La biathlète française Julia Simon réagissait après sa deuxième place sur la poursuite de Lenzerheide qui se déroulait ce samedi.
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00:00 - Oui, Julia, il y a du plaisir, il y a du sourire avec ce premier podium individuel de l'hiver.
00:04 - Oui, enfin, c'est vrai que je l'attendais là, quand même, je l'attendais vraiment.
00:08 Ça a été aujourd'hui un bon challenge, j'ai eu pas mal de petits imprévus avant le départ
00:14 et j'ai fait des erreurs d'envie, j'étais complètement transcendée aujourd'hui
00:19 et j'ai eu du mal à gérer mes émotions et mon envie.
00:23 Donc je suis vraiment très contente de terminer à cette deuxième place
00:27 et il y a encore bien des choses à améliorer pour la suite
00:29 mais ça va vraiment dans le bon sens et j'ai retrouvé la petite flamme qui me manquait,
00:34 le petit truc et à l'échauffement, je l'ai sentie tout de suite
00:37 quand je suis passée vers le groupe français là-haut, la famille, les amis
00:42 et j'ai eu des petits frissons, donc je me suis dit aujourd'hui ça peut être une belle journée,
00:45 il faut en profiter.
00:47 - C'est vrai qu'on voit un drapeau des saisies là juste derrière,
00:49 vous êtes deux filles des saisies aux deux premières places en Coupe du Monde,
00:53 c'est quand même quelque chose de grand.
00:55 - Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de clubs qui peuvent se vanter d'avoir fait ça,
00:59 donc là c'est un gros big up aux saisies, au club, à tout le monde là-haut,
01:03 j'espère qu'ils sont contents et en tout cas ça montre qu'on occupe les saisies.
01:08 On était un petit club, on est en train de grossir, mais on était un petit club
01:11 et on a vraiment des talents et on peut remercier les personnes
01:14 qui nous soutiennent au quotidien et qui nous ont emmenées ici.
01:18 - Vous dites que vous avez retrouvé cette petite flamme intérieure,
01:21 où vous êtes allé la chercher, comment vous l'avez rallumée ?
01:24 - Pas de question, avec des heures de discussion avec les coachs je crois,
01:28 je ne sais pas, après ça revient quand on est compétitrice quand même,
01:32 il y a forcément, je ne sais pas si je suis née pour ça,
01:35 mais il y a le truc quand même, je vis pour ça, c'est ma drogue,
01:40 c'est le truc, tu te lèves le matin, il y a une poursuite, une mastart,
01:43 on ne va pas se cacher, c'est ça qui me fait vibrer,
01:45 donc il y a le petit truc en plus, il y a le côté vraiment bataille,
01:49 et il y a l'envie de me surpasser tout en gérant aussi mes émotions et mon envie,
01:55 c'est ça que j'adore, c'est le biathlon que j'aime,
01:56 et aujourd'hui c'était vraiment une belle journée pour faire du biathlon.
01:59 - Et Cyril Burda nous disait hier qu'au-delà des temps de ski,
02:02 il avait surtout retrouvé, vous avez vu avec le regard noir sur la piste,
02:06 cette envie d'aller croquer les mollets des adversaires devant,
02:11 c'est cet état d'esprit que vous aurez demain j'imagine au départ de la mastart ?
02:13 - Oui, ça va déjà profiter, on est à peine de terminer,
02:18 je ne vais pas me replonger tout de suite dans la journée de demain
02:20 parce que sinon je vais laisser du jus, parce que demain,
02:23 5 fois 2,5, on a passé la ligne, on a été dans la changing room,
02:26 il y a Lisa Vitozif, Andy Preuss qui sont arrivés,
02:29 on ne s'est rien dit, on a dit demain ça va être dur,
02:32 donc on va profiter de la journée d'aujourd'hui, de la belle course, du pad d'aujourd'hui,
02:36 et puis demain matin je me remettrai doucement dans ma course
02:39 et de retrouver ce regard noir pour la course de demain.