Les réactions des congressistes après la suspension du congrès du PDCI-RDA par la Justice ivoirienne

  • l’année dernière
Les réactions des congressistes après la suspension du congrès du PDCI-RDA par la Justice ivoirienne
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Transcript
00:00 Rassemblement démocratique Afrique, voilà le MDR.
00:15 Brésil, toujours ! Brésil, toujours !
00:19 Vive la République !
00:21 C'est un sentiment de déception, parce que nous venons aujourd'hui nous amuser.
00:26 Nous pensons que c'est un amusement, parce qu'au sein du même parti,
00:30 il ne doit pas se passer ce qui s'est passé ce matin.
00:34 Nous pensons que ceux qui ont pu nous autoriser,
00:37 pourront quand même nous réunir.
00:41 C'est à dire que nous sortons de nos rangs un président,
00:44 le président que tous les PDCIS adopteront.
00:47 Depuis cette heure nous sommes ici, jusqu'à présent nous sommes là,
00:50 on n'a pas pu tenir notre congrès, vous voyez que nos parents sont venus de très loin,
00:54 de Boanipour notamment, on attend maintenant de pouvoir les réaccompagner.
00:59 Moi en tant que responsable politique, je ne peux pas doiter à quelqu'un.
01:03 Ceux qui organisent, c'est eux qui devraient prendre des dispositions
01:05 pour que la situation dont nous vivons ne devienne pas.
01:10 C'est décourageant pour un vieux parti comme le PDCIS,
01:14 que nous venions et que certaines personnes manquent de sagesse
01:18 pour faire basculer tout le dispositif qui a été mis en place.
01:21 Nous avons parcouru 420 kilomètres pour se rendre ici.
01:24 On ne peut rien faire, c'est la démocratie,
01:26 mais nous ne souhaiterons pas avoir ce genre de comportement au sein de notre parti.
01:30 Nous souhaiterons que ces mauvaises aventures que nous avons eues à faire
01:35 puissent prendre fin et que nous n'arriverons jamais plus à cette situation.
01:40 C'est difficile d'indexer quelqu'un,
01:42 mais je pense que quand on n'a pas le pouvoir,
01:44 on doit négocier le pouvoir au lieu de passer par une violence.
01:48 Je ne peux pas faire comprendre que certaines personnes se revoltent
01:51 parce qu'elles n'ont pas leur nom sur la liste de cette élection-là.
01:55 Alors s'il s'agit de cela qu'il faut se revolter
01:59 et mettre en cause tout un dispositif, je pense que ce n'est pas bien.
02:03 D'un jour au lendemain, la vérité triomphera.
02:06 Ceux qui ont manigancé ça n'auront que leurs yeux pour pleurer.
02:10 Donc nous répondons favorablement à l'appel du ministre Diame.
02:14 On a été vraiment déçus, parce que ce n'est pas ce qu'on pensait.
02:18 On n'avait pas cru que ça allait se passer comme ça.
02:21 Ce matin, on arrive sur les lieux, on voit les policiers, des cargos partout.
02:25 Nous-mêmes, vraiment, on ne comprend pas.
02:27 On veut rentrer, les policiers nous empêchent.
02:29 Ceux qui sont rentrés veulent sortir, les policiers les empêchent.
02:32 La Côte d'Ivoire, c'est le pays d'une seule personne,
02:34 c'est le pays de tout un peuple.
02:36 [Musique]

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