• il y a 2 ans
Transcription
00:00 [Bruits de la foule]
00:21 Les patriotes de Guilé, UNPG.
00:24 [Applaudissements]
00:26 Je voudrais saluer d'abord nos invités, les nombreux invités qui sont ici aujourd'hui.
00:32 Nous sommes aujourd'hui à notre première Assemblée Générale de notre parti.
00:36 Vous avez vu qu'aujourd'hui, toute la Guinée est ici.
00:39 La Basse-Côte est là, le Futa est là, la Haute-Guinée est là et la Forêt est ici.
00:44 Nous voulons un parti des Guinéens, où chaque Guinéen se reconnaîtra.
00:48 [Applaudissements]
00:49 Un parti au sein duquel chaque Guinéen se reconnaîtra.
00:53 Et c'est comme ça, si nous gagnons l'élection, et je suis sûr que nous allons la gagner,
00:58 alors la Guinée sera pour tous les Guinéens.
01:01 [Applaudissements]
01:02 Nous allons travailler avec tous les Guinéens, pas pour une ethnie ni pour une région.
01:08 C'est pour ça qu'aujourd'hui, toutes les régions de la Guinée sont représentées ici.
01:12 Et nous marcherons comme ça avec vous, des Guinéens des quatre régions naturelles.
01:17 Vous pouvez être certains que quand nous allons gagner l'élection,
01:21 nous allons construire toute la Guinée.
01:23 Haute-Guinée, Moine-Guinée, Forêt-Moine-Guinée,
01:26 nous allons construire la Guinée dans toutes ses composantes.
01:29 Nous avons créé ce parti parce que nous nous sommes rendus compte,
01:32 et vous le savez très bien, que les Guinéens viennent vivre dans un compte-au-flit.
01:37 Tous les Guinéens le savent.
01:39 Dieu nous a tout donné.
01:40 Nous avons eu l'indépendance dans des conditions glorieuses dont nous sommes fiers.
01:43 Nous disposerons de tous les atouts pour faire de notre pays un grand pays.
01:47 Mais malheureusement, notre pays continue de vivre dans la misère.
01:51 Vous le savez tous.
01:52 Nous n'avons pas créé ce parti pour faire de la politique.
01:56 Nous avons créé ce parti pour gagner les élections et construire la Guinée.
02:00 Nous allons bâtir la Guinée. C'est ce que nous allons faire.
02:03 Mais je vais vous dire une chose.
02:04 Un pays se développe avec l'économie.
02:07 On ne construit pas un pays avec la parole.
02:09 On ne construit pas un pays avec le bruit.
02:11 On construit un pays avec des gens expérimentés,
02:15 des gens qui ont un parcours professionnel sûr,
02:18 des gens qui ont de l'expérience, des gens qui sont honnêtes.
02:21 Et ce sont ceux-là que nous appelons les patriotes.
02:24 Ce sont ceux-là qui sont avec nous.
02:26 C'est avec eux que nous allons bâtir la Guinée nouvelle.
02:29 Quand je regarde dans cette salle, je vois beaucoup de femmes.
02:32 Mais vous avez raison de nous soutenir.
02:34 Parce que nous allons travailler et aider les femmes de Guinée.
02:37 Nous n'allons pas vous organiser pour organiser les danses folkloriques.
02:42 Nous allons faire ensemble pour que vous puissiez travailler.
02:45 Je connais le problème des femmes.
02:47 Je sais que vos enfants n'ont pas de travail quand ils finissent l'école.
02:50 Je sais que les femmes de Guinée et vos maris n'ont pas de travail.
02:53 Mais j'ai l'habitude de dire aux femmes que celui qui vous parle connaît ce problème-là.
02:57 Ceux qui sont ici, qui me connaissent bien,
02:59 savent dans quelles conditions moi j'ai été élevé à Cancan.
03:03 Parce que moi, mon père était un fonctionnaire.
03:05 Ma maman avait sept enfants.
03:07 Le dernier enfant de ma maman avait neuf mois.
03:10 Moi j'étais le troisième enfant.
03:12 J'avais quinze ans.
03:13 Ça veut dire que les autres étaient entre sept, dix ans et trois ans.
03:17 Il n'y avait pas d'héritage quand mon papa est décédé.
03:19 Il n'y avait rien, j'étais un fonctionnaire.
03:21 Et maman se retrouvait avec sept enfants dans les bras.
03:24 Quand je vois les femmes de Conakry sortir la nuit à 4h du matin, 3h du matin,
03:28 pour aller chercher le poisson, je pense à ma mère.
03:32 Quand je vois les femmes marcher,
03:36 quand je les vois dans la rue, sous le soleil, en train de souffrir,
03:40 je pense à ma maman.
03:42 Je dis ça pourquoi ?
03:43 Parce que ma maman, comme elle n'avait pas d'argent,
03:46 elle allait prendre les paniers de cola à crédit.
03:49 Et elle allait au marché, elle vendait les cola.
03:52 Et c'est avec ça, elle allait dans les villages, dans les marchés foreigns,
03:56 dans des camions, elle montait dans les camions pour aller dans les villages,
03:59 pour aller vendre les cola.
04:01 Et nous on venait le soir l'accueillir pour prendre les paniers sur la tête
04:04 pour ramener à la maison.
04:05 C'est comme ça que nous nous avons été élevés,
04:08 dans des conditions très difficiles.
04:09 Donc quand je vous vois souffrir, je sais ce que cela signifie.
04:12 Nous allons aider les femmes quand nous serons élus président de la Guinée.
04:16 Nous n'allons pas créer seulement un ministère des Affaires Sociales.
04:19 Nous allons créer un ministère de l'inclusion
04:22 qui va s'occuper de donner le financement, les micro-finances aux femmes.
04:26 Les groupements de femmes, nous allons leur donner les moyens de travailler.
04:30 Tous les groupements de femmes recevront l'argent de l'État de Guinée.
04:34 Merci, merci, merci !
04:38 C'est nous, c'est nous, c'est nous !
04:42 C'est nous, c'est nous, c'est nous !
04:45 Merci, merci, merci Tamia !
04:53 C'est nous, c'est nous, c'est nous !
04:56 C'est nous, c'est nous, c'est nous !
04:59 C'est nous, c'est nous, c'est nous !
05:02 [Cris de la foule]

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