• l’année dernière
C’est un évènement qui est passé inaperçu lundi soir. Alors qu’à l’Assemblée, le gouvernement prenait acte de l’adoption d’une motion de rejet de son projet de loi immigration, au Sénat, le président du groupe LR, Bruno Retailleau prenait la décision de retirer sa proposition de loi constitutionnelle sur le même thème, faute d’avoir pu trouver un accord avec ses alliés centristes.
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Transcription
00:00 Oui, il y a carrément un problème de désaccord,
00:02 on le savait depuis la Commission des lois.
00:04 Mais en Commission des lois, deux des principaux articles
00:08 ont été censurés.
00:09 L'article sur les référendums.
00:11 Nous estimons qu'il faudra qu'un jour la question de l'immigration,
00:16 qui a bouleversé la société française comme à aucun autre
00:20 phénomène depuis un demi-siècle,
00:21 il faudra qu'elle soit tranchée par le peuple français.
00:24 Cet article-là a été supprimé en Commission des lois par une sorte
00:28 d'alliance entre la gauche, le centre et puis les macronistes,
00:32 et puis un bouclier constitutionnel pour faire en sorte
00:35 qu'on puisse préserver nos intérêts vis-à-vis de jurisprudence,
00:38 qui, je pense, déplace le curseur beaucoup trop près des droits
00:43 individuels des terroristes plutôt que de la protection de la société française.
00:46 Donc ça ne servait à rien d'avoir un texte qui était totalement
00:49 dénaturé, défiguré en silence publique.
00:52 Il n'y avait pas de compromis possibles ?
00:54 Vous allez pas dire que c'est intérêt le texte ?
00:58 Ce texte demeure, mais il est hors de question
01:01 aujourd'hui de faire un texte au rabais.
01:03 Je pense que la politique crève des faux-semblants.
01:06 Donc nous avions un texte cohérent dont le cœur était la possibilité
01:13 de faire un référendum sur la question migratoire.
01:15 Je vous rappelle que le président de la République lui-même,
01:18 à la première réunion de Saint-Denis,
01:20 avait ouvert cette voie-là pour la refermer aussi tôt après.
01:22 C'est aussi une autre raison.
01:25 Et puis le bouclier constitutionnel.
01:27 Ça n'a aucun sens d'avoir un texte, en réalité,
01:30 amputé de ces deux principaux articles.
01:33 Mais ça ferait du mal à comment les centristes sur ce sujet-là,
01:35 parce que c'est des lignes rouges.
01:36 Oui, bien sûr, mais c'est aussi pour nous des lignes rouges.
01:40 Je pense qu'il y a une majorité sénatoriale,
01:42 mais sur certains sujets qu'on juge importants,
01:44 quand il y a un désaccord, on en prend acte.
01:47 On n'en fait pas un drame, mais on en prend acte.
01:50 Il est hors de question, pour notre part,
01:52 qu'on transige sur ces deux points-là.
01:55 C'est le sens du retrait que nous avons fait hier.
01:58 [Musique]

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