• il y a 2 ans
L'Olympique de Marseille joue une partie importante de son avenir européen. Bien que déjà qualifiés, les Marseillais ont la possibilité de finir premiers de leur groupe s'ils ne perdent pas demain soir à Brighton lors de la 6e et dernière journée de phase de poules de Ligue Europa.
L'OM arrive en Angleterre avec de la fatigue, mais de la confiance engrangée lors des quatre victoires consécutives. Même si Gattuso n'a pas encore digéré "la mentalité" de ses joueurs lors de la seconde mi-temps à Lorient, le coach italien espère poursuivre la belle série que vit son équipe depuis quinze jours. 
Retrouvez la conférence de presse du coach italien de l'OM en intégralité à l'AMEX Stadium de Brighton.
(images et interview, Karim Attab, Maritima Médias) ...

Vidéo publiée le : 13/12/2023 à 21:46:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/om/marseille/90547/bhafc-om-gattuso-on-ne-peut-jouer-le-match-face-au-brighton-de-de-zerbi-.html

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Transcription
00:00 Bonjour coach, bonjour.
00:02 On voudrait savoir un petit peu comment, à la veille d'un match important en Coupe d'Europe,
00:11 dans quel état est le groupe ?
00:14 Parce que ça joue tous les trois jours, parce qu'il y a des petits pépins physiques qui s'accumulent, des suspensions.
00:21 Comment ça va ?
00:22 Tout d'abord, il faut récupérer de l'énergie, parce que quand on joue tous les trois jours, il faut écouter les données,
00:32 écouter les joueurs et faire le moins de dégâts possible.
00:37 Parce que, spécialement demain, il faut une équipe qui se sent bien à 100%,
00:43 parce que nous jouons avec une équipe très difficile à affronter.
00:48 On joue beaucoup, mais je le répète, on verra.
00:53 Demain, on fera la compte.
00:55 Aujourd'hui, on a essayé de préparer la partie, et demain, on va voir qui va s'en sortir ou non.
01:02 Tout d'abord, on devait récupérer de l'énergie.
01:09 Évidemment, jouer tous les trois jours comme ça, c'est très difficile.
01:13 Mais il faut écouter les données, les statistiques, écouter les joueurs.
01:19 C'est clair qu'on ne sera pas à 100% pour ce match,
01:22 notamment contre une équipe très difficile à affronter, notre adversaire.
01:27 Mais je le répète, on verra demain.
01:29 On a préparé ce match, et on va lutter jusqu'à la 90ème minute pour avoir les résultats qu'on veut.
01:39 Je voulais vous poser la question par rapport au fait qu'un match nul peut vous suffire.
01:43 Parfois, on voit des équipes qui sont un peu perturbées inconsciemment par ça.
01:47 Je ne dis pas que c'était le cas hier pour Lens,
01:49 mais parfois, des équipes qui savent que le nul convient, déjouent, jouent contre nature.
01:54 Comment vous pensez qu'il faut jouer ?
01:56 Est-ce qu'il faut jouer pour venir gagner, quoi qu'il arrive ?
01:58 Ou est-ce qu'on a en tête le fait qu'un nul peut suffire ?
02:00 L'erreur la plus grande que l'on peut faire, c'est de venir ici,
02:03 jouer contre une équipe de déserts, et venir jouer pour le pari.
02:08 Il faut avoir du courage, parce que sinon,
02:12 ils vous feront couper les 25 mètres et vous ne sortirez pas.
02:15 C'est la vérité.
02:17 Avec Brighton, vous ne pouvez pas jouer pour le pari.
02:19 Avec Brighton, il faut les prendre un peu,
02:22 il faut aller stresser, parce que sinon,
02:25 ils vous feront couper la moitié du terrain et on est là une journée.
02:29 Je vous dis juste deux choses.
02:31 La moitié de Brighton, dans la Premier League,
02:34 qui joue avec des équipes incroyables, sauf avec l'Ajax,
02:37 va jouer avec Chelsea.
02:39 70% de possession de balle,
02:42 et 30-35%, 65-35% avec Chelsea, à la maison.
02:48 Ce sont des chiffres que je ne dis pas.
02:51 Ce sont des chiffres,
02:52 et tu comprends que tu ne peux pas penser à venir ici et te défendre.
02:56 Sinon, tu te marques à la croix,
02:58 et Dieu te le donne.
03:00 La chose la plus difficile, c'est de dire qu'on peut venir ici
03:08 et jouer pour un match nul contre une équipe de Zerbi.
03:11 Là, il faut avoir du courage pour jouer 90 minutes comme ça.
03:15 La vérité, c'est qu'on ne peut pas venir ici
03:18 et jouer pour un match nul contre un collectif très fort comme Brighton.
03:23 On ne pourra que jouer dans la moitié du terrain, si c'est comme ça.
03:28 Je vous dis deux choses.
03:30 Le milieu de terrain de Brighton, c'est la squadre.
03:35 L'équipe de Brighton contrôle tout le terrain.
03:39 Par exemple, contre Chelsea, ils avaient 65% de possession.
03:44 Chelsea en est un des meilleurs, comme tous.
03:46 Chelsea, une équipe complète, avait 65% de possession.
03:50 Brighton avait 65% de possession, et Chelsea avait 35%.
03:55 À leur maison, j'ajoute.
03:58 Ce sont des chiffres incroyables.
04:00 On ne peut pas venir ici et essayer de jouer un match nul.
04:04 On doit jouer pour Jésus, si on veut faire ça.
04:08 Je vais vous expliquer.
04:10 Dans tous les matchs, entre Chelsea et Brighton,
04:14 on a tous le ballon.
04:16 C'est une équipe qui peut balayer et créer des situations.
04:19 Ce n'est pas seulement la partie contre Chelsea.
04:22 En général, depuis le début de la campagne,
04:24 dans les 18 dernières semaines,
04:26 on a toujours le ballon.
04:28 Avec toutes les équipes.
04:29 A ce moment, peu d'équipes ont plus de possession
04:32 et ont pu rester dans la moitié du terrain.
04:35 Quand ils jouent contre Brighton.
04:38 Je n'ajoute pas que c'est contre Chelsea.
04:41 Ils ont des statistiques, des chiffres incroyables
04:44 contre presque toutes les équipes.
04:47 Dans les 18 mois que les Arbiers ont été là,
04:50 ils atteignent des chiffres incroyables.
04:53 Il y a très peu d'équipes en Europe
04:56 qui puissent avoir des statistiques comme ça.
04:59 D'avoir tellement de possession de balle
05:02 dans la moitié du camp adversaire.
05:04 Et vraiment de pénétrer, de créer des occasions.
05:08 C'est une équipe formidable.
05:10 Je prolonge un peu la question de Karim tout à l'heure.
05:15 Didier Deschamps disait toujours qu'il faisait
05:18 une composition d'équipe en pensant aux 3 matchs qui arrivaient.
05:21 Est-ce que vous, avec les suspensions de Kloos,
05:24 puis après de Lodi, Gueye qui ne peut pas jouer demain
05:27 mais qui peut jouer dimanche, etc.
05:29 avec des joueurs fatigués, blessés,
05:31 et qu'on compte bien qu'il revienne.
05:33 Est-ce que vous allez faire votre composition demain
05:36 en pensant aux matchs d'après
05:39 et ne pas mettre forcément votre meilleure équipe possible demain ?
05:42 Un peu oui, un peu non.
05:44 Je vais voir l'importance des matchs de demain.
05:47 Demain, tu joues un premier poste.
05:49 Tu joues beaucoup.
05:52 Tu arrives premier, tu n'as pas deux matchs,
05:54 tu as deux matchs en moins.
05:56 Tu n'as pas le risque de jouer avec une équipe
05:58 qui sort de la Champions League.
06:00 C'est vrai, je pense à ça.
06:02 Mais après, tu dois penser.
06:04 Tu vois qui t'amène le plus.
06:06 C'est normal qu'à ce moment-là,
06:10 PAP n'est pas à notre disposition.
06:13 On a récupéré Kondo.
06:15 On doit décider de le risquer, d'attendre.
06:20 Tu comprends beaucoup de choses.
06:22 Je pense que c'est une bonne question.
06:25 Mais après, tu dois voir
06:28 quelle est la meilleure chose.
06:30 Mais on y pense.
06:32 Un peu oui, un peu non.
06:36 Demain, on va lutter
06:39 pour la première place du groupe.
06:41 Si je risque de ne pas mettre
06:44 ma meilleure équipe sur le terrain,
06:46 c'est quelque chose qu'on doit considérer.
06:49 PAP, Gueye, demain, ne sera pas disponible.
06:53 Kondo, Kbiar, peut-être.
06:55 Mais on verra si on va le risquer ou pas.
06:58 C'est une question juste de votre part.
07:00 Mais demain, je mets la meilleure équipe possible
07:03 pour avoir le résultat qu'on veut.
07:08 Bonjour, Jérémy Talbot pour l'AFP.
07:10 Brighton est une équipe explosive
07:12 qui joue beaucoup avec la possession.
07:14 Qu'est-ce que vous aimeriez prendre
07:16 dans cette équipe-là
07:18 que vous pourriez mettre au sein de votre OM ?
07:20 Quel est le style de Zerbi
07:22 que vous pourriez utiliser chez vous ?
07:24 Nous ne pouvons pas faire une partie
07:26 en pensant que nous devons pêler
07:28 ou tenir les lignes bloquées,
07:30 faire un bloc défensif
07:32 et jouer seul en contre-attaque.
07:34 Nous ne pouvons pas permettre ça.
07:36 Je pense que c'est une équipe
07:38 qui nous met dans les 25-30 dernières minutes.
07:41 Nous risquons vraiment d'en rester une journée.
07:44 Je pense qu'il faut avoir de l'espoir.
07:47 La partie de 65-70 minutes
07:49 que nous avons faite à Vélodrome
07:51 a été une partie de haut niveau.
07:53 On a joué bien de notre côté.
07:55 Nous avons tombé.
07:57 Ils sont sortis.
07:59 Mais c'est une équipe
08:01 dont il faut respecter
08:03 car elle a un style de jeu
08:05 très bien défini.
08:07 Elles savent ce qu'elles font.
08:09 Elles jouent à la mémoire.
08:11 Elles font des joueurs
08:13 que vous ne voyez que sur la PlayStation.
08:15 Vous comprenez que
08:17 il faut faire bien,
08:19 sans peur.
08:21 Respecter, bien sûr,
08:23 mais ne pas penser à venir ici
08:25 et rester 90-95 minutes
08:27 seul à penser à défendre.
08:29 Non.
08:31 Courage et envie
08:33 pour jouer la partie.
08:35 On ne peut pas faire comme ça.
08:37 De venir ici
08:39 et défendre avec un bloc très bas
08:41 afin de les stopper.
08:43 On ne peut pas.
08:45 L'important, c'est
08:47 de vraiment
08:49 effectuer le match
08:51 dans les dernières 25-30 mètres
08:53 et jouer avec courage dans la défense.
08:55 Par exemple,
08:57 dans le match d'Allé au Vélodrome,
08:59 pendant les premiers 65 minutes,
09:01 on a fait un sacré effort.
09:03 On a joué bien.
09:05 Mais les joueurs étaient fatigués.
09:07 Demain,
09:09 dans leur stade, il faut respecter.
09:11 Mais ce n'est pas un match
09:13 de la PlayStation.
09:15 Il faut venir ici avec courage
09:17 et faire bien les choses
09:19 qu'on peut faire, sans peur.
09:21 Mais quand même, respecter.
09:23 Et surtout, je me répète,
09:25 jouer avec courage
09:27 et venir ici demain pour gagner.
09:29 Bonsoir.
09:31 Depuis le début de la saison,
09:33 Ismail Hassar et Liman Ancaj jouent sur les côtés.
09:35 Ils ne sont pas à leur meilleur niveau.
09:37 Là, il y a un nouveau schéma.
09:39 On a vu Hassar rentrer dans l'axe.
09:41 Est-ce que ce nouveau positionnement
09:43 peut les aider à être meilleurs
09:45 et à trouver leur véritable niveau ?
09:47 D'ailleurs, dans sa carrière,
09:49 il a toujours joué
09:51 en seconde attaquante.
09:53 Dans la scosse à Luschev, il jouait
09:55 en seconde attaquante.
09:57 Il a toujours été capable de jouer
09:59 avec la vitesse.
10:01 C'est normal.
10:03 En ce moment, on a changé
10:05 de type de jeu.
10:07 Ils peuvent jouer très bien
10:09 en attaquant.
10:11 Mais Andaier, c'est son rôle.
10:13 Il a fait plus de secondes attaquantes
10:15 dans sa carrière que d'extérieurs.
10:17 Hassar a les qualités pour le faire.
10:19 Il est rapide.
10:21 Il faut mettre en place des conditions
10:23 pour qu'il s'améliore sur ce nouveau rôle.
10:25 Et Andaier le sait très bien.
10:27 Hassar doit mettre en place
10:29 des conditions
10:31 pour qu'il s'exprime au maximum.
10:33 Il peut le faire aussi.
10:35 Ndiaye a toujours joué là
10:37 de deuxième attaquant,
10:39 à numéro 10.
10:41 Oui, ce nouveau système,
10:43 ça peut aider.
10:45 Ces deux joueurs pourront
10:47 jouer très bien dans ce nouveau système.
10:49 Mais clairement, Ndiaye
10:51 a joué mieux dans cette position-là.
10:53 Concernant Hassar,
10:55 il est rapide.
10:57 C'est normal qu'il joue bien sur les ailes.
10:59 Il peut jouer
11:01 très bien dans ce système.
11:03 Et Ndiaye l'a fait très bien.
11:05 Mourad.
11:09 Bonsoir, Foch.
11:11 Votre équipe reste sur 4 victoires consécutives.
11:13 Félicitations.
11:15 Et plus encore, sur les deux dernières rencontres,
11:17 on a vraiment de l'extérieur
11:19 vu plus de spectacle,
11:21 pris plus de plaisir. Est-ce que de l'intérieur,
11:23 vous aussi, vous avez pris plus de plaisir
11:25 devant les prestations de votre équipe ?
11:27 Est-ce que cet aspect
11:29 spectacle, c'est quelque chose que
11:31 vous voulez continuer,
11:33 enfin sur lequel vous voulez appuyer, parce que ça
11:35 semble très approprié au public
11:37 marseillais ?
11:39 Non, pour moi, ça ne change pas.
11:41 C'est normal, quand on joue à Vélodrome,
11:43 quand il y a 65 000 personnes,
11:45 c'est différent,
11:47 il y a une atmosphère différente,
11:49 il y a une atténuation différente,
11:51 on joue à la maison.
11:53 C'est normal que, à l'extérieur,
11:55 c'est plus difficile, parce que
11:57 les adversaires jouent à la maison,
11:59 ils ont la même sensation que nous.
12:01 Pour nous, il ne doit changer rien.
12:03 L'autre jour, j'ai entendu
12:05 un de vos collègues
12:07 dire qu'il était nerveux,
12:09 qu'il n'aimait pas jouer
12:11 avec la défense 3.
12:13 Non, ce n'est pas vrai.
12:15 Je suis nerveux parce que
12:17 je vois,
12:19 pendant plusieurs mois,
12:21 je vous ai dit que c'était une question de personnalité.
12:23 On ne parle pas de personnalité,
12:25 ça n'a rien à voir.
12:27 Cette équipe a un problème de mentalité.
12:29 Et je m'en fous.
12:31 Je suis très enrhumé,
12:33 parce que quand je vois une équipe
12:35 qui fait un match en main,
12:37 et qui voit le premier but,
12:39 comme on l'a fait à l'Orient,
12:41 sur le 3 à 0, 5 joueurs qui regardent
12:43 sur la terre, avec une bouche,
12:45 il y a 5 joueurs.
12:47 C'est une chose de mentalité.
12:49 Et j'ai le devoir.
12:51 Je suis content.
12:53 La première victoire qu'on a faite à l'Orient,
12:55 j'étais le plus content de mon monde.
12:57 Mais si je suis,
12:59 et je pense être exigeant avec moi-même,
13:01 de croire fortement que la tête est importante
13:03 et que je suis très nerveux,
13:05 très enrhumé,
13:07 c'est pour la mentalité.
13:09 Parce que le football, c'est pas un jeu.
13:11 Le football, c'est quelque chose de sérieux.
13:13 Et j'étais nerveux,
13:15 oui, j'étais nerveux pour la mentalité,
13:17 mais pas pour le système de jeu.
13:19 Ce sont des choses que vous dites.
13:21 Je suis content.
13:23 Je suis content parce que je vois une équipe
13:25 qui le fait.
13:27 Si je ne savais pas faire ce module,
13:29 que je disais au président,
13:31 que je ne savais pas faire,
13:33 mais que je sais le faire,
13:35 que j'ai bien clair dans ma tête
13:37 comment on joue avec ce module,
13:39 comment s'entraînent les joueurs.
13:41 L'unique chose que nous devons améliorer,
13:43 c'est ceci.
13:45 Et j'étais toujours enrhumé.
13:47 Parce que j'ai le devoir de dire à l'équipe
13:49 que ces petites choses font la différence.
13:51 Et nous, sur ce point, nous ne sommes pas encore équilibrés.
13:53 C'est bon, c'est bon.
13:55 C'est normal, va bien.
13:57 Pour moi, ça ne changera pas.
13:59 Évidemment, quand on joue au Vélodrome,
14:01 devant 65 000 de nos supporters,
14:03 ça nous donne une ambiance
14:05 et une énergie extraordinaire.
14:07 Et c'est normal que ça soit plus dur à l'extérieur.
14:09 Mais ça ne change pas beaucoup pour moi.
14:11 Bien sûr, je me sentais nerveux.
14:13 Pendant ce temps-là,
14:15 je me sentais nerveux.
14:17 Mais je me sentais bien.
14:19 Je me sentais bien.
14:21 Je me sentais nerveux face à ce match.
14:23 Mais pas parce qu'on a changé de système.
14:25 Maintenant, on joue avec trois en défense.
14:27 Non.
14:29 C'est une question de mentalité.
14:31 Ce n'est pas une question de personnalité.
14:33 On annule ça. C'est surtout la mentalité.
14:35 Ça me rend fou.
14:37 Je suis très fâché.
14:39 Quand on était 3 à 0 face à l'Orient,
14:41 il y avait 5 ou 6 joueurs qui gardaient par terre.
14:43 Ça me rendait fou.
14:45 C'est la mentalité.
14:47 Je suis content avec l'équipe.
14:49 Mais je pense que je suis très exigeant.
14:51 Surtout avec moi-même.
14:53 Mais je suis très fâché.
14:55 Très anxieux pour ce match.
14:57 Le foot, ce n'est pas une blague.
14:59 Je le répète, c'est une question de mentalité.
15:01 Ce n'est pas une question tactique.
15:05 C'est quelque chose que vous avez inventé.
15:07 Mais avec mon staff,
15:11 avec les propriétaires, on sait.
15:13 Là, j'ai dit que je suis content avec l'équipe.
15:17 C'est la mentalité qu'on doit améliorer.
15:19 Ça, c'est les petites choses dans le foot
15:21 qui peuvent t'amener à gagner un match.
15:23 C'est la mentalité.
15:25 - Boris ?
15:29 - Bonsoir, coach.
15:31 On sait que vous êtes qualifié depuis votre succès contre l'Ajax.
15:33 On sait aussi que la première ou la deuxième place
15:35 de ce groupe de Ligue Europa
15:37 n'offrirait pas la même suite.
15:39 Est-ce que, avant ce match déterminant,
15:41 est-ce que vous sentez une excitation
15:43 particulière dans votre équipe ?
15:45 - Non, la vérité,
15:47 je pense que la équipe
15:49 doit savoir,
15:53 qui nous jouera demain,
15:55 je l'ai déjà expliqué,
15:57 on est dans un beau stade,
15:59 on joue avec une équipe très forte,
16:01 bien entraînée,
16:03 avec des joueurs de qualité,
16:05 et on joue beaucoup.
16:07 Parce que, je le répète,
16:09 si tu arrives en deuxième,
16:11 tu dois jouer avec une équipe
16:13 qui vient de la Ligue des Champions.
16:15 Tu dois faire deux matchs,
16:17 et quand tu reviens,
16:19 si tu réussis à faire les points,
16:21 tu vas directement aux octaves du final,
16:23 et c'est beaucoup plus facile.
16:25 C'est pour cela que, je pense,
16:27 on joue beaucoup.
16:29 Je suis fier, je suis content
16:31 que nous ayons passé le tournoi,
16:33 mais demain,
16:35 il y a beaucoup à faire.
16:37 Beaucoup.
16:39 Oui, la vérité,
16:41 c'est que je pense que
16:43 l'équipe doit savoir,
16:45 je l'ai déjà expliqué,
16:47 si on va jouer demain,
16:49 on joue pour gagner.
16:51 Mais j'ai expliqué à l'équipe
16:53 qu'on joue ici dans un beau stade,
16:55 contre une belle équipe,
16:57 avec des joueurs très forts.
16:59 Mais là, on joue beaucoup.
17:01 Il y a des matchs vraiment à les retours.
17:03 Et si on finit premier
17:05 dans le classement de ce groupe,
17:07 on jouera deux matchs de moins.
17:09 Ce serait clairement plus facile,
17:11 avec moins de matchs joués.
17:13 Du coup, je suis content,
17:15 et on essaie demain de gagner,
17:17 et de finir premier dans le groupe.
17:19 Oui, coach, bonsoir.
17:23 C'est un petit peu la même question,
17:25 mais est-ce que, selon vous,
17:27 terminer premier et deuxième,
17:29 la différence est énorme ou pas ?
17:31 Est-ce que deuxième, c'est la catastrophe ou pas,
17:33 d'un point de vue sportif,
17:35 c'est-à-dire qu'on peut jouer plus dès le mois de février ?
17:37 Comment, vous, en tant qu'entraîneur,
17:39 vous voyez ça ?
17:41 Non, la parole "catastrophe", non.
17:43 Parce que nous sommes qualifiés.
17:45 C'est normal qu'à niveau d'énergie,
17:47 et spécialement
17:49 quand les joueurs de la Coupe d'Afrique
17:51 arrivent,
17:53 il faut recommencer.
17:55 Et ça te donne un peu plus de temps
17:57 pour travailler,
17:59 pour faire deux matchs de moins,
18:01 pour attendre encore 10-15 jours
18:03 pour faire quelque chose
18:05 et ne pas jouer tout de suite.
18:07 C'est certainement un avantage.
18:09 Mais nous y jouons,
18:11 nous espérons que ça va bien.
18:13 C'est pour ça que je dis que demain
18:15 c'est un match important, très important.
18:17 Parce que ça peut te faire
18:19 faire un cycle de travail
18:21 de plus,
18:23 ça peut te donner la possibilité
18:25 de travailler
18:27 avec toute l'équipe
18:29 quand les joueurs de la Coupe d'Afrique arrivent.
18:31 Catastrophe, non.
18:33 Mais au niveau d'énergie,
18:35 avec les joueurs qui viendront
18:37 de la Cannes,
18:39 ça nous donnera plus de temps pour travailler
18:41 avec tout le collectif
18:43 si on finit premier.
18:45 On a cette marge d'avoir plus de temps
18:47 de récupération avant les matchs
18:49 en février.
18:51 Je répète, les joueurs de Cannes
18:53 ne devront pas jouer immédiatement
18:55 après avoir, après être arrivés
18:57 de cette compétition-là.
18:59 Mais demain, c'est un match
19:01 très important.
19:03 Ça peut
19:05 donner quelque chose de plus
19:07 et on est là pour gagner.
19:09 Merci beaucoup.
19:11 A demain.
19:13 Fini tout.

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