• il y a 2 ans
Présent à l'Assemblée nationale, le député Renaissance Louis Marguerite s'est exprimé sur le projet de loi immigration, rapportant qu'«il y a eu un accord sur la régularisation, au cas par cas, des travailleurs dans les métiers en tension» parmi les avancées du jour.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Écoutez, des informations dont nous disposons,
00:03 les discussions continuent à avancer.
00:04 Il y a eu notamment un accord sur la régularisation
00:09 au cas par cas des travailleurs dans les métiers en tension.
00:12 Vous savez, c'est un point qui avait fait beaucoup de débats
00:15 ces dernières semaines et ces derniers mois.
00:17 Donc voilà, on se parle encore sans doute
00:18 de quelques heures de discussion
00:21 sur la totalité des 90 articles,
00:23 puisque c'est le texte du Sénat
00:24 qui comportait ce nombre d'articles-là.
00:27 Donc ça avance, ça avance.
00:29 Et en tout cas, on est raisonnablement optimistes
00:31 sur notre capacité à obtenir un accord sur un texte
00:34 qui, finalement, sera évidemment un peu différent
00:36 de celui que nous aurions eu s'il n'y avait pas eu,
00:39 j'allais dire, une motion de rejet,
00:40 s'il n'y avait pas eu tous les épisodes qu'on a connus.
00:44 Mais en tout cas, il faut aboutir à un accord,
00:46 et c'est ce que nous nous employons à faire.
00:48 -Evidemment, les commentateurs disent
00:49 que vous avez laissé beaucoup de champs au LR.
00:51 En gros, ils ont obtenu tout ce qu'ils voulaient.
00:54 Vous craignez pas de demain, lors du vote,
00:56 des risques d'éfection dans vos rangs
00:59 de la part de certains de vos députés
01:02 qui catapulteraient complètement,
01:04 qui feraient voler en éclats cette majorité ?
01:07 -Non, d'abord, parce que dans une négociation,
01:11 c'est jamais simple.
01:12 Des négociations, c'est des compromis.
01:14 Il y a des compromis qui sont plus ou moins difficiles à accepter.
01:16 Moi, je comprends que certains se posent des questions.
01:18 C'est normal.
01:19 Et encore une fois, je ne suis pas en train de vous dire
01:21 que le texte sera identique.
01:22 On n'a pas dit oui au LR,
01:24 et sans doute qu'eux aussi considèrent
01:25 qu'ils ont aussi concédé des choses.
01:27 Je rappelle quand même l'interdiction des mineurs
01:29 dans les centres de rétention administrative.
01:31 On a aussi 2 dispositions sur lesquelles on a tenu.
01:33 Pas de préférence nationale, c'est très important,
01:35 parce que c'est quelque chose
01:36 sur lequel nous, toute la majorité, nous tenons.
01:39 Donc je pense que voilà, les concessions réciproques,
01:41 on a toujours l'impression qu'on a conservé l'essentiel
01:43 et qu'on a concédé l'accessoire.
01:45 Je pense que chacun doit se retrouver à la fin.
01:47 Donc que les choses soient pas simples pour certains, sans doute,
01:50 mais moi, je suis assez confiant sur nos capacités, à la fin,
01:53 à faire jouer la solidarité collective,
01:55 parce qu'au fond, ce qui compte, c'est d'avoir un texte,
01:57 d'avoir un texte le plus équilibré possible,
02:00 même s'il est un peu différent de celui que nous aurions eu
02:01 si nous avions eu à nouveau un examen normal,
02:04 qui aurait été souhaitable, je le rappelle.
02:05 Si on n'a pas de débat, c'est à cause de ceux qui se sont ligués
02:07 alors que tout oppose.
02:08 C'était la semaine dernière.
02:10 Donc bien sûr que ça peut susciter débat.
02:12 On l'a eu ce matin en réunion de groupe,
02:14 mais je crois que tout le monde se retrouvera à la fin sur ce texte.
02:16 Et en tout cas, moi, je souhaite qu'on puisse le voter largement.
02:19 -Bon, juste, je voudrais revenir sur un point.
02:22 Vous dites pas de préférence nationale
02:24 et vous en êtes satisfait.
02:26 C'était ce que disait aussi l'exécutif.
02:27 Il disait "Nous, on ne veut pas entendre parler de ça".
02:29 Mais de fait, sur les prestations sociales,
02:31 vous avez quand même lâché du lest à ce que voulaient les Républicains.
02:35 -Sur ce point-là, d'abord, il faut savoir
02:39 que ce n'est pas quelque chose de nouveau,
02:40 c'est quelque chose qui existe.
02:41 Notamment, les détenteurs du RSA,
02:43 il y a une durée de présence sur le territoire français.
02:46 Je précise aussi que sur un certain nombre de prestations,
02:48 c'est le cas aussi de Français qui étaient à l'étranger,
02:51 qui, lorsqu'ils reviennent sur le territoire national,
02:53 il y a un temps, ce qu'on appelle une période de carence,
02:55 c'est-à-dire un temps où vous n'êtes pas forcément couvert
02:57 pour vos frais médicaux, etc.
02:58 Donc tout ça, d'ailleurs, un n'est pas nouveau.
03:00 Nous, nous faisons une différence
03:02 entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas.
03:04 C'est pour ça que nous prévoyons,
03:05 notamment sur les allocations familiales,
03:06 une durée plus rapide,
03:08 à partir duquel on octroie les allocations familiales
03:11 pour ceux qui travaillent, parce que nous,
03:12 nous souhaitons valoriser le travail.
03:15 Et voilà, donc c'est cette différence que nous faisons.
03:17 Donc je dis pas que le débat est simple.
03:18 Et encore une fois, je peux comprendre
03:20 les interrogations des uns et des autres,
03:21 mais à la fin, il faut savoir conclure ce texte.
03:23 Donc voilà, si à la fin, c'est le point d'équilibre,
03:25 je pense que c'est là-dessus qu'il faut aller.
03:27 (Générique)
03:30 ---

Recommandations