• l’année dernière
Élisabeth Borne a dénoncé "une union sacrée" entre la NUPES et l'extrême droite, au lendemain du rejet du projet de loi sur l'immigration à l'Assemblée nationale. En Conseil des ministres, Emmanuel Macron a aussi critiqué "le jeu du pire" des oppositions qui voudraient "bloquer le pays".

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Transcription
00:00 Vous savez très bien que nous avons beaucoup travaillé au titre du Sénat sur ce projet de loi.
00:05 Nous avons apporté beaucoup d'amendements. Ce texte a été adopté au Sénat.
00:10 Le groupe parlementaire majoritaire, les Républicains au Sénat, ont donc fait leur travail.
00:16 Ce texte est arrivé à l'Assemblée nationale et vous le savez, vous connaissez la procédure parlementaire.
00:21 À la Commission des lois de l'Assemblée nationale, tout ce qui a été amené comme élément de fermeté
00:28 dans ce texte qui était un texte insuffisant pour nous parce que c'était un texte sans la fermeté nécessaire
00:35 qu'attendent les Français pour maîtriser l'immigration.
00:37 Le texte du Sénat a été totalement piétiné à la Commission des lois.
00:43 Nous avons fait notre travail de parlementaire à la fois au Sénat et à l'Assemblée nationale.
00:50 N'allez pas chercher de crise là où il n'y en a pas ou des propos là où il n'y en a pas.
00:54 En fait, le vrai problème, c'est que Gérald Darmanin n'a pas proposé à l'Assemblée nationale un texte à la hauteur des enjeux.
01:03 Les Français, 80% des Français, ne veulent plus dans un sondage qui a été fait par une chaîne concurrente à la vôtre,
01:10 ne veulent plus d'une immigration telle qu'on a à ce niveau-là.
01:16 Donc le texte que prévoyait M. Darmanin est un texte qui inscrit dans le principe de la loi
01:23 une régularisation massive des clandestins. Donc c'est une ligne rouge pour nous.
01:27 Donc nous disons non. Donc c'est son texte qui est mauvais.
01:31 Est-ce que vous pouvez encore travailler avec Gérald Darmanin ?
01:33 On a l'impression que ces dernières heures, on a encore franchi un cap dans la détestation
01:37 entre votre camp, les Républicains, et le ministre de l'Intérieur.
01:42 Mais il ne s'agit pas, pardon, mais je ne comprends pas pourquoi parler de détestation.
01:47 J'ai entendu les propos très désagréables et inutilement agressifs de M. Darmanin,
01:54 dont on comprend qu'il a du mal à digérer la claque qu'il y a été infligée au Parlement, à l'Assemblée nationale,
02:01 avec cette motion de rejet de son texte qui a été adoptée.
02:05 Mais nous, nous avons travaillé. Je vous rappelle que jeudi dernier, donc il y a pratiquement une semaine,
02:13 nous avons déposé deux textes à l'Assemblée nationale. Deux textes.
02:17 Une proposition de loi constitutionnelle, justement, pour redonner à la France cette nécessité absolue,
02:24 et ce qui changerait vraiment notre destin en matière migratoire.
02:27 Et donc un texte d'une proposition de loi constitutionnelle qui permettrait justement de redonner la parole aux Français
02:36 et donc de passer par un référendum.
02:39 J'entends pas le président de la République être favorable à cette solution, ni même Gérald Darmanin.
02:44 Deuxième texte que nous avons proposé à l'Assemblée nationale en discussion,
02:49 c'est une proposition de résolution pour dénoncer l'accord franco-algérien qui n'a plus raison d'être aujourd'hui
02:56 et qui permet aux Algériens de venir en France avec un principe dérogatoire au droit commun en matière migratoire.
03:05 Mais pardon, je reviens à cette détaillée.

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