Les avocats du lycée Averroès tiennent une conférence de presse pour dénoncer la décision de la préfecture de suspendre le contrat d'association qui reliait le lycée musulman à l'Etat, mettant ainsi un terme aux subventions publiques versées à l'établissement.
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00:00 les griefs qui sont mentionnés dans cette décision sont faux, ça j'insiste là-dessus,
00:04 et je le prouverai en justice. Donc nous allons obtenir la suspension et l'annulation de cette
00:09 décision parce qu'elle repose sur des griefs qui sont infondés, qui sont pour la plupart
00:13 mensongers ou alors très déformés de ce qui est la réalité. Ce qu'il faut dire très clairement,
00:17 c'est que monsieur Hassan Iqsen n'est jamais intervenu dans l'établissement, qu'aucun de ses
00:22 ouvrages, à supposer qu'il y en ait, parce qu'à notre connaissance il n'y en a aucun, n'a jamais
00:26 figuré dans le CDI de l'établissement, aucun de ses ouvrages, ni aucun document quelconque de sa part.
00:31 Donc c'est vrai que ces affirmations-là qui figurent dans la décision de résiliation,
00:35 nous les contestons formellement et nous le prouverons en justice. Nous savons que le préfet,
00:41 exécutant l'espèce du ministre de l'Intérieur, Omlig de Darmanin, avait annoncé dès son arrivée
00:50 qu'il aurait la peau du lycée. Donc c'est chronique d'une politique et d'une décision annoncée. Donc
01:00 on a scénarisé, orchestré une espèce de dramatisation autour de deux personnages qui
01:08 ne font plus partie du lycée pour des propos privés. On a jeté du fiel et du venin en disant
01:19 mais la bibliothèque, le CDI comporteraient des ouvrages, ceux-ci, ceux-là. Nous défions le
01:24 préfet de le démontrer. C'est une affirmation d'autorité. Nous le défions de le démontrer,
01:30 la réalité factuelle de son grief.