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Jordan Bardella, président du RN, est l'invité de BFMTV-RMC ce mardi.

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Transcription
00:00 Je pense que nous entrons dans une crise politique
00:02 qui a été un petit peu dissimulée,
00:04 avec laquelle on a gagné du temps depuis plusieurs mois
00:06 à cause de 49.3 qui se sont multipliées dans notre société.
00:10 Et je pense que face à cette crise politique majeure,
00:12 il faut revenir au peuple.
00:14 Et l'un des moyens de revenir au peuple qui est en démocratie,
00:18 le souverain ultime, c'est la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:21 Et si tel devait être le cas,
00:24 alors le Rassemblement national serait évidemment prêt
00:26 à assumer ses responsabilités.
00:28 Vous demandez une dissolution de l'Assemblée nationale,
00:30 vous demandez également la démission de Gérald Darmanin.
00:32 Je ne vois pas comment on peut faire autrement que de démissionner
00:36 quand on a le pire bilan sécuritaire,
00:39 probablement de la décennie en cours,
00:42 parce que les affaires se sont multipliées.
00:44 Les mensonges du Stade de France,
00:46 le sketch de l'expulsion ratée de l'imam Iquisen,
00:49 les 120 attaques au couteau par jour,
00:52 les étrangers sous OQTF qui ne sont pas reconduits dans leur pays de départ
00:55 et qui conduisent sur le sol français.
00:57 Il vous dit si vous n'aviez pas stoppé nette cette loi,
01:02 ces expulsions auraient été possibles.
01:04 Vous les empêchez dans un sens.
01:06 Mais en quoi ce texte de loi,
01:08 qui contient des dizaines d'angles morts,
01:11 rien sur la suppression du droit du sol,
01:13 rien sur l'acquisition quasi automatique de la nationalité,
01:18 rien sur les mineurs étrangers non accompagnés
01:20 qui sont responsables d'après les services de l'État,
01:22 d'après les forces de police,
01:24 de la quasi totalité de la délinquance de rue dans les grandes villes.
01:27 Rien sur le fait que notre pays est devenu aujourd'hui
01:30 une pompe aspirante pour l'immigration
01:31 et que beaucoup d'étrangers qui viennent en France
01:33 considèrent notre pays comme un guichet social.
01:36 Et voyez bien que les quelques petites mesures de fermeté
01:38 qui ont été adoptées par le Sénat
01:40 ont toutes été détricotées à l'Assemblée nationale,
01:42 conjointement par la NUPES et par la majorité d'Emmanuel Macron.
01:46 Donc, ce texte de loi n'était pas un texte contre l'immigration.
01:49 Je le dis aux Français, c'était un texte pour l'immigration.
01:52 Par conséquent, nous avons protégé le peuple français
01:56 de ce qui apparaissait comme une nouvelle filière d'immigration.

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