• l’année dernière
Après une première partie où Joé Bédier est revenu sur son arrivée à la tête de St-André, le maire de la capitale économique de l'Est aborde dans cette seconde partie ses ambitions pour la commune. Fière de sa culture tamoule, "la capitale malbar" de l'île souhaite s'appuyer sur sa richesse cultuel et culturelle pour devenir un pôle touristique majeur à l'échelle régionale, tout en renforçant ses liens avec le sous-continent indien.

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Transcription
00:00 En tant que maire, moi je me posais des questions. Quels sont nos atouts ? Il n'a pas fallu réfléchir
00:11 longtemps. On a des atouts à Saint-André, puisqu'on a une communauté de tamous qui est nombreuse.
00:18 Et moi je veux vendre ce que j'ai et non pas ce que je n'ai pas. Donc à partir de là,
00:23 on a construit une réflexion autour de ces thématiques. D'où l'idée de lire ici,
00:32 l'Institut Régional de la Culture et de l'Entraînement Indien. Parce que quand on met
00:40 en place cet outil, c'est différent par exemple de l'événement du Tipo Valley,
00:45 qui est un bel événement qui attire beaucoup de monde. Mais le soir du Grand Défilé,
00:50 le lendemain, il n'y a plus rien. Il fallait continuer ce travail. Parce que dans cette
00:55 optique, moi je vois surtout le développement touristique aussi. Parce que moi je veux partager
01:01 toute cette culture, ce qu'on vit ici à Saint-André, avec ces touristes qui viennent d'Europe. Et
01:08 leur proposer, puisqu'on aura bientôt un hôtel de 85, leur proposer une venue avec
01:17 tout ce que je vous dis comme atout, mais aussi un petit package, et pourquoi pas avec
01:26 un petit train qui emmènera ces touristes vers les lieux touristiques avec un guide.
01:33 C'est comme ça qu'on envisage l'avenir. C'est hyper important. Parce que si on n'envisage
01:39 pas ça comme ça, ça veut dire que rien ne se passe. Alors que touristiquement parlant,
01:44 je vous dis franchement, on a une montagne, on a une richesse de belles choses qu'on doit
01:51 partager. Moi je travaille aussi avec la Fédération, et dans la construction de l'IRSI, j'ai
02:02 envie de vous dire, mon rêve, mais j'espère que ce sera une réalité, de se faire rencontrer
02:09 le président français. Pourquoi pas avec le premier ministre, ou à défaut un ministre
02:15 français, une haute personnalité indienne, ici à Saint-André, parce qu'il faut créer
02:24 ces liens avec l'Inde. On est dans la zone, et il n'est pas normal qu'aujourd'hui, ce
02:29 n'est même plus un pays émergent, c'est une puissance économique, et on doit tisser
02:34 ces liens avec ce pays, notamment dans le cadre des universités, des échanges qu'on
02:41 peut avoir. C'est hyper important, parce qu'on a trop souvent tendance à croire que les
02:47 liaisons qu'on doit avoir, c'est via l'Europe, alors qu'autour de nous, on a plein de belles
02:53 choses aussi avec qui on doit entretenir des belles relations.
02:57 [Musique]

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