France à l'Alpe
00:18:05 d'Huez, ils me disaient "elle c'est vraiment une bombe, elle enchaîne tout le temps, elle
00:18:10 s'arrête jamais".
00:18:11 Donc c'est la nouvelle génération, je pense qu'elle pour l'instant, pas facile de s'imposer
00:18:18 pour l'instant, mais ça va être vraiment une valeur sûre à miser pour le futur.
00:18:21 Elle n'a que 17 ans.
00:18:22 Petite anecdote, je me posais la question, on voit que sur son casque, elle a le drapeau
00:18:28 de la Suède avec les sponsors de l'équipe de Suède, et en fait à mon avis, il y a
00:18:33 dû y avoir un petit problème au niveau de son casque en qualification ou aux entraînements
00:18:38 ce matin.
00:18:39 Je me posais la question, pourquoi elle avait un casque avec le drapeau de la Suède et
00:18:43 l'équipe de Suède, mais ça arrive, on prête le matériel quand il faut.
00:18:46 Elisabeth Lemley, run très très pop, le 10 pin 720 sur le bas, le backflip cross
00:18:51 en bas, 5ème seulement d'Américaine, pas mal de fautes, on l'a vu au ralenti, pas
00:18:56 mal de petites fautes au niveau du ski, et c'est là-dessus que les juges ont pris des
00:19:01 points.
00:19:02 Et on n'est pas certain de la revoir en super finale, Elisabeth Lemley, elles sont en 4
00:19:06 désormais à s'élancer, Olivia Tiacho, 23 ans, 4 fois sur le podium cette saison,
00:19:13 7 podiums en tout en carrière, elle aussi c'est une valeur sûre.
00:19:17 Elisabeth Tiacho avec un gros back full sur le haut, une des rares filles à exécuter
00:19:22 cette figure, une grille complète, la tête à l'envers, c'est propre au niveau de la
00:19:27 reprise de l'enchaînement, avec le 10 pin 720 degrés, c'est la meilleure fille au niveau
00:19:35 des sauts.
00:19:36 Le temps est très bon également, on approche des 16 points sur 20.
00:19:39 C'est une valeur sûre, ça va venir prendre une des deux premières places, clairement
00:19:46 avec ce run, c'est la numéro 1 au niveau des sauts, avec Anthony Jacara ici avec ce
00:19:51 back full sur le haut, on l'a vu, une grille complète, tête en bas, très peu d'erreurs,
00:19:57 ça ne se désunit pas, on le voit là.
00:19:59 Et la vitesse pour elle, Olivia Tiacho qui est deuxième du général derrière Jacara
00:20:05 Anthony, qui fait pour l'instant la meilleure saison de sa carrière à 23 ans, déjà beaucoup
00:20:10 d'expérience.
00:20:11 Je me faisais la réflexion du côté de la Alpe d'Huez, quand on voyait avant deux filles
00:20:15 avoir vraiment des très grosses figures, l'année dernière peut-être 3 ou 4.
00:20:19 Aujourd'hui, le 10 pin 720 et ses grosses figures techniques sont maîtrisées par les
00:20:23 japonaises, par les américaines.
00:20:24 On a une dizaine de filles aujourd'hui.
00:20:26 Alors là j'en appelle à l'ancien juge que vous étiez, Raph.
00:20:33 Il y a dû y avoir un truc au niveau de la technique, on n'a pas pu regarder ou voir
00:20:37 de notre côté, puisque au niveau des sauts, au niveau de la vitesse, c'était du top.
00:20:42 Au niveau de la technique, il y a dû y avoir un problème à ce niveau là pour l'américaine.
00:20:46 Rino Yanagimoto, la japonaise de 22 ans, 35ème du monde.
00:20:52 Elle a aujourd'hui 3 podiums en carrière, et 2 fois sur le podium à Hydreux début
00:20:59 décembre.
00:21:00 Elle reste sur une belle dynamique de résultat cette année.
00:21:04 Sur le haut, elle a fait un cork 720 mute grab, c'est la figure qui paye le plus aujourd'hui,
00:21:10 c'est celle que Anthony Jacquarin réalise à la perfection.
00:21:13 Enchaînée d'un 10-spin 720 sur le bas, 2 énormes figures au niveau des sauts.
00:21:18 Au niveau de la technique, c'était assez propre.
00:21:21 On va regarder, on a la chance d'avoir l'application de la Fédération Internationale avec pas
00:21:27 mal de détails.
00:21:28 Je vais essayer d'aller regarder Olivia Diaccio, juste pour savoir un petit peu sur quoi ça
00:21:33 s'est basé.
00:21:34 Il y a eu beaucoup de déductions au niveau technique.
00:21:40 Elle a perdu 5 points au niveau de la technique.
00:21:44 Il y a eu énormément de déductions à ce niveau là, donc beaucoup de fautes au niveau
00:21:48 technique.
00:21:49 C'est ce qui est le plus important.
00:21:50 Deuxième place pour Inao Yagayanagi, 2 japonaises aux commandes.
00:21:56 Alors qu'il reste 2 athlètes.
00:22:01 Yael Inkov, l'américaine vice-championne olympique à Pékin, 4 fois médaillée mondiale,
00:22:06 vainqueur sur le parallèle d'Hydreux.
00:22:08 Début décembre, 8ème victoire en Coupe du Monde.
00:22:10 C'est l'une des favorites et on l'attend avant tout sur sa vitesse.
00:22:14 Elle, c'est l'américaine en forme du moment.
00:22:19 Pour l'instant, on a toujours une autre américaine dans le top 3, mais elle, c'est la concurrente
00:22:24 principale de Anthony Jacara.
00:22:27 Ça va être le meilleur temps.
00:22:28 17 points sur 20.
00:22:31 Yael Inkov qui a vraiment cette capacité à aller très vite dans ce mur de bosses.
00:22:37 Très propre, très rapide.
00:22:39 Alors s'il y avait quelque chose à redire, c'est clairement au niveau des sauts, elle
00:22:42 fait deux fois un backflip.
00:22:44 Alors là, un backflip avec un mute grab.
00:22:46 On va le voir, elle vient attraper le ski à l'intérieur pour le tirer vers elle.
00:22:48 On appelle ça un mute grab.
00:22:50 Au niveau du ski, c'est je pense une des meilleures notes techniques qu'on va voir
00:22:54 aujourd'hui avec la vitesse.
00:22:55 Par contre, c'est au niveau des sauts, peut-être qu'il lui manque un tout petit truc pour
00:22:59 aller accrocher Jacara Anthony.
00:23:01 Elle a été de toutes les super finales cette saison, Yael Inkov.
00:23:06 Skieuse d'expérience, c'est vraiment le top du top.
00:23:11 70 points à 66, ça va passer pour Yael Inkov, c'est certain.
00:23:16 Elle sera à nouveau pour la quatrième fois cette saison en super finale.
00:23:21 La championne olympique en titre, l'Australienne Jacara Anthony, c'est elle qui domine la coupe
00:23:27 du monde en l'absence de Perrine Lafond, leader du classement général, favorite pour le
00:23:31 gros globe de cristal.
00:23:32 C'est parti !
00:23:33 Déjà sur ce premier saut, c'est là où on voit qu'elle est au-dessus du lot avec
00:23:37 ce cork 720 mute grab en haut.
00:23:40 Un axe et une figure qu'elle maîtrise parfaitement.
00:23:43 Petite erreur là au niveau du ski de la part de l'Australienne.
00:23:47 Le backflip iron cross, grosse amplitude sur le bas.
00:23:51 Et ça va très vite également.
00:23:52 Très bon temps au niveau de la vitesse.
00:23:54 C'est régulier, c'est présent.
00:23:57 C'est typiquement à l'image de ce qu'un Michael Kingsbury peut fournir.
00:24:02 C'est très régulier, très propre.
00:24:03 Elle se rate très rarement.
00:24:06 C'est une métronome l'Australienne et encore plus depuis que je pense qu'il n'y a plus
00:24:12 la pression de la concurrence à côté de Perrine Lafond.
00:24:15 Elle est vraiment au-dessus du lot.
00:24:17 Cette année, je pense qu'elle va faire le plein de victoires et de podiums.
00:24:22 C'est 5 étapes, 5 podiums, 4 victoires pour l'instant pour Jacarandoni.
00:24:26 Elle a plus de 100 points d'avance au classement général alors qu'on n'est encore qu'au
00:24:29 début de la saison.
00:24:30 C'est-à-dire qu'elle peut clairement sauter de course.
00:24:33 Elle sera toujours maillot jaune.
00:24:35 Elle sera toujours leader du classement général.
00:24:37 Là où elle s'est ratée, c'est en dual du côté de l'Alpin.
00:24:40 Elle s'est rattrapée du côté de l'Alpe d'Huez.
00:24:42 Elle vient prendre la tête.
00:24:45 Elle a amélioré son score en qualification.
00:24:48 Jacarandoni qui sera donc, comme on s'y attendait, en super finale, aux côtés des
00:24:53 deux Japonaises, Tomitaka et Yanagi Moto.
00:24:56 Trois Américaines, Makuga, Toff et Soar.
00:24:59 On les retrouvera donc tout à l'heure en super finale.
00:25:02 On les retrouvera en finale numéro 2.
00:25:06 Jacarandoni, il est là, il n'a pas oublié de s'en sortir.
00:25:09 Il ne s'est pas arrêté.
00:25:11 Il a fait un bon travail.
00:25:13 Il est là, il a fait un bon travail.
00:25:18 Il est là, il a fait un bon travail.
00:25:21 Et c'est le début de notre man de finale numéro 1.
00:25:24 Elliot Valancourt, notre garçon de boulot.
00:25:26 Il a été attendu ici dans le finissement.
00:25:28 Ça fait des heures qu'il est là.
00:25:31 Et il l'a fait.
00:25:32 Il est content que ce soit lui.
00:25:34 Il va faire son best-of.
00:25:36 Le garçon de finale numéro 1.
00:25:38 Tous les garçons.
00:25:39 La musique de cette Coupe du monde de Parkouriani vous plaît beaucoup mon cher Raphaël.
00:25:55 Je vous vois vous trémousser à mes côtés.
00:25:58 C'est parti, on va commenter la finale masculine.
00:26:01 Le premier à s'élancer c'est Elliot Valancourt.
00:26:03 On a pris un niveau en termes d'amplitude.
00:26:07 En termes d'amplitude, en termes de difficultés techniques sur les sauts avec le 10 spin 1080 sur le haut.
00:26:13 On le répète, l'axe de rotation désaxé du 10 spin avec 3 tours sur lui-même.
00:26:18 Et là ici, le cork 720 tail grab un peu moins désaxé.
00:26:22 Le cork c'est un autre axe 720 degrés.
00:26:25 Il vient attraper l'arrière de son ski pour mettre un grab.
00:26:28 Elliot Valancourt en forme le Canadien.
00:26:31 On l'a vu du côté de l'Alpe d'Huez.
00:26:34 Il a terminé bien dans le classement et il est en forme.
00:26:37 Il était deuxième du single de l'Alpe d'Huez.
00:26:40 Premier podium en Coupe du Monde pour ce garçon qui a 24 ans.
00:26:43 Qui a déjà pas mal vécu sur ce circuit Coupe du Monde.
00:26:48 Avec grosse amplitude sur le cork 720.
00:26:51 Le tail grab on le voit prendre son ski à l'intérieur.
00:26:55 En freestyle, ça serait reconnu comme un toxic grab.
00:26:59 En poste, on ne va pas faire la différence.
00:27:01 On va dire que c'est un tail grab.
00:27:03 Est-ce qu'il était bien tweaked ce grab ?
00:27:05 Il n'était pas trop tweaked.
00:27:07 Mais ce n'est pas le but.
00:27:09 En boss, on ne fait pas ça.
00:27:11 Si Anthony Jacara qui tweake son grab...
00:27:13 Il faut expliquer ce que ça veut dire.
00:27:16 C'est venir tirer encore plus fort sur son ski.
00:27:20 Pour montrer qu'on a bien attrapé ce grab.
00:27:22 Et de marquer le point.
00:27:24 C'est un terme que vous seul, dans cette rédaction, employez.
00:27:29 Mon cher Raphaël, je vous surnomme le roi du tweak.
00:27:33 Et là, malheureusement, pour le prochain concurrent.
00:27:36 C'est Rasmus Teckfel, le Suédois.
00:27:38 On a vu un gros problème au niveau de la réception.
00:27:40 La reprise de ski derrière est problématique.
00:27:42 Les Suédois sont en forme.
00:27:44 On l'a vu du côté de la Cluj-Nuez sur les duals.
00:27:47 On l'a vu aussi en single.
00:27:49 Ils sont vraiment en forme, les Suédois, sur ce début de saison.
00:27:53 Les Suédois, c'est atypique.
00:27:54 Ça charge très fort.
00:27:55 C'est-à-dire que ça va très vite.
00:27:57 On met un tout petit peu de côté, des fois, la technique à ce dépens-là.
00:28:01 On l'a vu sur le haut, là ici, sur ce back full.
00:28:04 La vrille arrière avec la tête à l'envers.
00:28:07 Il perd le contrôle de sa réception.
00:28:09 Et du coup, ça l'a changé d'axe au niveau des boss.
00:28:12 Parce qu'il y a quatre chemins de boss qu'on suit sur la descente.
00:28:15 Et là, ça l'a changé d'axe.
00:28:17 Donc, il va perdre un peu de points à ce niveau-là.
00:28:19 Et ici, le back flip avec le Japan grab.
00:28:22 Le Japan, on va le voir au ralenti.
00:28:24 C'est venir mettre la main ici, en dessous à l'intérieur.
00:28:26 Pour attraper son ski.
00:28:27 Là, pour l'occasion, il n'est pas très bien...
00:28:29 - Il est un peu timide. - ...tweaké.
00:28:31 Parce que, justement, il n'est pas très bien attrapé.
00:28:33 Il est à peine touché.
00:28:35 Ce seront donc des déductions importantes pour Rasmus.
00:28:38 Steckfeld, on vous rappelle que Ben Cavey a terminé dixième des qualifications.
00:28:43 Qui sera donc au départ de cette finale.
00:28:45 Tristan Caiol a terminé 23ème.
00:28:47 Arthur Hoffel de Villaucourt, 38ème.
00:28:49 Et puis, puisqu'on est sur les Suédois, grosse surprise.
00:28:53 Le champion olympique en titre, Walter Wallberg, est passé au travers.
00:28:56 Il n'est pas dans les 16 meilleurs.
00:28:58 Pavel Kolmakov, médaille de bronze des championnats du monde 2021.
00:29:02 95ème coupe du monde aujourd'hui.
00:29:04 On parlait tout à l'heure de Galicheva, la doyenne du côté des filles.
00:29:09 Lui, c'est, je pense, le doyen du côté des garçons.
00:29:11 Ça fait très longtemps qu'il est là, Pavel Kolmakov.
00:29:13 Et c'est trop marrant, parce que, dans l'ère d'arriver à l'Alpe d'Huez,
00:29:16 les jeunes soutenaient à fond Pavel Kolmakov.
00:29:18 "Let's go Pavel !"
00:29:20 C'est un peu l'ours kazakh.
00:29:22 Qui charge, qui est vraiment à fond tout le temps.
00:29:25 Peu importe les conditions, il va être présent.
00:29:27 Là, on le voit sur le haut, mettre ce double full, ici.
00:29:32 Donc, c'est une double vrille arrière.
00:29:35 Là, on le voit ouvrir complètement.
00:29:37 C'est une figure qu'on a vu arriver récemment, sur la coupe du monde de skifoots.
00:29:42 En tout cas, elle se popularise.
00:29:44 On voit Ben Cavez la faire également.
00:29:46 On voit Kingsbury la faire depuis pas mal de temps.
00:29:49 C'est un 1080 avec un axe encore plus désaxé que le 10-pin.
00:29:54 Ici, on voit un KORQ 720 mute grab.
00:29:58 On voit attraper son ski, là, sur l'avant.
00:30:02 On va le voir ici au ralenti.
00:30:03 C'est le mute grab.
00:30:04 Là, il va bien le tweaker, il va bien le marquer.
00:30:06 Magnifique !
00:30:07 Délicieux !
00:30:08 Et une réception un petit peu...
00:30:09 Comme la météo aujourd'hui.
00:30:10 Approximative.
00:30:11 Et comme vos commentaires, Raphaël.
00:30:14 Oui, c'est vrai que ce double full, c'est plutôt une figure qu'on voyait très régulièrement sur le saut acrobatique.
00:30:22 C'est même encore pire sur le saut acrobatique.
00:30:25 Ça va encore plus loin.
00:30:26 Full, full, double full.
00:30:28 C'est trois fois la tête.
00:30:30 On doit faire la vrille à un certain degré d'inclinaison.
00:30:33 Il y a une telle amplitude sur le saut acrobatique qui permet quand même des folies acrobatiques.
00:30:40 Justement, allez, on va enchaîner.
00:30:43 On a vu la note à 70 points pour Pavel Kolmakov, le japonais.
00:30:49 Shimakawa, 19ème groupe du monde aujourd'hui pour lui, 25 ans.
00:30:54 Lui, il n'était pas en finale du côté de l'Alpe d'Huez, ce japonais.
00:30:58 Et son nombre, l'équipe japonaise, que ce soit chez les filles ou chez les garçons, va pouvoir rentrer en finale.
00:31:04 Pour l'instant, c'est heurté.
00:31:06 Très sur l'avant.
00:31:07 Il est venu beaucoup taper les bosses.
00:31:10 Un cork 720° sur le bas.
00:31:12 Re-blacké bien derrière.
00:31:13 La note de temps est très moyenne pour Shimakawa.
00:31:15 On l'a vu obligé un petit peu de freiner en dernière minute, juste avant le deuxième saut.
00:31:21 La gestion de la vitesse avant de s'envoler la tête en bas, c'est évidemment un des éléments importants de cette course.
00:31:28 On l'a vu très heurté juste avant le dernier saut.
00:31:33 On le voit pas bien enrouler les bosses.
00:31:35 On le voit à un moment donné plutôt sauter et se faire heurter par les bosses, plutôt que les enrouler ici.
00:31:40 Là, on le voit là.
00:31:41 Gros coup de patin avant le saut pour se caler.
00:31:44 Le 10-spin 720° sur le bas.
00:31:46 Deux tours sur lui-même en rotation des accès, le japonais.
00:31:50 La réception un peu compliquée.
00:31:53 Bien assis en réception, pas très propre.
00:31:55 C'est pas désuni, mais compliqué.
00:32:00 Ce sera très compliqué pour Shimakawa d'entrer en super finale avec une note en dessous des 70 points.
00:32:07 Je laisse prononcer le nom du prochain.
00:32:09 C'est pas compliqué.
00:32:11 Louis-David Chalifoux.
00:32:12 Chalifoux.
00:32:14 Monsieur Raphaël Regazzoni.
00:32:17 21 ans pour Chalifoux, 11ème Coupe du Monde pour le Japon.
00:32:20 Chalifoux qui a terminé 4ème du dual la semaine dernière du côté de la PEDUS.
00:32:27 C'est une jeune valeur montante canadienne qui est venue chatouiller un peu Kingsbury sur son terrain en dual à la PEDUS.
00:32:38 Malheureusement, il a été sorti et a terminé 4ème.
00:32:40 Mais il marque de très précieux points en vue de son classement général et de ses points pour entrer en Coupe du Monde.
00:32:49 Il y a 10 ans d'écart avec Kingsbury.
00:32:51 Ce sont deux générations.
00:32:54 C'est surtout un garçon qui côtoie quotidiennement Kingsbury à l'entraînement.
00:32:58 C'est une source d'inspiration.
00:33:00 C'est marrant d'être une source d'inspiration.
00:33:02 L'autre jour, j'ai vu qu'il avait posté une photo avec Kingsbury sur le podium quand il a terminé 4ème du dual.
00:33:10 Il a dit "Voilà, photo".
00:33:11 Il y a 10 ans en arrière, en tant que gamin, je venais déjà le voir sur les podiums et faire des photos.
00:33:16 Maintenant, je le partage avec lui.
00:33:17 C'est ça qui est intéressant avec les champions qui durent une décennie.
00:33:21 Généralement, ils retrouvent des jeunes qui étaient là pour les voir comme leurs idoles.
00:33:26 Ils les retrouvent en équipe ou en compétition aujourd'hui.
00:33:29 C'est une superbe histoire.
00:33:31 L'histoire de Kingsbury pourrait encore durer.
00:33:34 A chaque saison, il y a toujours la même question.
00:33:36 Est-ce qu'il va continuer de dominer, de surclasser la Coupe du Monde comme il le fait ?
00:33:40 Il a 31 ans, il est toujours là.
00:33:42 On enchaîne avec Dylan Valchick.
00:33:44 Lui aussi, c'est un visage indissociable de ce circuit de Coupe du Monde depuis de nombreuses années.
00:33:50 C'est un garçon qui a beaucoup d'expérience sans 7ème Coupe du Monde.
00:33:53 Aujourd'hui, de podium en carrière.
00:33:55 Lui, souvent, c'est un peu tout ou rien.
00:33:57 Soit on va aller en super finale, on n'est pas loin du podium.
00:34:00 Soit on fait un run comme là, posé, clean, mais assez moyen,
00:34:04 qui ne permet pas d'aller chercher les gros points pour rentrer en finale.
00:34:08 C'est un run classique de Dylan Valchick avec le backflip mute grab sur le haut.
00:34:15 Très bien exécuté, mais c'est une figure qu'on ne retrouve pas foncièrement au plus haut niveau en boss,
00:34:22 qui a été un peu abandonnée pour des sauts beaucoup plus techniques.
00:34:26 C'est un peu un ski à l'ancienne aussi, Dylan Valchick.
00:34:31 Il a un gabarit assez longiligne, ce qui le place à part dans cette Coupe du Monde.
00:34:38 Une voie très grande.
00:34:43 Le 10 spins, 700 va bien exécuter au niveau de l'axe.
00:34:46 Derrière, ça coule, ça glisse. La reprise de ski est bonne.
00:34:50 Mais dans l'ensemble, bien 72 points pour Valchick.
00:34:55 C'est intéressant.
00:34:56 72 points, généralement, ce n'est pas suffisant pour rentrer en super finale.
00:35:01 C'est parti pour Benjamin, qui avait 117ème Coupe du Monde aujourd'hui
00:35:07 pour ce garçon qui a été deux fois médaillé mondial, cinquième du single à l'Alpe d'Huez.
00:35:11 Son meilleur résultat cette saison.
00:35:13 Il attaque avec le double full.
00:35:15 Sur le haut, il avait annoncé du côté de l'Alpe d'Huez de le faire régulièrement en compétition.
00:35:19 L'objectif de Ben, c'est d'être régulier cet hiver.
00:35:22 Malheureusement, la route s'arrête ici pour Ben Cavey,
00:35:25 qui n'a pas su gérer sa vitesse, qui a perdu sa ligne de boss,
00:35:29 et qui va en terminer tristement.
00:35:31 On attendait mieux de Ben Cavey aujourd'hui.
00:35:37 On attend toujours ce premier podium pour lancer véritablement sa saison.
00:35:41 Il y avait eu des erreurs du côté de Rookap à cause d'un changement de piste.
00:35:46 Derrière, du côté de l'Alpe d'Huez, ça s'était relancé avec une cinquième place en single.
00:35:54 Une sortie de piste en dual en voulant aller trop fort face à Kingsbury,
00:35:59 parce qu'il n'y avait pas trop de choix, on va dire, face aux Canadiens.
00:36:02 Il s'est fait sortir là, c'est dommage.
00:36:04 Il y avait certainement quelque chose à faire pour Ben,
00:36:07 et il s'est fait complètement sortir de sa ligne de boss,
00:36:09 dommage, on ne voit pas le rendu entier.
00:36:11 Avant, il a perdu le fil, le rythme, pendant quelques secondes,
00:36:14 et ça l'a complètement sorti de son axe.
00:36:16 C'est vrai que malheureusement, dernièrement, il a quelque peu reculé
00:36:18 dans la hiérarchie mondiale, Ben Cavey,
00:36:20 qui était régulièrement à la lutte pour les super finales,
00:36:24 qui était à la lutte même pour le classement général.
00:36:26 Il a été cinq fois sur le podium du classement général dans sa carrière.
00:36:29 Rendez-vous compte, c'est 25 podiums, deux victoires en carrière,
00:36:33 et c'est tellement difficile, Raph, de se faire une place
00:36:36 à l'ombre de ces géants de Kingsbury, de Horishima.
00:36:41 Vraiment, Ben Cavey, c'est une immense carrière,
00:36:44 et on espère l'accompagner jusqu'au prochain Jeux Olympiques.
00:36:47 Ce qui est le plus important, c'est la régularité.
00:36:49 Les Horishima, les Kingsbury, ils sont régulièrement là.
00:36:53 Walter Wahlberg, c'est un très bon exemple.
00:36:55 Il n'est pas aujourd'hui en finale,
00:36:57 mais il gagne les duels la semaine dernière du côté de la LPEUS.
00:37:00 Donc il a des hauts et des bas, mais il est performant,
00:37:02 il est là, il est champion olympique.
00:37:04 C'est un garçon qui avait été champion olympique
00:37:06 avant de gagner une Coupe du Monde, il me semble, Walter Wahlberg.
00:37:09 C'est quand même assez singulier.
00:37:12 On suit ce run de Philippe Gravenforce,
00:37:14 et gros gros 10-speed sur le deuxième saut.
00:37:18 Un temps qui est intéressant.
00:37:20 Gravenforce, il est bien présent depuis le début de la saison.
00:37:24 Si je ne me trompe pas, c'est un podium du côté de Hydreux,
00:37:28 au-dessus du début de saison.
00:37:31 Maintenant, c'était à domicile, etc.
00:37:33 Mais très réguliers les Suédois, encore une fois.
00:37:36 En ce moment, ils sont très forts.
00:37:38 Walter Wahlberg, c'est un peu l'ovni dans cette équipe suédoise.
00:37:41 C'est un peu tout ou rien, alors que les autres sont très présents.
00:37:45 Là, ici, énorme 10-spin 1080 sur le bas, là, trois tours sur lui-même.
00:37:50 On le voit enroulé au niveau des épaules.
00:37:52 C'est presque un double full si ça avait été plus la tête en bas.
00:37:55 Mais là, ça reste un 10-spin.
00:37:57 Très propre en réception.
00:37:58 C'est du bon ski de la part du Suédois.
00:38:01 Ça devrait venir prendre des très gros points.
00:38:04 La meilleure note pour l'instant, c'est 72,08 pour Dylan Balchik.
00:38:14 Ça va passer au-dessus pour Philippe Gravenforce,
00:38:21 qui prend une option pour la super finale.
00:38:24 Alors évidemment, on l'attendra à la fin, puisqu'il y a les deux monstres qui vont s'élancer.
00:38:30 Orishimal Japonais et Kingsbury, qui a gagné les qualifications.
00:38:35 On enchaîne avec un autre Américain.
00:38:37 Il a 21 ans, Dylan Marcellini, 21 ans.
00:38:40 Donc, 12e Coupe du Monde aujourd'hui pour lui.
00:38:43 Lui, c'est une des pépites de l'équipe américaine,
00:38:47 qui sort beaucoup de jeunes aujourd'hui.
00:38:50 C'est un peu désuni au niveau de la technique.
00:38:52 Ça enchaîne quand même. Il arrive très fort sur le dernier saut.
00:38:55 Il a bien amorti, parce que sinon, il posait dans l'air d'arriver.
00:38:58 Il nous fait peur sur ce deuxième saut, Marcellini.
00:39:01 On va voir sur le premier saut. Il fait un très beau 10'720 tail grab.
00:39:06 Et là, pour le cas, je pense qu'il l'a bien attrapé en tail.
00:39:09 On va le voir. Et pas en toxic à l'intérieur du ski.
00:39:12 Tail, c'est donc l'arrière du ski.
00:39:15 Bien l'arrière. Et toxic, c'est à l'intérieur du ski.
00:39:18 On ne va pas mettre trop de difficultés techniques sur l'esprit.
00:39:22 Ça va, on suit pour l'instant. En ski de boss, c'est quand même plus facile.
00:39:25 C'est vrai que la variété des figures est moins importante.
00:39:28 Et là, ici, le backflip iron cross, la figure que Jean-Charles pratique régulièrement.
00:39:34 Absolument, oui. Et tout le temps. C'est mon préféré.
00:39:38 C'est mon précieux.
00:39:39 Surtout au niveau du croisé des skis.
00:39:40 Oui, oui, vraiment, j'adore.
00:39:42 C'est un très jeune compétiteur pour les Américains.
00:39:48 Ça doit être peut-être sa première full saison sur le circuit mondial de boss.
00:39:53 Oui, ce sera trop loin en dessous des 70 points.
00:40:02 Marcel Ledy doit encore prendre de l'expérience.
00:40:05 Ce deuxième saut qui a été fait un peu en catastrophe, comme il pouvait.
00:40:10 Marcel Ledy, en tout cas, pas de bobo.
00:40:13 De l'expérience pour ce garçon qui a 21 ans et qui a encore tout le temps d'apprendre Sugimoto, le Japonais, 29 ans.
00:40:19 60ème Coupe du Monde pour lui aujourd'hui.
00:40:22 Il est Japonais, regardez. Le tronc ne bouge pas.
00:40:27 C'est un énorme travail au niveau du bassin et des genoux.
00:40:30 Ça va bien enrouler. C'est complètement atypique de l'équipe japonaise.
00:40:34 Le backflip, mute grab sur le bas, belle amplitude.
00:40:38 C'est un bon run. Vitesse régulière, moyenne, dans le paquet, avec tout le monde.
00:40:45 On le dit, on l'a vu du côté des filles.
00:40:48 Deux Japonaises en finale. Chez les garçons, on ne serait pas surpris d'en avoir quasiment autant.
00:40:54 Notamment avec Sugimoto, mais aussi Ikuma, Ueshiba.
00:40:58 Un podium en carrière pour ce garçon, Sugimoto.
00:41:01 C'était en janvier 2022 du côté de Deer Valley.
00:41:05 Étape mythique de cette Coupe du Monde de Ski de Boss.
00:41:08 C'est sûr que si on devait choisir, on irait gagner ou faire un podium à Deer Valley,
00:41:13 comparément à aller à Back to Oriane.
00:41:14 Il n'y a pas de soucis dans la tête des compétiteurs.
00:41:17 Sur le podium, ça compte double.
00:41:19 À Deer Valley, c'est la mec du Ski de Boss qu'on retrouvera dans l'hiver sur les antennes de la chaîne l'équipe.
00:41:26 Je n'ai pas les dates en tête, mais généralement c'est plutôt autour de janvier, février.
00:41:31 Deuxième place Sugimoto.
00:41:37 On rentre dans le top 6 des qualifications maintenant, les 6 derniers, avec Julien Vielle.
00:41:48 C'est un jeune garçon, lui aussi, Julien Vielle, 22 ans,
00:41:52 qui a fait son premier podium en Coupe du Monde en fin d'hiver dernier.
00:41:57 C'était sur le parallèle de Chiesa, dit Valmalenco en Italie.
00:42:02 Je savais que j'allais mal le prononcer, et je l'ai mal prononcé.
00:42:05 Il est de plus en plus régulier ce jeune Canadien.
00:42:09 On l'a vu du côté de l'Alpe d'Huez aussi, être dans les top places.
00:42:14 Ici, un run au niveau du temps assez moyen, qui vient claimer un petit peu dans l'air d'arriver.
00:42:20 Mais est-ce qu'il a beaucoup plus misé sur la technique ?
00:42:23 Les sauts étaient bien exécutés, encore une fois.
00:42:25 Je pense que ça doit avoir 23 ans, 24 ans, Julien Vielle.
00:42:31 C'est ces jeunes générations qui sont en train d'arriver à maturité.
00:42:37 Puisque je m'étais trompé sur la prononciation de cette formidable station italienne,
00:42:43 ça me rappelle une anecdote où quelqu'un de très mal intentionné,
00:42:47 un jour m'avait donné des mauvaises indications sur la prononciation d'une station française.
00:42:51 "Me-Jève", il m'avait dit, ça se prononce "Mé-Jève".
00:42:55 Et après, il s'était bien foutu de moi parce que j'avais dit "Mé-Jève" à l'antenne.
00:43:00 "Ah, c'était vous, Raphaël !" Mais c'est vrai, je m'en souviens maintenant.
00:43:04 Quelqu'un à l'âme noire, la noirceur de votre âme, est connue désormais de tous nos téléspectateurs.
00:43:10 Deuxième place pour Julien Vielle, qui vient potentiellement accrocher une place en super finale.
00:43:18 Alors là, on va suivre un jeune Sud-Coréen, il a 18 ans ce garçon,
00:43:23 il n'a pas encore performé en Coupe du Monde, mais il a été médaillé mondial junior l'année dernière.
00:43:30 On l'a vu presque partir à la faute, mais il garde énormément d'engagement.
00:43:35 Ça envoie, du côté du Coréen, le double full sur le haut, le 10-spin 720.
00:43:41 Malheureusement, il rate cette figure qui était très osée, très singulière.
00:43:48 C'est dommage. Il a été le seul à proposer sur cette finale.
00:43:51 On a entendu dans l'air d'arriver un peu la déception des gens qui regardaient,
00:43:55 puisque je pense que c'est un peu un ovni ce jeune Coréen, arrivé 5e en qualif avec ce type d'énergie sur les sauts.
00:44:03 On va le voir avec le double full.
00:44:05 Sur le haut, ici, la double vrille désaxée.
00:44:11 Un ski, beaucoup d'erreurs techniques au tout début sur la relance du saut, mais derrière, ça envoie.
00:44:17 Alors lui, c'est marrant, à la différence des autres, il n'a pas de patch sur les genoux, sur les jambes.
00:44:21 Là, ici, on voit en safety, tail grab, on va dire, derrière la fixation.
00:44:28 La réception, il lui a manqué d'être beaucoup plus solide. On va le voir là, ouvrir et sur rotation.
00:44:35 C'est compliqué dans ces conditions de voir venir la réception et d'être solide.
00:44:40 Alors il s'est relevé tout de suite parce qu'on sait que dans ces cas-là, sur rotation, les articulations peuvent prendre un mauvais coup.
00:44:51 Ça a l'air d'aller pour le jeune Sud-Coréen qui a pris un coup au moral et qui va terminer très loin, forcément, dans cette finale.
00:45:00 Et du coup, Julien Vielle, Philippe Grabenforce, déjà assuré d'être en super finale.
00:45:05 Allez, Cooper Woods, l'Australien 23 ans, 48e Coupe du Monde, aujourd'hui, alors que Matt Graham n'est pas là sur cette étape georgienne.
00:45:17 Allez, double foule sur le haut, très bien exécuté, Cooper Woods.
00:45:21 Un endroit pourtant très sympathique, Bakouriani, Raphaël.
00:45:26 La Georgie en général. Allez, c'est parti sur le deuxième saut avec un gros 10'720 tail grab.
00:45:33 Il a bien tenu le grab, je pense qu'on va pouvoir le voir au ralenti.
00:45:39 Je pensais que vous alliez nous raconter vos aventures en calèche, Raphaël.
00:45:44 L'aventure en calèche, oui, de toute façon, Bakouriani, c'est le bac double foule sur le haut.
00:45:50 Je raconte quand même les bosses avant d'en parler.
00:45:52 Évidemment, évidemment.
00:45:53 Les histoires de calèche en géorgie.
00:45:55 Mais typiquement, la géorgie, ce n'est pas encore très développé au niveau des infrastructures de transport public.
00:46:02 Et du coup, dans la station de Bakouriani, pour se déplacer, typiquement, on utilise une calèche avec un cheval.
00:46:09 Ce qu'on retrouve du côté de Morzine à Boriens, on se déplace en calèche avec des chevaux dans la station.
00:46:16 Là, on le voit, on va le voir le tail grab, là, il vient bien le prendre à l'arrière.
00:46:20 Et du coup, Bakouriani, c'est ça, c'est un petit peu exotique, on va dire, pour une destination européenne.
00:46:27 J'aime ce mix que vous avez fait, transition parfaite entre la technique et la calèche.
00:46:33 C'était magnifique, Raphaël. Délicieux, délicieux.
00:46:36 Il nous reste trois skieurs à s'élancer pour cette finale. Je vous imagine parfaitement sur cette jolie petite calèche.
00:46:43 Très bien, avec votre bonnet. Tout ça est absolument délicieux.
00:46:46 71 points pour Cooper Woods. Ça ne sera malheureusement pas assez pour passer en super finale.
00:46:53 Il reste trois garçons.
00:46:55 Kozuki Sugimoto qui va rentrer en super finale. Le japonais.
00:47:00 Dans des conditions, on le rappelle, plutôt difficiles. Le ciel a au moins le mérite d'être clair.
00:47:08 Il neige maintenant, Raphaël. On est en haut de la piste.
00:47:12 Tout à l'heure, en bas de la piste, on avait l'impression qu'il pleuvait au départ de la course.
00:47:16 Nick Page, donc l'américain, 21 ans, deuxième du single d'Hydreux il y a quelques jours.
00:47:22 Deuxième de ce single, quatrième podium en Coupe du Monde à 21 ans.
00:47:27 C'est un gros espoir de cette Coupe du Monde.
00:47:30 Dispine 1080 sur le haut. Bien exécuté, belle réception, belle relance de ski.
00:47:35 Très solide sur la partie technique. Le Dispine 720 avec, je pense cette fois, un Toxic.
00:47:41 On va voir à l'intérieur. J'espère qu'on va avoir un lentille pour la différence.
00:47:45 Un temps assez bon pour Nick Page. Bon run de la part de l'américain.
00:47:51 Très peu de fautes au niveau de la technique sur cette descente.
00:47:54 Là on va voir le 1080, les trois tours désaxés sur le haut.
00:47:58 Oui, belle relance. La reprise de ski est bonne.
00:48:03 Ça se désunit un tout petit peu, mais c'est pas violent.
00:48:08 On voit là, ici à cet endroit, on a vu un petit peu, mais ça reste très propre.
00:48:13 Ici le Dispine 720 Toxic. On le voit à l'intérieur du ski à l'arrière.
00:48:17 Pas complètement sur le tail. Ici on va le voir encore mieux.
00:48:21 Ici, ça vient à l'intérieur, pas complètement attrapé le bout du ski.
00:48:25 Dans le jargon freestyle, que vous maîtrisez parfaitement.
00:48:31 Pour votre information Jean-Charles, si on vient prendre au bout du ski,
00:48:35 juste avec les doigts, ça s'appelle un blunt. Un blunt grab.
00:48:39 Un blunt grab. Vous pouvez évidemment m'expliquer l'origine de ce blunt, Raphaël.
00:48:44 Il y a beaucoup d'origines dans les mots, je ne saurais pas comment expliquer celle-là.
00:48:48 Tous les grands hommes ont leurs limites, et voici les vôtres.
00:48:51 Ici même, dans cette retransmission, Ikuma Horishima, le japonais, médaille de bronze
00:48:56 des derniers Jeux Olympiques, des favoris de cette Coupe du Monde.
00:48:59 Trois fois médaille mondiale, deux fois champion du monde.
00:49:02 C'est le sommet de cette Coupe du Monde.
00:49:05 Lui, il n'a pas sorti le grand jeu sur le premier saut avec un simple backfull.
00:49:11 Ici avec le Cork 1080, ça c'est le seul à le produire avec cet axe de rotation
00:49:17 un petit peu plus à plat, beaucoup moins désaxé, moi que j'aime beaucoup, d'autres aiment moins.
00:49:21 Mais c'est un peu plus freestyle, on va dire, un peu moins acrobatique sur ce dernier saut.
00:49:28 Ici c'est le backfull, pour l'occasion là c'est très acrobatique comme figure, et très académique.
00:49:33 Le backfull, une brille arrière.
00:49:36 Ikuma Horishima, c'est un métronome au niveau du ski.
00:49:39 Ça se désunit quasiment jamais, on voit le contact entre les deux jambes.
00:49:44 Ici c'est le Cork 1080, la tête ne vient pas passer sous le bassin.
00:49:49 Donc on n'est pas sur un axe d'e-spin, on n'est pas sur un axe de backfull,
00:49:53 on est sur un axe de Cork, ça vient s'enrouler autour du bassin.
00:49:56 Là vous l'avez bien vu, elle est grande, trois tours sur lui-même 1080.
00:50:00 C'est un très bon run de la part du japonais, à mon avis ça va venir prendre le lead assez largement.
00:50:06 Ce garçon qui a été de toutes les super finales et qui le sera à nouveau aujourd'hui.
00:50:13 Trois fois sur le podium cette saison, 15 victoires en Coupe du Monde.
00:50:17 Il est le dauphin de cet homme.
00:50:19 Michael Kingsbury qui porte une nouvelle fois le dosage.
00:50:22 Le leader de la Coupe du Monde, 80 victoires en Coupe du Monde l'an dernier.
00:50:26 Il a remporté le Gros Globe de Cristal pour la 11ème fois.
00:50:30 C'est la légende vivote du ski de boss.
00:50:32 Le backfull sur le haut, pareil, à l'image d'Horishima.
00:50:35 Lui c'est pareil, il ne sort pas le grand jeu sur le haut.
00:50:38 Un simple "backfull", une brille arrière.
00:50:41 Et lui c'est le maître d'un mot au niveau du ski, ça ne bouge pas, ça ne se désunit à aucun moment.
00:50:45 Ici le 10 spins, 1080 sur le bas.
00:50:48 Le temps est très bon pour Kingsbury qui sera de la partie.
00:50:53 On s'arrête devant, aucune erreur.
00:50:56 On n'a pas sorti encore les gros sauts du côté d'Horishima ou de Kingsbury.
00:51:01 Pas besoin j'ai envie de dire pour l'instant.
00:51:03 Et ça se voit avec le japonais au niveau des sauts, au niveau de la technique.
00:51:06 Il est devant au niveau de la vitesse.
00:51:07 Il devrait logiquement prendre la tête pour Michael Kingsbury.
00:51:12 5 courses, 5 podiums, 3 victoires pour Michael Kingsbury.
00:51:16 Qui une nouvelle fois, malgré ses 31 ans, continue de dominer ce circuit Coupe du Monde.
00:51:23 Il a plus de 100 points d'avance au classement général sur Horishima.
00:51:27 Donc lui aussi, tout comme Jacarandoni, pourrait sauter une course.
00:51:32 Si vous regardez le point de fixation du regard, c'est là où on voit aussi,
00:51:37 lorsque ça bouge et pas trop, le 10 spins, 1080, il est parfait sur le bas.
00:51:41 Petite erreur en réception, si on a quelque chose à dire là.
00:51:44 C'est pas parfaitement replaqué, 4 points.
00:51:47 On voit, il y a deux petits trucs, il faut qu'on aille bien chercher quelque chose quand même.
00:51:52 Mais sinon, c'est la ligne de regard, le regard tourné vers l'arrivée.
00:51:57 La tête ne bouge pas, tout le reste du corps vient travailler.
00:52:00 C'est juste parfait au niveau technique.
00:52:01 Et près de 80 points pour Mikael Kingsbury, qui sera, comme on s'y attendait,
00:52:08 au rendez-vous de la super finale, où l'on retrouvera avec lui Horishima,
00:52:13 le sud-ouest de la Gravenforce, Julien Vielle, le Canadien Nick Pate, l'Américain,
00:52:17 et Sugi Modo, dernier qualifié, sixième de cette finale.
00:52:22 C'est la belle langue.
00:52:45 Délicieux.
00:52:46 C'est un panorama tout à fait incroyable.
00:52:59 La production est vraiment saturée d'images.
00:53:03 Prochaines vacances d'hiver, je file réserve mes billets.
00:53:08 Géorgie direct, Bako Yannis, c'est parti.
00:53:18 Ah, on l'a redemandé.
00:53:21 Si on pouvait envoyer une lettre de réclamation.
00:53:23 La réalisation internationale nous a écoutés, Raphaël.
00:53:25 On voulait à nouveau ce magnifique panorama.
00:53:28 Il faut quand même souligner qu'on pourrait mettre la piste de boss,
00:53:31 qu'on ne voit pas foncièrement très longtemps en fond, mais non,
00:53:35 on met le magnifique panorama.
00:53:36 Ne discutez pas les choix artistiques du réalisateur de la Fédération internationale.
00:53:41 Qui sommes-nous pour juger, Raphaël ?
00:53:44 Nous, petits hommes, petits commentateurs.
00:53:46 Simple commentateur.
00:53:47 Absolument.
00:53:48 On commente.
00:53:49 Justement, on commente.
00:53:50 Commentons.
00:53:51 On commente le panorama qu'on nous a proposé.
00:53:54 Je ne critique pas, moi, je constate, Raphaël.
00:53:57 Vous savez, il y a tous ceux qui disent, moi, je ne juge pas.
00:54:00 Moi, je juge.
00:54:01 C'est parti pour la super finale avec Anassoar, l'Américaine qui sera la première à s'élancer.
00:54:09 Cette équipe américaine qui sera évidemment au rendez-vous.
00:54:13 Backflip cross sur le haut.
00:54:17 Pour l'Américaine.
00:54:20 Elles seront trois à s'élancer consécutivement.
00:54:23 Anassoar, Gaïdinkov, Ali Makouga.
00:54:25 C'est ce que j'ai dit, Anassoar accroche souvent des super finales.
00:54:28 Après, elle a du mal à aller chercher les podiums une fois qu'elle est là.
00:54:31 Elle est un petit peu limitée au niveau des sauts.
00:54:34 C'est propre.
00:54:35 Un petit backflip truck driver sur ce deuxième saut.
00:54:38 Et oui, je suis avec vous, Raphaël.
00:54:40 On est ensemble, comme disent les jeunes.
00:54:42 Petite faute.
00:54:47 Dès le départ, petite faute sur l'endroit le moins engagé au niveau technique.
00:54:51 Ça, ça va prendre quelques déductions.
00:54:53 Un backflip cross avec un petit manque d'amplitude et de dynamisme, on va dire, sur le haut.
00:54:57 Le backflip truck driver sur le bas, la spécialité d'Anassoar, bien exécutée.
00:55:01 On va le voir là au ralenti.
00:55:02 Au niveau de la technique, c'est quand même assez propre, ce qu'elle nous offre l'Américaine.
00:55:06 Ça va surfer avec la barre des 70 points.
00:55:09 Le backflip truck driver, on le répète, cette position avec les deux mains.
00:55:13 Venir à chercher les chaque côté du ski, comme si on venait prendre un énorme volant de camion.
00:55:17 D'où l'appellation truck driver, conducteur de camion, sur le nom de ce grame.
00:55:22 On a l'impression, Raphaël, que les conditions météo sont quelque peu...
00:55:27 Vous êtes sûr ?
00:55:29 Je vais dire que ça s'était plutôt dégradé.
00:55:32 Mais évidemment, les runs étant très proches, la course est la vérité d'un instant.
00:55:38 Toutes les athlètes...
00:55:39 C'est les caméras qui amplifient la météo.
00:55:42 Évidemment.
00:55:43 C'est parti pour Yann Coff.
00:55:45 On reconnaît les qualités de vitesse.
00:55:47 Le discipline 720 sur le haut, bien maîtrisé.
00:55:50 Elle a fait une grosse impression en finale.
00:55:53 Bonne reprise du ski.
00:55:55 Ça se fait brasser.
00:55:56 Là on voit, ça se désunit un peu sur le haut du corps.
00:55:58 Elle se fait beaucoup emmener par les bosses.
00:56:00 Le backflip Iron Cross sur le bas.
00:56:02 Elle a une très bonne note de vitesse.
00:56:05 On sait, Yann Coff, généralement, c'est la meilleure note de vitesse sur chaque compétition.
00:56:09 Si on regarde bien, je pense que les dernières années, c'est assez régulièrement son compte-ressort.
00:56:13 Elle qui a souvent été la dauphine de Péridlafon sur les saisons de Coupe du Monde.
00:56:21 Trois fois sur le podium du classement général.
00:56:23 Yann Coff, 27 podiums en carrière.
00:56:25 Discipline 720 bien exécutée.
00:56:28 Solide en réception.
00:56:30 Belle reprise de ski.
00:56:31 Là on voit que ça ne se désunit pas.
00:56:33 Les pieds bien serrés, les jambes.
00:56:35 Par contre, elle s'est bien fait emmener au niveau du haut du corps.
00:56:40 Le backflip Iron Cross sur le bas.
00:56:41 Belle amplitude cette fois.
00:56:43 L'Américaine qui s'assoit un tout petit peu en réception.
00:56:45 Mais elle arrive quand même à bien rester unie.
00:56:48 C'est solide.
00:56:51 Anas, alors 71 points.
00:56:57 Niveau des sauts, ça devrait être devant.
00:57:00 Niveau de la technique, peut-être aussi.
00:57:02 La vitesse est sûre.
00:57:03 Elle a émarqué 70 points sur son run de finale.
00:57:09 Et elle sera un petit peu en dessous Yael Incoff.
00:57:12 Malheureusement, elle ne pourra pas prétendre au podium.
00:57:16 À moins d'une incroyable succession d'événements malencontreux pour les skieurs qui vont s'élancer.
00:57:24 On va suivre Ali Magouga, 4ème de la finale à 20 ans.
00:57:29 Elle a fait un super run de finale.
00:57:32 Ici, une relance un peu difficile.
00:57:34 Mais bon, ça enchaîne.
00:57:35 Avec les conditions, ce n'est pas toujours facile de bien reprendre le rythme en haute humeur à la sortie du saut et de la réception.
00:57:41 En tout cas, ça se passe bien.
00:57:42 C'est propre ici.
00:57:43 Elle va nous offrir un beau 10'720.
00:57:45 Cross.
00:57:46 C'est parfait.
00:57:47 En air, c'est très bien exécuté.
00:57:50 Peut-être 2-3 petites erreurs.
00:57:52 Au niveau du temps, ça fait une belle note également.
00:57:55 On voit les 3 Américaines.
00:57:56 En tout cas, pour l'instant, ça sera un podium américain.
00:57:59 Pour le moment.
00:58:01 Derrière, il y aura les 2 Japonaises, Tomitaka Yanagimoto et l'Australienne, Jacara Anthony.
00:58:08 La championne olympique en titre et leader du classement général.
00:58:12 Ça va être un résultat intéressant pour cette jeune Américaine.
00:58:16 Je pense que c'est sa première super finale, à mon avis, également.
00:58:19 Il faut rappeler aux téléspectateurs que l'angle des caméras de la Réalisation internationale ne permet pas vraiment de se rendre compte de la pente.
00:58:29 Ce n'est pas un mur de bosses, c'est un champ de mine dans lequel ces skieurs et ces lanceurs…
00:58:35 Je ne sais pas les vitesses, mais on doit parfois taper des pentes à 40-50 km/h.
00:58:40 Sur les meilleurs, on est au-dessus de 50 km/h sur des pentes qui sont autour de 30° avec des bosses qui font quasiment 1 mètre de haut à chaque fois.
00:58:49 Il faut le voir pour comprendre au niveau technique ce qui est réalisé chaque week-end à l'écran.
00:58:57 Et si vous avez l'occasion, rendez-vous sur les étapes de Coupe du Monde françaises.
00:59:01 Il y avait l'Alpe d'Huez au mois de décembre.
00:59:05 Il y en aura d'autres.
00:59:07 Yanagimoto, la première des Japonaises à s'élancer dans ces conditions absolument exécrables.
00:59:14 Elle a fait un très beau 6'20" mute.
00:59:18 C'est clean jusqu'à maintenant.
00:59:20 Le 10-spin sur le bas.
00:59:22 Pas d'erreur.
00:59:23 Bonne reprise de ski.
00:59:24 Le ton qui va être bon également pour Yanagimoto qui avait marqué 74 points sur son round de finale.
00:59:33 Pour l'instant, Anasor qui est devant.
00:59:36 Au niveau du temps, c'était un peu derrière.
00:59:39 On va voir au niveau de la note technique.
00:59:51 C'est propre les Japonaises. J'aime beaucoup ce style au niveau du ski, au niveau des sauts.
00:59:57 C'est très compact.
00:59:58 Beaucoup de style aussi parce qu'il y a très peu de grands gabarits.
01:00:03 Est-ce qu'elle prend le grab ? On va voir peut-être au ralenti.
01:00:08 A mon avis, elle vient juste de le toucher la Japonaise.
01:00:11 En tout cas, c'est propre.
01:00:12 Première place, très belle note.
01:00:13 Ça, c'est un podium assuré.
01:00:15 C'est certain pour Yanagimoto.
01:00:18 Elle sera sur ce podium. Elle a largement amélioré son round de finale.
01:00:24 Et maintenant, l'épilogue est tout proche pour cette super finale féminine.
01:00:30 Tomitaka, sa compatriote qui a dû être motivé par ce round pour aller chercher à 23 ans son premier podium en Coupe du Monde.
01:00:37 Le backflip truck driver sur le haut.
01:00:39 Je pense qu'il n'a pas été bien tenu, bien tweaked justement.
01:00:42 Ça ramasse beaucoup au niveau du haut du corps.
01:00:46 On voit la tête qui subit un petit peu les bosses.
01:00:49 Yanagimoto qui était très propre le 10'700 avec une réception un petit peu en dessous.
01:00:56 Un temps inférieur à la compétitrice japonaise précédente qui va lui donner un point et demi en moins.
01:01:03 A mon avis, ça va venir derrière.
01:01:06 Est-ce que ça va passer devant un assort pour Inako Tomitaka ?
01:01:15 On va voir au niveau du ralenti. Là, le truck driver, il est pris quand même.
01:01:19 Pas très bien tweaked mais il est pris.
01:01:21 Ce premier podium en Coupe du Monde pour elle, ça passera par une note au-dessus de 71'18.
01:01:26 C'est la note d'Anas Sohar.
01:01:28 Et c'est tout à fait possible.
01:01:30 Il y a eu plusieurs erreurs sur la technique.
01:01:32 Et on rappelle, la technique, c'est 60% de la note.
01:01:35 On a vu quand même pas mal en difficulté Yanagimoto qui malgré son expérience...
01:01:44 Malgré son expérience parce qu'elle est plus âgée que...
01:01:48 69 points pour la japonaise.
01:01:52 Et malheureusement, ce ne sera pas aujourd'hui.
01:01:55 Elle le sait, Anas Sohar est le dosarjaune de leader de cette Coupe du Monde.
01:02:00 Il est sur les épaules de Jacques-Arnaud Antony qui fait une saison incroyable en l'absence de Périt de Laffont.
01:02:06 La championne olympique en titre vainqueur du général en 2022.
01:02:10 5 étapes, 5 podiums, 4 victoires.
01:02:14 Et on attend peut-être une nouvelle victoire en janvier.
01:02:16 Le premier saut est vraiment parfait au niveau de l'exécution.
01:02:19 Ce 10 spins 720 avec le mute grab.
01:02:22 Et justement, l'australienne...
01:02:25 Elle a plein confiance.
01:02:27 La japonaise à l'exécuter.
01:02:28 Le backflip.
01:02:29 Rayron Cross sur le bas.
01:02:30 Simple mais beaucoup d'amplitude.
01:02:32 Et le temps qui est très au-dessus de ses compétitrices.
01:02:36 Elle va être sur la première marche à nouveau.
01:02:38 Jacques-Arnaud Antony sans surprise.
01:02:40 C'est un petit peu la même mélodie qu'on vous joue depuis le début de cette saison.
01:02:46 Où elle a chuté seulement une fois.
01:02:48 Raphaël, c'était sur une épreuve de parallèle.
01:02:51 Sur le tuel du côté de Hydré en début de saison.
01:02:56 Et c'est juste parfait.
01:02:59 On le voit là au niveau du saut avec ce 10 spins 720 mute.
01:03:02 Alors il est peut-être un peu moins bien tweaké que d'habitude.
01:03:05 Reprise de boss parfaite.
01:03:08 En plein dans la ligne et dans l'axe.
01:03:10 Ça n'a pas bougé.
01:03:11 Ça ne se désunit jamais.
01:03:13 Que ce soit sur le haut du corps ou au niveau des jambes.
01:03:16 C'est techniquement parlant parfait.
01:03:18 C'est la plus propre de toutes ses filles.
01:03:21 Avec un backflip cross avec une très grosse amplitude sur le bas.
01:03:24 Ça compte beaucoup également sur la note de saut.
01:03:27 Et ça devrait logiquement prendre la tête.
01:03:31 Sans problème pour Jacara Anthony.
01:03:35 13ème victoire de sa carrière en Coupe du Monde.
01:03:38 La 5ème cette saison pour elle.
01:03:41 Qui a ce soir encore un peu plus sa nomination sur cette Coupe du Monde.
01:03:44 Elle est plus que jamais la favorite pour aller chercher un 2ème gros Globe de Cristal.
01:03:50 On parle de Sandra Nassloun qui enchaîne les victoires en ski cross.
01:03:58 Qui a eu un peu de problème ces derniers temps.
01:04:01 C'est du même akabi, c'est du même niveau.
01:04:03 C'est quelqu'un qui va dominer clairement la saison.
01:04:06 Elle n'est pas non plus ultra dominatrice au point d'être intouchable.
01:04:10 Elle est à 2 points devant la japonaise.
01:04:13 Mais de ce qu'on voit au niveau des sauts, il y a le niveau.
01:04:16 C'est au niveau du ski.
01:04:18 Elle fait la différence vitesse, technique.
01:04:20 Ce combo là, c'est ce qui la met devant.
01:04:22 Et qui lui permet de régulièrement remporter les compétitions ces derniers temps.
01:04:27 4ème podium en Coupe du Monde pour Yanagi Moto.
01:04:31 La japonaise de 22 ans.
01:04:33 Le premier...
01:04:36 Non pardon, le 3ème déjà cette saison pour la japonaise.
01:04:41 Qui va être évidemment à suivre tout au long de cette saison.
01:04:44 C'est la meilleure saison de sa carrière.
01:04:47 Et puis Anna Sohar.
01:04:49 Ce n'est pas surprenant.
01:04:50 Elle est sur le haut du panier au niveau des sauts cette année.
01:04:53 Rino Yanagimoto.
01:04:55 Elle accroche clairement à Jacarandoni.
01:04:58 Qui est la seule pour l'instant à fournir ce type de figure.
01:05:01 Et la japonaise, c'est ce qui lui permet d'accrocher le bon wagon.
01:05:05 Au niveau du ski, au niveau des sauts.
01:05:07 Alors c'est super pour commencer le week-end à Bakuriani, Raphaël.
01:05:15 C'est super.
01:05:17 Au niveau de la météo, c'était compliqué.
01:05:19 Mais on commence bien le week-end.
01:05:21 Je suis vraiment heureux de la manière dont j'ai pu skier.
01:05:23 Tout le monde a vraiment bien skié.
01:05:25 C'était difficile pour tout le monde, mais je suis content.
01:05:27 Félicitations Raphaël pour cette traduction tout à fait sincère.
01:05:32 Et puissante.
01:05:49 Tu crois qu'il nous enregistre en vidéo commentateur des fois ?
01:05:53 Merci.
01:05:56 C'est parti pour le week-end.
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01:07:03 C'est parti pour la super finale masculine.
01:07:06 Kosuke Sugimoto pour aller chercher son deuxième podium au coup du monde.
01:07:10 Ce sera compliqué puisqu'il y a son compatriote Horishima.
01:07:13 Il y a également Michael Kingsbury qui sera le dernier à s'élancer.
01:07:17 Il s'est un petit peu manqué sur ce premier saut.
01:07:19 Il a voulu je pense grabber.
01:07:21 Grosse faute technique sur le bas.
01:07:23 Et le backflip Iron Cross.
01:07:25 Il est sorti un petit peu de l'axe sur le bas.
01:07:27 C'est difficile jusqu'en bas pour lui.
01:07:30 Ça tire les jambes sur les boss.
01:07:35 Ce n'est pas facile au niveau physique.
01:07:37 On a du mal à l'air.
01:07:39 Il a l'air peut-être même voir blessé le japonais.
01:07:42 On va voir.
01:07:44 Juste avant le saut sur le bas, il a eu une accroche dans les boss.
01:07:49 Ici, un 10'720.
01:07:52 Mal grabbé je dirais.
01:07:54 La première faute.
01:07:56 Il a eu ses accroches tout le long.
01:07:58 Ça tape dans les genoux.
01:08:00 Les articulations prennent cher.
01:08:02 Juste avant le saut, il y a une faute ici.
01:08:04 Ça lui a sorti le genou.
01:08:06 Le backflip Iron Cross bien maîtrisé.
01:08:10 Matt dans ces conditions, il parvient à se réceptionner plutôt bien.
01:08:14 Il a un truc au genou droit.
01:08:16 On le voit là, il met tout le poids sur le genou gauche.
01:08:18 Il y a eu une faute sur la boss avec le même genou droit sur le haut.
01:08:22 Là, il n'a pas pu freiner.
01:08:24 Il y a plein de choses.
01:08:27 Les deux genoux.
01:08:29 Il boite un peu là, malheureusement Sugimoto.
01:08:32 Il faut expliquer que les genoux sont vraiment l'articulation la plus touchée dans le ski de manière générale.
01:08:41 Mais en effet, dans le ski de boss encore plus.
01:08:43 Les talons, les talonnades, bien sûr, très fréquentes en ski de boss.
01:08:50 On va enchaîner avec le jeune américain Nick Page qui a déjà une victoire en Coupe du Monde à son actif à 21 ans seulement.
01:09:00 Deuxième du single d'Hydreux cette saison et un garçon qui s'affirme de plus en plus sur cette Coupe du Monde.
01:09:05 Nick Page très jeune l'américain, mais déjà beaucoup de départs.
01:09:08 Il a déjà une assez forte expérience du circuit.
01:09:13 Là sur le haut avec le 10'80.
01:09:15 Quelques petites fautes techniques.
01:09:17 Ça s'est désuni un peu au niveau du ski.
01:09:19 Et le 720 avec le tailgrab sur le bas.
01:09:22 Bon temps pour l'américain Nick Page qui va s'assurer d'un très bon résultat.
01:09:30 Pour lui qui manque encore de régularité en super finale.
01:09:33 On n'arrête pas de répéter ça, mais ceux qu'on retrouve devant lui.
01:09:37 Pas pour Julien Vielle ou Philippe Gravenforce, mais plutôt pour Ikuma, Orichima et bien évidemment Michael Kingsbury.
01:09:45 La régularité, on sait ce qu'on doit fournir à chaque course pour être garantie.
01:09:51 Là on l'a vu, se désunir un peu sur les bosses.
01:09:54 Pas mal de petites fautes au niveau technique.
01:09:56 Cette régularité on la care avec l'expérience, avec le fait d'enchaîner cette super finale.
01:10:01 D'apprendre à gérer ces trois runs consécutifs.
01:10:04 Parce qu'on le rappelle, il y a un run de qualification, un run de finale à 16, un run de super finale.
01:10:08 Il faut savoir gérer ces ressources physiques, surtout dans des conditions météo pas toujours évidentes.
01:10:15 Des conditions parfois changeantes également.
01:10:17 On est dans un sport outdoor.
01:10:19 Vous qui aimez les anglicismes, mon cher Raph.
01:10:22 Ça vient prendre la tête Nick Page.
01:10:24 73 points.
01:10:26 Et là encore, on a le point de vue des skieurs.
01:10:32 Vous vous rendez compte de l'inclinaison de la pente et malheureusement des conditions météo également.
01:10:36 Julien Vielle, le jeune Canadien qui s'élance.
01:10:40 Là au niveau du ski, c'est vraiment très très bon ce qu'il fournit Julien Vielle.
01:10:47 L'image du Canada, c'est beaucoup basé sur la justesse technique.
01:10:53 Des sauts bien exécutés, quelques petites erreurs quand même.
01:10:57 Un temps par contre assez moyen.
01:11:00 On s'est beaucoup focalisé sur la technique.
01:11:02 Il y a moins d'erreurs dans ce ski que Nick Page.
01:11:05 Au niveau de la vitesse, on perd quasiment 2 points d'entrée de jeu.
01:11:09 Et au niveau des sauts, ça se vaut.
01:11:12 Donc tout va se jouer encore une fois sur la technique.
01:11:14 À quoi on pourrait comparer l'effort énergétique d'un run de ski de boss Raphaël ?
01:11:20 Pour bien comprendre la difficulté d'enchaîner justement.
01:11:23 Par rapport à un sport plus classique ?
01:11:25 Oui.
01:11:26 Un 400 mètres ?
01:11:27 Non, mais un sprint en vélo.
01:11:30 D'accord.
01:11:31 Donc l'effort énergétique et tout.
01:11:34 En fait, c'est très dense le run.
01:11:38 Il n'est pas long.
01:11:39 On a beaucoup d'impact physique.
01:11:41 Donc on contracte beaucoup aussi toute la muscularité.
01:11:44 Un round de combat de boxe peut-être ?
01:11:47 C'est plus long un round de combat de boxe.
01:11:49 C'est plus long, mais ce que je veux dire c'est…
01:11:50 Tout dépend de… Je peux vous en parler ?
01:11:52 De comment ça se passe, ça peut être très long.
01:11:54 Le ressenti peut être très long.
01:11:56 Je ne sais pas comment dire, mais sur l'intensité…
01:11:58 Peut-être pas sur un combat de boxe, mais…
01:12:00 Ça demande énormément d'énergie sur quelque chose de très court.
01:12:03 Et sur un sprint en vélo, c'est pour être…
01:12:05 Oui, je pense que la comparaison est intéressante.
01:12:07 Et du coup, ça permet aussi de se rendre compte de la difficulté d'enchaîner la run.
01:12:11 Et on a l'attitude en plus.
01:12:12 Avec la même justesse.
01:12:13 En effet, Philippe Gravenforce, le Suédois,
01:12:16 qui s'élance en l'absence de Walter Walberg.
01:12:19 Philippe Gravenforce, régulier également.
01:12:22 Ça, c'est l'école suédoise en finale.
01:12:24 On ne réfléchit pas trop.
01:12:25 On y va à fond.
01:12:26 On lâche tout.
01:12:27 Je pense qu'au niveau de la vitesse, c'est celui qui est visuellement qui envoie le plus.
01:12:30 Le 1080, grosse amplitude sur le bas.
01:12:33 La réception est bonne.
01:12:34 La reprise de ski très fluide.
01:12:35 C'est le deuxième temps au niveau de la vitesse.
01:12:39 Et encore une fois, cette tournée masculine est tellement dense.
01:12:43 Avec les Kingsbury, les Orishima.
01:12:45 Aujourd'hui, Walter Walberg n'est pas là.
01:12:47 Matt Graham, également l'Australien, n'est pas là.
01:12:50 Il y a peut-être aussi une ouverture pour ce type de profil, pour ces garçons qu'on voit.
01:12:56 Ben Cavec, malheureusement, il est là aussi.
01:12:59 Il y avait une ouverture pour Ben, malheureusement, qui a commis une erreur,
01:13:03 qui est sortie de sa ligne de boss et qui n'a pas terminé son run.
01:13:06 Clairement, Orishima et Kingsbury sont au-dessus, à l'image de ce que Anthony Jacara et la japonaise Yanogi Moto ont pu fournir.
01:13:15 Elles sont largement au-dessus aujourd'hui.
01:13:16 C'est un petit peu ça, Orishima, Kingsbury, par rapport aux autres.
01:13:19 Mais ils viennent un petit peu se faire embêter sur certains moments.
01:13:25 On l'a vu du côté de la Puy de l'Oise en dual la semaine dernière.
01:13:28 C'était deux Suédois en finale et deux Canadiens en petite finale.
01:13:33 On attend de la note.
01:13:35 Pour l'instant, Nick Page est à 73,42, précisément.
01:13:40 Et c'est là que se trouve cette place sur le podium.
01:13:44 Là, il prend la tête.
01:13:46 C'est bon, podium assuré pour Philippe Gravenforce.
01:13:49 Et il le sait.
01:13:51 Ça va être son premier podium, je pense, en Pouy du Monde, si je ne me trompe pas, Gravenforce.
01:13:55 Le quatrième pour ce garçon qui était déjà troisième sur le single d'Hydreux.
01:14:00 Deuxième podium consécutif.
01:14:02 On va suivre évidemment avec attention le run d'Ikuma Orishima, médaille de bronze des derniers Jeux Olympiques.
01:14:09 Deux fois champion du monde en 2017.
01:14:11 Trois podiums cette saison, deuxième du classement général derrière Kingsbury.
01:14:14 C'est le double full en haut.
01:14:16 On sort l'artillerie lourde du côté d'Orishima avec la double vrille arrière sur le premier saut.
01:14:22 Au niveau de la technique, ça ne se désunit pas.
01:14:24 C'est très régulier, ça va vite.
01:14:26 Et le 10 spins, 1080, cork 1080 plutôt, avec Orishima sur le bas.
01:14:31 C'est un temps assez moyen.
01:14:33 Ce n'est pas le meilleur temps de vitesse, mais ça reste dans la logique et dans la lignée de ce que les autres ont pu fournir jusqu'à maintenant.
01:14:40 On va voir, ça devrait logiquement passer devant Philippe Gravenforce.
01:14:45 C'est ça qui est intéressant.
01:14:46 Il faut bien comprendre que les skieurs ont plusieurs options techniques en fonction de la compétition, de sa progressivité.
01:14:54 On ne va pas sortir les grosses figures les plus difficiles d'entrée.
01:14:57 On va gérer ses ressources et on va aussi parfois adapter en fonction de l'adversité, Raphaël.
01:15:02 En plus, quand on est régulier comme le sont Orishima et Kingsbury, on sait qu'on va avoir ce saut.
01:15:10 Il y a la différence de certains autres qui vont dire "je vais essayer de le mettre là parce que je pense que je peux".
01:15:15 Eux, dans leur tête, c'est "je l'ai, donc je peux y aller avec".
01:15:18 Et c'est ça qui fait la grosse différence aussi au niveau de la régularité sur ces deux garçons.
01:15:23 Un petit terrain sur la réception un peu en avant.
01:15:27 On me demande souvent pourquoi on fait des petits virages sur le bas alors qu'il n'y a plus de boss.
01:15:34 C'est pour marquer l'aspect technique jusqu'en bas de la course.
01:15:38 On va attendre la score, mais ça devrait prendre logiquement la tête.
01:15:43 77 points pour Orishima qui sera sur le podium pour la quatrième fois cette saison.
01:15:51 Il va confirmer sa place de dauphin au classement général.
01:15:55 36ème podium en Coupe du Monde pour lui et peut-être une victoire si jamais cet homme, Michael Kingsbury,
01:16:02 la légende vivante de la discipline, champion olympique, 8 fois champion du monde et vainqueur 11 fois du classement général.
01:16:12 On va voir si lui aussi est. Non, lui reste sur le simple backfool sur le haut.
01:16:17 Je pense qu'il ne se dit pas besoin, à la vue des notes, d'aller chercher les gros sauts pour l'instant.
01:16:23 Et puis ça va vite, pas d'erreur. Très propre.
01:16:26 2081. Petite erreur en réception quand même pour Kingsbury.
01:16:32 Ça se voit au niveau de la vitesse, c'est à 0,05 équivalent à Orishima.
01:16:38 Au niveau des sauts, j'ai envie de dire petit avantage au japonais puisque lui, il a fourni un double foule sur le haut.
01:16:45 Donc voilà, ce n'est pas des notes non plus exceptionnelles.
01:16:48 14,53 en air, c'est sur les sauts. 47,50. De toute façon, la différence, elle se fait toujours ici.
01:16:54 On va voir tout de suite si le Canadien va remporter une nouvelle fois cette Coupe du Monde de Bako Riani devant Orishima.
01:17:06 5 cours, 5 podiums, 3 victoires pour Michael Kingsbury à chaque début de saison.
01:17:12 La même question, va-t-il continuer de dominer à 31 ans ? Il est encore là, il est toujours là.
01:17:18 Il est lancé vers une quatrième médaille olympique. Il sera évidemment, on l'espère, de la partie en 2026.
01:17:27 Quelle longévité incroyable et on voit cette petite faute à laquelle il ne nous a pas habitués.
01:17:34 C'est le genre de garçon qui a longtemps annihilé la concurrence et banalisé presque la performance.
01:17:42 Il est troisième aujourd'hui, Michael Kingsbury qui va garder son dosar jaune de leader, mais qui a pêché sur les sauts.
01:17:52 Et sur cette deuxième réception, petit accrocs et grosse surprise pour Michael Kingsbury.
01:18:00 C'est Orishima qui l'emporte, le Japonais.
01:18:05 C'est sûr, la note de saut, il a perdu un point par rapport au Japonais. On l'a vu avec cette réception.
01:18:11 C'est surtout sur la note technique, il perd 4,5 points sur la note technique. C'est assez rare.
01:18:17 On l'a vu être un petit peu moins pressé, un petit peu moins fluide, même si visuellement à l'écran, ça paraissait tout rapide, tout bon.
01:18:24 Mais on l'a vu un peu heurter le Canadien. Comme quoi, il n'est pas imbattable, on ne l'a jamais dit non plus.
01:18:31 Mais sa régularité s'effrite de temps en temps.
01:18:34 Et comme Orishima qui l'emporte, 16ème victoire en Coupe du Monde pour ce garçon.
01:18:39 Philippe Gravenfortz qui lui confirme ses prédispositions à 19 ans, 4ème podium en Coupe du Monde.
01:18:46 Et puis Kingsbury qui complète ce podium, 121ème podium en Coupe du Monde.
01:18:53 Performance sensationnelle, les chiffres sont stratosphériques pour le king, le roi du Skid Boss.
01:19:00 Merci beaucoup Raphaël Regaideny, c'était un plaisir de vivre.
01:19:04 Et on se retrouve demain à 10h30 sur les antennes de l'équipe live pour le Parallèle.
01:19:08 Merci à tous, très belle journée sur la chaîne de l'équipe.
01:19:12 On a Orishima, on a Ikuma, une performance phénoménale, surtout avec ce grand tournoi final.
01:19:18 C'était assez pour gagner le top et gagner la compétition d'ouverture ici à Bakuryani.
01:19:23 Je crois que c'est un très bon moment pour vous.
01:19:26 Oui, c'est très agréable d'avoir gagné.
01:19:30 Je voulais mettre mon cocktail plus haut, mais je n'ai pas réussi.
01:19:37 J'ai fait ça en bas, donc je vois que Kingsbury va être plus haut, et seuls deux.
01:19:46 Mais ce cours sera difficile à faire parfait, donc je suis content de gagner cette fois. Merci.
01:19:54 Oui, on a vu que beaucoup de gars ont du mal, donc félicitations à Ikuma, c'était une très belle performance.
01:19:58 Merci à tous, à tous.
01:20:00 Merci à tous, à tous.
01:20:03 Merci à tous, merci à tous.
01:20:05 Merci à tous, merci à tous.
01:20:07 Merci beaucoup.
01:20:09 Merci.
01:20:11 Au revoir.
01:20:14 Au revoir.
01:20:15 Au revoir.
01:20:16 Au revoir.
01:20:18 Au revoir.
01:20:19 Au revoir.
01:20:21 Au revoir.
01:20:23 Au revoir.
01:20:25 Merci.
01:20:27 Merci.
01:20:28 Merci.
01:20:30 Merci.
01:20:32 Merci.
01:20:34 Merci.
01:20:36 Merci.
01:20:37 (Bruits de la foule)
01:20:40 (Bruits de la foule)
01:20:43 (...)
01:20:52 (Bruits de la foule)
01:20:55 (Musique pop)
01:20:59 (Bruits de la foule)
01:21:02 (Bruits de la foule)
01:21:05 (...)
01:21:18 -Signalez.
01:21:19 (Propos inaudibles)
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