LE TROMBINOSCOPE - Selim, témoin clé au procès de sa mère, Monique Olivier
Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier présente dans "le 20H de Ruquier" le trombinoscope des personnalités qui ont marqué l'actualité.
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00:00 - Le visage suivant intéressera plus M. Bauer, puisqu'il s'agit du visage du fils de Michel Fourniret et Monique Olivier.
00:07 - Il a témoigné hier au procès de sa mère, l'ex-femme de Michel Fourniret, on le rappelle, qui est jugée depuis plus de deux semaines
00:13 pour complicité dans l'enlèvement et le meurtre de trois jeunes filles, dont la petite Estelle Mouzin.
00:18 Et Célime Olivier dit plusieurs choses. Alors déjà, il appelle sa mère par son prénom et non pas maman.
00:24 - Tout ce que je demande, c'est à Monique Olivier de parler, de se libérer d'un poids et d'aider les familles à faire leur deuil.
00:30 Et il affirme que ce n'était pas une victime, mais une complice, une manipulatrice. Elle a fait semblant pendant 15 ans. J'ai vécu avec des acteurs.
00:36 - J'ai dit qu'on montrait son visage, là, évidemment, on le voit petit sur ses photos, avec ses terribles parents.
00:42 Mais même aujourd'hui, on ne connaît pas. Voilà pourquoi on ne pouvait pas d'ailleurs montrer son visage.
00:46 On ne connaît pas son visage. Il est arrivé au procès grimé à l'aide de postiches, perruques gris, bleutés, lunettes et fausses moustaches.
00:54 - Parce qu'il n'a pas envie, ce garçon de 35 ans, s'élimer. Olivier, il a choisi le nom de sa mère plutôt que le nom de son père,
01:00 même s'ils ne se sont pas vus depuis des années. En tout cas, il a choisi, évidemment, de rester anonyme.
01:05 - Oui, il était en visio, en plus. Il n'était pas physiquement présent. Mais l'élément le plus intéressant du procès, curieusement, ce n'est pas lui, c'est elle.
01:12 Car tout d'un coup, elle a révélé, brutalement, violemment, ce qui était le soupçon généralisé de la vraie nature de « est-ce une femme à côté, soumise, humiliée, etc. ? »
01:25 ou est-elle un élément majeur de ce qu'a été une opération sanglante et durable. Et ce moment de violence où elle lui parle,
01:36 tout en se rendant compte qu'il fallait passer à autre chose ensuite, est un élément extraordinairement important dans le procès.
01:42 - Et ce moment terrible où ce fils dit à sa mère « je ne suis plus ton fils ». Moi, j'ai choisi, effectivement, de me concentrer quelques minutes sur le fils
01:50 parce que je trouve ça terrible et dingue d'imaginer qu'on puisse avoir pour parents, voilà, Michel Fourniret ou Monique Olivier.
01:57 - Oui, mais qu'est-ce que vous voulez dire de plus, bien sûr ? Je crois qu'il n'y a rien de pire au monde que d'avoir des parents pareils.
02:02 - Mais j'avais même oublié qu'ils avaient un enfant. - Je n'ai pas grand-chose à dire, mais il est vrai que la scène était quand même tout à fait...
02:10 ce qu'on a pu en entendre était effarante. - Maître consigne. - Non, ce qui est extraordinaire, c'est qu'elle lui a dit à un moment « ne me faites pas la morale ».
02:19 Pour quelqu'un qui a trucidé et participé à trucider plusieurs personnes, c'est inouï de dire à qui que ce soit « ne me faites pas la morale ».
02:29 - Évidemment qu'on a à lui faire la morale. - Aussi de se le procéder à la mort. - Et qu'à utiliser son fils comme appât.
02:36 - Bien sûr. Ah oui, pour faire rentrer dans la fameuse camionnette les futures victimes. - Avant même qu'ils naissent, d'ailleurs.
02:41 - Ce qui paraît évidemment terrible.