Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités reviennent sur le témoignage de Claire, violée au Champ-de-Mars.
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00:00 [Musique]
00:09 Punchline, Laurence Ferrari sur Europe 1
00:12 [Musique]
00:17 18h18, on se retrouve en direct dans Punchline sur CNews et sur Europe 1
00:21 avec nos invités. On va écouter un témoignage, celui de Claire, elle a 26 ans.
00:26 Elle a été violée il y a un mois dans le centre de Paris, dans le quartier chic du 8e arrondissement
00:31 par un étranger sous OQTF. Écoutez ce témoignage parce qu'il est très fort, il nous est résumé par Thibault Marcheteau.
00:38 Le 11 novembre dernier, en fin d'après-midi, Claire va faire des courses dans son quartier du 8e arrondissement de Paris.
00:45 En rentrant dans le hall de son immeuble, elle est suivie par un individu qui se jette sur elle.
00:50 Je me dis tout simplement qu'il va voler mon sac et mon téléphone et que ça finira là. Sauf qu'il m'a fait comprendre qu'il voulait beaucoup plus.
00:58 Je me suis débattue, sauf que je voyais qu'en fait il m'y tranglait de plus en plus et qu'il allait vraiment, je pense,
01:04 enfin il était vraiment capable de me tuer, je le sentais vraiment très dangereux. Donc, juste je me suis dit qu'il fallait que je fasse ce qu'ils disent
01:12 parce que sinon j'allais mourir. Et entre le choix de se faire tuer ou de se faire violer, je préférais garder ma vie et gagner du temps.
01:22 Donc, enfin, je me suis complètement dissociée de mon corps et j'ai fait ce qu'il m'a dit de faire.
01:27 Après 30 minutes d'un calvaire sans nom, une voisine sort enfin de son appartement. L'individu, lui, prend la fuite.
01:34 Une heure plus tard, un homme qui correspond au signalement donné par Claire est interpellé sur les Champs-Elysées.
01:39 Il est également soupçonné d'avoir commis une autre agression sexuelle dans la journée.
01:43 Celui-ci était pourtant dans l'obligation de quitter le territoire français.
01:48 Je suis très en colère parce que comme c'était un profil soumis sous OQTF, je me rends compte que si l'État français avait bien fait son travail,
01:58 peut-être que ça ne serait pas arrivé.
02:00 Claire entame à présent une lente reconstruction. Elle affirme vouloir continuer à prendre la parole pour, dit-elle, faire de la prévention auprès de toutes les femmes.
02:08 Et on salue le courage de Claire qui dit de façon très digne que si l'État français avait fait son travail, François Puponi,
02:16 cet homme ne serait pas sur le sol français et il ne m'aurait pas violée.
02:20 Et ça, c'est une réalité intangible.
02:22 Elle a raison. Et on est incapable de faire respecter la loi.
02:25 Et donc on laisse des dizaines de milliers d'OQTF en toute liberté, en violation de la loi, commettre pour certains des délits ou des actes odieux comme cela.
02:34 C'est la réalité. Et c'est ça qu'on espère tous qu'un texte pourrait sortir.
02:38 Mais quelle solution demain ?
02:40 Puisque l'on sait très bien que les pays chez qui on doit les renvoyer n'en veulent pas,
02:44 qu'on n'est pas capable de les incarcérer pour les garder en rétention administrative pour les renvoyer chez eux.
02:49 Donc c'est aujourd'hui insoluble et que l'immigration clandestine continue à se développer,
02:54 que de nouvelles personnes arrivent en situation régulière.
02:57 Donc vous ne dites que là, pour ce centre africain sous OQTF, la loi ne changerait rien.
03:02 - Impuissante, stop là. - Non, elle ne changerait rien, parce qu'on ne pourra pas l'appliquer.
03:05 Enfin, je suis convaincu qu'on n'aura pas l'appliquer.
03:07 Donc c'est insupportable et insupportable, bien entendu, pour les femmes, insupportable pour les victimes, et insupportable pour les Français.
03:14 Il y en a tant d'autres. Je ne vais pas citer les noms de tous ceux qui ont été victimes de ces délinquants criminels étrangers.
03:20 Vous nous dites que cette loi ne changera rien. Mais c'est désespérant pour les Français.
03:24 On n'arrive déjà pas à faire une décennie là. Arrivera-t-on à faire appliquer l'autre ? J'ai un doute.
03:28 Si on s'intéresse à ce cas particulier, parce que le suspect vient de Centrafrique, de République centrafricaine.
03:36 C'est un pays en guerre ?
03:37 C'est un pays qui est subi de fortes instabilités politiques, d'ailleurs, parce que la France a été chassée.
03:42 En plus, c'est vraiment la double peine. La France a été chassée, on essaie d'expulser des personnes,
03:47 on n'y arrive pas parce que ces personnes-là disent "moi, je suis menacé de mort", ou alors, souvent, c'est un témoignage qui revient souvent.
03:53 Vous savez, vous avez à peu près les deux tiers des pays d'Afrique dans lesquels l'homosexualité est condamnée.
03:58 Et donc, toute personne, ce 10 ans déclarant homosexuel, est éligible, par exemple, au droit d'asile en France,
04:05 et ne peut pas être expulsée dans ce cas-là.
04:08 Vous nous dites que c'est un prétexte utilisé aujourd'hui ?
04:10 Souvent, c'est un prétexte.
04:11 Il y a des gens pour qui c'est vrai, on imagine.
04:13 Bien sûr, évidemment, il y a des gens pour qui c'est vrai.
04:15 Mais il y a des juges à la Cour nationale du droit d'asile qui vous expliquent recevoir tous les jours
04:21 des courriers stéréotypés avec exactement le même profil.
04:24 Et donc, ce qui est navrant, c'est qu'en fait, là, oui, on ne pourrait rien faire...
04:28 La nationalité centrafricaine, déjà incarcérée dans le passé, sous Oquittef depuis 2021, rien ne se passe.
04:34 La République centrafricaine, on y arrive très, très difficilement, parce qu'ils ne veulent pas.
04:36 Comme il n'est même pas sous traitement...
04:38 Aujourd'hui, le gouvernement de Centrafrique déteste la France,
04:42 et comme nous, du coup, on n'arrive pas à se faire respecter, eh bien, souvent, on subit.
04:46 C'est comme...
04:47 C'est les victimes qui subissent ça.
04:49 Et pourquoi Puponi, et pointez du doigt quelque chose qui est très important,
04:51 et qui est hors cadre légal, c'est les relations diplomatiques de la France.
04:55 Le problème, c'est que pendant...
04:57 Enfin, depuis la Seconde Guerre mondiale, l'objectif de la diplomatie française,
05:00 c'était de bien s'entendre avec tout le monde.
05:02 Et maintenant, je pense qu'avec, notamment, nos anciennes colonies
05:06 ou les anciens territoires dans lesquels nous étions présents,
05:08 je pense vraiment à l'Algérie, je ne fais pas une fixette,
05:11 mais de fait, c'est un pays qui pose le plus de problèmes à la France,
05:14 eh bien, il est temps d'arriver à une relation mûre avec ce pays-là,
05:18 et de considérer ce pays comme un autre pays classique.
05:21 Et donc, on doit se faire respecter.
05:23 Si on demande à expulser des ressortissants algériens
05:26 en situation régulière ou irrégulière,
05:28 eh bien, il faut que l'Algérie les reconnaisse.
05:30 Et ça, ça se joue à un seul niveau,
05:32 c'est au niveau du président de la République
05:34 qui est en charge de la politique internationale de la France.
05:36 Le problème, c'est qu'Emmanuel Macron a fait du yo-yo
05:39 avec les autorités algériennes, et c'était un jour...
05:42 Il l'étend sévèrement, et le lendemain, il s'excusait pour toute l'histoire de la France.
05:46 J'ai vu, j'ai vu, j'ai vu... Éric Revelle,
05:48 quand on entend la force du témoignage de cette jeune femme,
05:50 le courage pour témoigner, encore une fois, à visage découvert,
05:53 pour que tout le monde puisse se mettre à sa place,
05:55 comprendre le calvaire qu'elle subit,
05:57 et la force qu'il lui faut pour dire,
05:59 "Voilà, moi, voilà mon exemple, il ne faut pas que ça se reproduise."
06:02 Oui, mais je vais vous dire, je vais résumer ma pensée en quelques mots,
06:06 on en a marre, on en a marre.
06:08 Si vous voulez, entre les agressions, les viols, voire les meurts,
06:12 je me souviens de la petite Lola dont...
06:14 la meurtrière qui l'a découpée en morceaux,
06:18 si je me souviens bien, en mal,
06:20 qui est maintenant en hôpital psychiatrique, je crois,
06:24 qui était sous OQTF, en fait, on en a marre.
06:26 Donc, au-delà des discours politiques,
06:30 de la tambouille politique, du non-immigration,
06:32 trop dur, pas assez dur,
06:34 le sentiment et la réalité que partagent les Français,
06:37 dont je fais partie, je vous le dis, parce qu'on a tous des familles,
06:40 on a tous des femmes, des filles, des frères,
06:44 c'est qu'en fait, ça peut arriver à n'importe qui, n'importe quand.
06:47 C'est ça, le sentiment, la perception qu'on a de tout cela.
06:52 Et donc, on commente, jour après jour, ces types sous OQTF,
06:56 ou ces femmes qui passent à l'œuvre,
06:58 et on met des bougies, et on met des ours blancs
07:02 pour dénoncer les tueries d'enfants, etc.,
07:05 et on fait quoi ?
07:06 Rien, l'Assemblée nationale, on est en pleine comitée mixte paritaire,
07:09 vous voyez, bon, très bien.
07:10 - On va en parler des heures et des heures.
07:12 Alexandre de Vecchio, sur ce cas précis
07:14 de cette jeune femme qui s'appelle Claire.
07:16 - Ce cas précis, il est terrible, on l'a dit,
07:18 mais malheureusement, il y en a d'autres,
07:21 il y en a eu d'autres d'encore plus terribles,
07:24 et effectivement, on l'a dit aussi,
07:25 la loi n'aurait pas permis d'expulser davantage son agresseur.
07:31 Donc, on est confronté à un problème
07:33 qui est d'expulser ceux qui sont déjà là de manière illégale,
07:36 qui parfois ont un casier judiciaire,
07:38 mais pour l'avenir, il faut surtout les empêcher de venir.
07:42 En réalité, là, il y a une impasse totale dans la loi,
07:45 c'est-à-dire que les demandes d'asile doivent se faire en amont
07:49 dans les pays sources, c'est la seule manière de faire.
07:54 Et ensuite, au lieu d'instaurer,
07:56 il faut réinstaurer le fait que quand on est sur le territoire français
08:00 de manière illégale, c'est un délit,
08:02 ça a été supprimé par l'Union européenne.
08:05 Du coup, le QTF, il faut quand même que les gens sachent,
08:07 et on donne un papier aux gens, veuillez partir du territoire,
08:10 ça ne marche pas comme ça.
08:11 S'il vous plaît.
08:12 S'il vous plaît.
08:13 Quand on arrive à leur donner.
08:15 C'est peut-être même pas au courant parfois.
08:17 Donc oui, l'impasse de la loi, c'est construire des centres de rétention,
08:22 parce que ceux qui sont là de manière illégale,
08:24 il faut quand même changer le fait, transformer ça en délit,
08:28 d'être sur le territoire de manière illégale
08:31 et gérer les choses au maximum en amont.
08:34 Ce sont trois choses qui ne figurent pas du tout dans la loi.
08:38 Donc ça n'avancera pas.
08:40 Et ensuite, aller encore plus loin dans la simplification des procédures.
08:45 Parce qu'on rappelle que ça va jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme.
08:49 Et que là, on ne s'en sort pas, on est maintenant obligé de les récupérer,
08:52 même quand on les a déjà expulsés.
08:54 Et alors qu'on les dédommage.
08:56 Comme le Lousbec qu'on va dédommager.
08:58 Le 3000 euros.
08:59 Mais ce qui est terrible, c'est qu'à longueur de sondage,
09:02 les Français demandent plus de fermeté.
09:04 65% veulent freiner l'immigration de travail en France.
09:07 60% veulent arrêter l'acquisition automatique de la nationalité française des étrangers nées en France.
09:13 71% disent qu'il faut considérer comme un délit le séjour illégal d'un étranger en France.
09:18 On a l'impression que...
09:20 On pourrait prendre tous les sondages de ces dernières années,
09:24 j'allais dire derniers mois, mais en fait, dernières années,
09:26 où on a, peu ou prou, 7 Français sur 10
09:30 qui répondent pour un durcissement de notre politique migratoire.
09:33 Mais pour revenir au sujet présent,
09:35 moi, très souvent, je pose cette question aux politiques,
09:37 est-ce que vous avez les moyens de vos ambitions,
09:39 ou l'ambition de vos moyens ?
09:41 Et le problème, c'est que très régulièrement,
09:43 on a l'impression que les politiques ont l'ambition de leurs moyens.
09:46 On n'a pas de moyens pour faire respecter notre politique migratoire en France.
09:51 On parlait tout à l'heure de la question des CRAS,
09:53 ces centres de rétention administrative,
09:55 qui peuvent nous permettre justement de faciliter ces expulsions.
09:58 - Moins de 2 000, il en faudrait plus, beaucoup plus.
10:01 - 2 000 places, oui. - Moins de 2 000 places.
10:03 - Moins de 2 000 places. - C'est même pas 2 500.
10:06 - C'est moins de 2 000 places. - Et vous savez pourquoi ils ne sont pas remplis ?
10:09 - Et ils ne sont même pas remplis ? - Vous savez pourquoi ils ne sont pas remplis ?
10:11 Non, mais c'est à cause du droit français.
10:13 Parce qu'en fait, il y a plein de personnes qui sont placées
10:15 en centres de rétention administrative.
10:17 Tout ça est placé quand même sous le contrôle du juge judiciaire.
10:19 Et en fait, grâce à des associations,
10:21 vous pouvez faire capoter le placement en CRAS.
10:24 Et il y a beaucoup aussi de migrants,
10:27 on les place en centres de rétention administrative
10:29 pour les avoir sous la main, pour bétonner les procédures d'expulsion.
10:32 Et il y en a beaucoup, en fait, passer les délais,
10:34 et ça rend dingue les policiers qui gèrent les centres de rétention administrative.
10:39 Il faut les relâcher.
10:40 Moi, je note une chose intéressante quand même aussi dans le sondage,
10:43 c'est qu'en fait, ce projet de loi dont on parle
10:46 ne s'attaque qu'à l'immigration illégale.
10:48 Alors, c'est très bien de lutter contre l'immigration illégale,
10:51 mais il y a une autre immigration,
10:53 et je prends la réponse à une question du sondage.
10:56 "Êtes-vous pour ou contre freiner l'immigration de travail ?"
10:59 Là, on parle de l'immigration légale.
11:01 - Et ça, pour le coup... - Et ça, c'est le vrai sujet pour vous.
11:04 Mais il n'en est pas question, en fait, dans le texte.
11:06 Est-ce qu'il y a eu une discussion sur les 100 000...
11:08 On est passé de 40 000 à 100 000 étudiants étrangers
11:11 qui récupèrent un titre de séjour.
11:13 Est-ce qu'il y a eu une discussion là-dessus ?
11:15 Oui, sur le fait qu'on leur donne une caution quand ils arrivent...
11:18 - C'est en négociation. - C'est ça.
11:20 C'est quoi, la question derrière ? C'est la question des quotas ?
11:23 Non, mais c'est que les Français...
11:24 Aujourd'hui, l'immigration légale en France,
11:26 il y a 230 000 titres de séjour qui sont délivrés chaque année.
11:29 C'est l'équivalent de la population de la ville de Nice.
11:31 Il y a 2,3 millions de titres de séjour
11:33 qui sont renouvelés chaque année par l'État.
11:35 Tout ça, l'État la maîtrise.
11:37 Et les Français, que disent-ils ?
11:38 Certes, l'immigration illégale, ils n'en veulent plus,
11:41 mais ils veulent moins d'immigration légale.
11:43 Ils veulent que ça baisse.
11:44 Et sur cet engagement-là, le gouvernement pourrait baisser les choses.
11:48 Est-ce qu'on a parlé du regroupement familial ?
11:50 Non ?
11:51 Donc étudiants étrangers, on n'en a pas parlé.
11:53 Immigration économique légale, on en a un petit peu parlé,
11:55 mais en fait, ça existe déjà.
11:57 Donc moi, je trouve qu'aujourd'hui, le débat n'est pas du tout en adéquation...
12:01 Un dernier mot là-dessus.
12:02 Un dernier mot, Alexandre, enfin.
12:03 Ça va favoriser, il faut le dire aux Français.
12:06 Même dans la version du Sénat, l'immigration légale, en quelque sorte,
12:10 puisqu'on va légaliser des gens-là qui sont en situation irrégulière,
12:14 qui sont illégaux, et on va les encourager.
12:17 C'est un encouragement, malgré tout, aux autres à venir.
12:20 C'est leur dire, si vous trouvez un travail,
12:22 vous serez régularisé.
12:24 Donc c'est une loi qui est presque contre-productive, de ce point de vue-là.
12:28 Je suis très inquiet.
12:29 On peut espérer qu'il y ait une loi, on verra bien.
12:32 Mais que si il y a une loi, dans l'année, dans les deux ans qui viennent,
12:35 les Français ne verront pas de changement,
12:37 le temps qu'il y ait le décret d'application.
12:39 Regardez les décrets d'application, bien sûr.
12:41 Ça correspond aux semblables.
12:42 Et les Français se diront, ils ont voté dans des conditions terribles,
12:46 catastrophiques, qu'on ne supporte plus,
12:48 et en plus, ça ne sert à rien.
12:49 Même si à terme, on peut espérer qu'elle soit efficace,
12:52 à court terme, elle n'aura pas d'efficacité.
12:54 C'est désespérant, Eric Revelle.
12:55 Oui, mais qu'on l'appelle l'article 3 ou l'article 4 bis
12:58 sur la main-d'œuvre pour les métiers en tension,
13:00 peu importe, mais pardon, Laurence,
13:02 mais ces gens vont être régularisés,
13:05 au-delà du fait que ça craint l'appel d'air,
13:07 mais une fois que les secteurs ne sont plus en tension,
13:10 en fait, ce qu'il faut dire en français,
13:12 c'est que ces gens ont peut-être créé une famille,
13:16 donc ces gens vont rester.
13:18 Et comme d'ailleurs le patronat demande de nouveau
13:21 de la main-d'œuvre, en fait, on constitue des appels d'air
13:24 sans résoudre aucun problème.
13:26 Voilà, comme si tous les sujets dont on parle n'existaient pas.