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Transcription
00:00– On va parler du congrès du Parti Socialiste.
00:03Il y a une alliance entre trois courants, on va le dire simplement,
00:08dont le vôtre, est-ce que c'est une alliance antifort ?
00:11– Non mais ce n'est pas comme ça qu'il faut appréhender le congrès.
00:13D'abord, un, c'est un congrès du Parti Socialiste,
00:15on est une formation démocratique, et donc ce n'est pas un crime de lèse-majesté
00:18que les gens présentent leur position, le bilan sur ce qui s'est passé
00:22les années précédentes, et puis la vision pour l'avenir.
00:25Donc ce n'est pas grave qu'il y ait un débat, et qu'il y ait des gens qui disent
00:28on propose, ce qui est le cas, un nouveau collectif de direction
00:32pour le Parti Socialiste, avec une ligne qui soit claire.
00:35C'est ce que nous avons fait avec mon ami Laurence Rossignol, sénatrice,
00:39avec Philippe Brun, député de l'heure, avec Fatima Yadani et d'autres.
00:42On a déposé un texte qui s'appelle Le Nouveau Socialisme,
00:45en gros pour dire qu'on peut être authentiquement de gauche
00:47sans renoncer à être un républicain intransigeant.
00:50C'est ce que moi j'appelle la ligne sociale républicaine,
00:53une ligne populaire et une ligne républicaine, c'est ce qu'on a porté.
00:56Et puis on a discuté avec les autres sensibilités qui existent dans le PS,
01:00et encore une fois, je le dis, c'est normal que ça existe.
01:03Et donc on s'est en effet en ce moment en cours de discussion
01:06avec deux autres sensibilités, qui étaient les minorités actuelles
01:12du Parti Socialiste, et nous avons proposé à d'autres de se joindre à nous,
01:16notamment à Boris Vallaud, que ce soit Nicolas Meillard-Rossignol,
01:19Carole Delga, Hélène Geoffroy, Mickaël Delafosse, Lamia et Larrage,
01:24qui sont ces deux sensibilités, ont proposé avec nous à élargir,
01:30parce qu'il faudra un Parti Socialiste rassemblé.
01:33Moi je ne suis pas pour l'application d'un principe winner takes all,
01:37celui qui gagne phagocyte tous les postes et ne travaille pas suffisamment
01:42en bonne intelligence, on aura besoin d'être regroupés.
01:45Mais là aussi, ce n'est pas un crime de lèse-majesté que de dire
01:47il faut une nouvelle méthode de travail, il faut préparer l'élection présidentielle,
01:52et il faut le faire avec une identité socialiste affirmée,
01:57à distance des alliances qui ont pu se faire ces dernières années.
02:01– Donc rompe avec la France insoumise ?
02:02– Tout le monde le dit aujourd'hui, ce n'était pas le cas il y a quelques temps.
02:08Moi je l'ai vécu en 2024 en étant candidat sans le soutien de la France insoumise
02:13que j'ai refusé, et d'une certaine manière j'ai été précurseur
02:15de ce qu'est la position du Parti Socialiste aujourd'hui,
02:18mais sauf que ça, ça ne suffit pas de le dire.
02:21Ça veut dire qu'il faut construire un projet alternatif,
02:24autonome de celui de la France insoumise.
02:29On peut assumer, je le dis, d'être une gauche qui assume des positions
02:35parfois radicales, parfois de rupture,
02:36mais qui le fait avec le souci de l'efficacité, de la crédibilité,
02:40et qui demeure républicaine et ne participe pas de la brutalisation du débat politique.
02:46– Mais vous avez les moyens de le faire,
02:48est-ce que vous avez les moyens de gagner la présidentielle sans Jean-Luc Mélenchon ?
02:51– J'ai une certitude, c'est qu'elle sera perdue si c'est Jean-Luc Mélenchon
02:55qui se qualifie au deuxième tour de l'élection présidentielle.
02:58Donc, et c'est le constat, c'est ainsi, ça aurait pu se passer différemment,
03:02il en a l'entière responsabilité par ses choix de stratégie électorale,
03:07la vie est ainsi faite, voilà.
03:08Et donc, oui, on peut le faire, et notamment en s'adressant à ceux des électeurs
03:14qui ont porté Jean-Luc Mélenchon à des niveaux élevés
03:18lors des dernières élections présidentielles,
03:21parce qu'il n'y avait pas d'offres alternatives qui leur permettaient de se dire
03:23on peut aller vers la victoire à l'élection.
03:26Donc c'est pour ça que je dis, soyons clairs,
03:27et le bon point d'équilibre, c'est authentiquement de gauche
03:31et républicain conséquent.
03:34On n'est pas obligé d'être l'un ou l'autre,
03:36on peut être les deux en même temps,
03:37et je pense que c'est la bonne synthèse qu'il faut proposer.
03:39– Avec qui du coup ?
03:40Est-ce qu'aujourd'hui votre meilleur candidat, c'est Raphaël Luxman ?
03:43– Non mais alors, là vous parlez de l'élection présidentielle,
03:46il faut d'abord que les socialistes constituent ce collectif.
03:50Donc nous on va travailler dans les heures et les jours qui viennent,
03:53à savoir qui sera le candidat, le premier signataire
03:56du texte de rassemblement que j'espère on parviendra à rédiger
03:59dans les heures ou dans les jours qui viennent.
04:01Et après il faudra travailler le plus large possible.
04:04Raphaël Luxman, il est dans le paysage évidemment,
04:06il était le candidat soutenu par le Parti socialiste
04:09lors des dernières élections européennes,
04:11et d'ailleurs il est passé en tête, à gauche en tous les cas,
04:14devant la candidature de la France.
04:15– Et aujourd'hui il est le seul de votre courant
04:17au-dessus de 10% dans les sondages.
04:18– Mais je préfère que le Parti socialiste
04:22puisse aussi affirmer sa propre vision,
04:26qui très souvent sera complémentaire avec celle de Raphaël Luxman.
04:29Et donc moi, mon objectif…
04:30– Donc ça veut dire un candidat socialiste pour vous ?
04:32– En tous les cas il faut qu'on soit en condition
04:34d'avoir une rip-team de candidats possibles.
04:37Parce que déjà il va falloir déprésidentialiser nos têtes,
04:40et se dire que ce n'est pas un homme ou une femme présidentielle,
04:42et d'être capable de montrer un collectif
04:44avec un projet qui aura été élaboré à l'appui de tout cela.
04:48Et donc d'abord montrons, il y a beaucoup de talent,
04:53beaucoup de talent au Parti socialiste
04:55qui ne demande qu'à s'affirmer dans cette période-là.
04:58Et après on fera ce qu'il faut faire avec Raphaël Luxman
05:02et avec toutes celles et tous ceux qui à gauche
05:05pourront incarner l'alternative à la fois au macronisme,
05:09et puis surtout être le rempart face au risque du Rassemblement national qui demeure.
05:15Il faut avoir un candidat de gauche qui se qualifie
05:16au second tour de l'élection présidentielle,
05:18et qui, deuxième exigence, est susceptible de battre Marine Le Pen
05:23ou Jordan Bardella si c'est lui qui se présente.
05:27– Vous ne m'avez pas répondu du coup sur Boris Vallaud,
05:28vous discutez avec lui, est-ce que vous avez bon espoir
05:31qu'il vous rejoigne et du coup qu'il n'y ait qu'un texte d'orientation
05:35contre Olivier Faure, ou est-ce que la condition posée par Boris Vallaud
05:39c'est qu'il soit le premier signataire de votre texte ?
05:42– Moi, à titre personnel, je préférerais qu'on puisse travailler avec Boris.
05:47Moi, je travaille avec lui comme président de groupe à l'Assemblée nationale.
05:51– Qu'est-ce qu'il vous dit dans la discussion ?
05:52– Il a eu une démarche un peu tardive dans un congrès qui se prépare
05:56quand même plusieurs semaines ou mois à l'avance,
05:58en disant, en effet, je ne suis pas totalement satisfait du mode de fonctionnement
06:02du parti ces dernières années, et je veux proposer autre chose.
06:07Bon, ça converge sur tous les cas dans l'objectif,
06:10et donc c'était logique qu'on lui propose de discuter avec nous.
06:12Maintenant, c'est à lui de prendre ses responsabilités.
06:14– Mais qu'est-ce qu'il vous dit ? Est-ce qu'il est prêt à vous rejoindre ou pas ?
06:16– Soit il se présente, pour l'instant, on l'a relancé encore hier,
06:19dans le communiqué de vendredi, on s'est adressé à lui,
06:23il reste 12 jours avant le dépôt des textes le 26 avril,
06:27et voilà, tout ça est sain, ça débat, ça discute,
06:29et donc, soit on confronte nos points de vue,
06:33on essaye de construire ce collectif de direction dont je dis qu'il sera ouvert,
06:37y compris à ceux qui n'auront pas été les vainqueurs de ce congrès.
06:40Il y a des talents autour d'Olivier Faure,
06:42et moi je viens, j'étais un soutien d'Olivier Faure,
06:46comme Boris Vallaud, comme Philippe Brun, comme tant d'autres,
06:49qui ont dit aujourd'hui, écoutez, après 7 années de direction à la tête du Parti Céli,
06:54ce n'est pas illégitime, il n'y a évidemment rien de personnel,
06:57on cherche à améliorer le fonctionnement,
06:59et surtout à préparer les échéances qui viennent,
07:02et pour ça, on a besoin de construire ce collectif autour,
07:04je le dis, d'une ligne claire, pas d'une ligne qui s'adapte en fonction des circonstances,
07:08c'est ce qu'on va essayer de faire dans ce congrès.
07:09– Ça, c'est la ligne de l'idée fort ?
07:10– Non, mais ça veut dire que par moment,
07:12il y a eu des choses qui ont été un petit peu insaisissables,
07:15donc là, on a besoin de l'affirmation.
07:18Encore une fois, moi, j'assume, je jette la pierre sur personne,
07:22le fait que des circonstances compliquées ont abouti à des choix de stratégie électorale à certains moments,
07:29mais là, il y a besoin de tourner la page,
07:32on ouvre une nouvelle séquence qui est forcément distincte de celle qu'on a vécue précédemment.
07:37– Et Boris Allo, il pourrait être le premier signataire ou pas ?
07:39– Je vous le dis, il y a plein de talents au Parti Socialiste.
07:41Moi, à titre personnel…
07:43– Vous souhaitez que ce soit qui, vous, le premier signataire ?
07:44– Vous voyez quoi ? On est dans la discussion en ce moment,
07:46donc je suis désolé de ne pas vous livrer les termes de la discussion,
07:50mais en tous les cas, moi, je veux que dans ce collectif, Boris puisse en faire partie.
07:53Je veux que les…
07:54– Et vous pensez vraiment qu'il acceptera d'en faire partie s'il n'est pas premier signataire ?
07:59– À la fois sur une raison personnelle, et puis aussi sur des raisons institutionnelles.
08:03De la même manière, on est à Public Sénat,
08:05que le président du groupe socialiste au Sénat,
08:07on a deux groupes parlementaires qui sont forts, qui font entendre leur voix,
08:11c'est normal qu'ils soient dans le cockpit de direction du parti,
08:14plus c'est mieux que ce n'a été dans la période précédente.
08:16Donc voilà, on va continuer la discussion,
08:18mais Boris, si tu m'écoutes, c'est le moment de faire le bon choix.
08:22Voilà.

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