Achat-vente de données bancaires, impression de fausses cartes bancaires, fabrication de faux billets : Florent Curtet a flirté des années avec l’illégalité. Génie de l’informatique dès le plus jeune âge, il a plongé dans les tréfonds d’Internet à l’adolescence avant de se repentir quelques années plus tard. Pour Yahoo, le trentenaire a accepté de se livrer sur son histoire, revenant notamment sur son basculement progressif dans la cybercriminalité et sur sa reconversion en “white hat”, un hacker éthique.
Comme le rappelle le gouvernement sur son site Internet, l’utilisation des outils numériques ne cesse de croître et de se diversifier. Une intensification des usages qui représente pour les cybercriminels une opportunité de développer leurs attaques. Alors pour se protéger au mieux face à ces risques, il est par exemple conseillé de protéger ses accès avec des mots de passe solides, de sauvegarder ses données régulièrement, d’appliquer les mises à jour de sécurité dès lors qu’elles sont proposées, d’utiliser un antivirus ou encore de télécharger les applications uniquement sur les sites officiels.
Comme le rappelle le gouvernement sur son site Internet, l’utilisation des outils numériques ne cesse de croître et de se diversifier. Une intensification des usages qui représente pour les cybercriminels une opportunité de développer leurs attaques. Alors pour se protéger au mieux face à ces risques, il est par exemple conseillé de protéger ses accès avec des mots de passe solides, de sauvegarder ses données régulièrement, d’appliquer les mises à jour de sécurité dès lors qu’elles sont proposées, d’utiliser un antivirus ou encore de télécharger les applications uniquement sur les sites officiels.
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00:00 Moi j'ai été un hacker non éthique pour notamment, je pense, pour m'attacher à certaines amitiés à l'époque de l'école, du collège, du lycée,
00:10 pour frimer, pour avoir le frisson interdit, l'adrénaline.
00:13 Je n'étais pas du tout dans une démarche d'entreprise pérenne, j'étais dans une démarche de flambe.
00:21 En one shot je faisais parfois 20, 30, 40, 50 000 euros.
00:26 J'ai gagné cet argent en début par la vente de cartes de crédit en ligne, c'est-à-dire des cartes de crédit qui avaient été piratées dans des bases de données.
00:34 Puis après j'ai fabriqué moi-même mes propres cartes de crédit.
00:38 Je me suis essayé après un petit peu à la falsification de billets.
00:42 Aujourd'hui je suis ce qu'on appelle un hacker éthique, je fais du pen-test, c'est-à-dire que les sociétés me mandatent une mission de test d'intrusion.
00:53 Et j'ai cofondé Hacker Sans Fin de Care, qui est une jeune ONG qui a pour vœu d'aider les toutes petites structures qui n'ont pas eu assez d'argent pour sécuriser leur système d'information.
01:08 Et aussi on est en backup sur tout ce qui est du cyber harcèlement, qui est malheureusement très en voie quand on fait du renseignement aussi.
01:17 J'ai été approché par la dégestion. Les attaques c'est tout le temps, les rançons, les paralysies, ça fait une perte d'exploitation énorme pour la France.
01:25 Ça met des gens sur le carreau au niveau de leur travail, ça met des gens au chômage, ça pousse au suicide.
01:29 Donc ce suicide ?
01:30 [BIP]