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Après trois semaines de procès, le verdict de la cour d'assises des Hauts-de-Seine qui juge Monique Olivier pour complicité dans les enlèvements et meurtres de Marie-Angèle Domèce, de Joanna Parrish et d'Estelle Mouzin, est attendu ce mardi après-midi.

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Transcription
00:00 Sa dernière déclaration, Monique Olivier la fait sans regarder les familles d'Estelle Mouzin, Angèle Domech et Johanna Parich.
00:07 "Je confirme ce que j'ai dit et je regrette tout ce que j'ai fait", dit-elle.
00:11 "Je demande pardon à la famille des victimes tout en sachant que c'est impardonnable ce que j'ai fait".
00:16 Pour son avocat, peu importe la portée de ces mots sur l'issue du procès.
00:21 "Elle parle par des mots simples, sujet, verbe, complément, exprime des regrets qu'on veut ou pas entendre.
00:27 Face aux victimes, est-ce que ça a vraiment quelque chose d'important comme message transmis ?
00:32 Voilà, c'est surtout pour elle. Je trouve qu'exprimer des regrets, c'est déjà quelque chose d'important.
00:37 C'est qu'elle ne revendique pas les crimes qui ont été commis par Michel Fourniret.
00:40 Je ne pense pas que Michel Fourniret aurait pu exprimer des regrets. Voilà la différence essentielle pour moi".
00:44 Pour les partis civils, cette dernière déclaration de Monique Olivier n'est pas l'essentiel.
00:48 Elle voit dans ce procès l'espoir de réparer des années de souffrance après une bataille de chaque famille
00:53 pour que les enquêtes progressent et que la justice passe.
00:56 "Il a fallu des recours, attaquer l'Etat pour faute, saisir la Cour européenne des droits de l'homme
01:03 pour que nous obtenions ce procès.
01:05 Notre satisfaction, c'est qu'aujourd'hui, Monique Olivier a été contrainte de rendre des comptes.
01:09 Il manque Michel Fourniret dans le boxe. C'est aussi une des conséquences des errements de la justice.
01:15 Il ne sera pas jugé pour ces trois crimes alors qu'il est l'auteur principal de ceux-ci".
01:20 Hier, les avocats généraux n'ont pas vu en Monique Olivier une simple complice de Michel Fourniret.
01:25 "Vous êtes auteur du choix de vous taire", ont-ils déclaré.
01:28 Ils ont requis la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.

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