Le procureur de Rennes, Philippe Astruc, s’exprime après qu’une professeure ait été menacée par une collégienne armée d’un couteau au collège “Les Hautes-Ourmes” de Rennes ce mercredi.
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00:00 - Non, il n'y a pas... En l'état des investigations qui ont été en oeuvre depuis ce matin,
00:05 nous n'avons pas d'éléments laissant à penser que cet élève soit victime de harcèlement.
00:12 Mais évidemment, je suis tout à fait prudent. C'est quelque chose qu'il faudra vérifier dans le cours des investigations.
00:19 Mais en quelques heures, voilà, je n'ai pas... ne sont pas apparus d'éléments laissant à penser que cela pourrait être l'explication.
00:29 - Et à la suite, ce qui s'était passé l'année dernière, est-ce qu'il y avait eu un suivi psychologique qui a été mis en place ?
00:35 Elle a été suivie ? - Alors ce que je vous ai indiqué, c'est que donc il y avait un signalement qui avait été fait au Conseil départemental
00:42 qui avait cet été précisé, enfin analysé la situation et estimé que des investigations complémentaires devraient être faites
00:54 pour voir comment mettre en place un certain nombre de choses. Je ne sais pas, je dirais, si cela a pu ou pas être mis en place.
01:03 À ce moment-là, le père était plutôt demandeur, effectivement, d'une aide. Mais vous savez aussi que ces choses-là mettent un certain temps
01:13 avant de se mettre en place et que le Conseil départemental est soumis à d'énormes sollicitations à ce titre-là,
01:22 que ce soit des accompagnements de ce type, voire des mesures de placement. Voilà. Donc je ne peux pas vous dire.
01:30 Je sais qu'une première évaluation avait été faite, puisque j'ai pu prendre connaissance du rapport qui avait été fait à ce titre-là en juillet dernier.