L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 11 décembre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 11 décembre 2023 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 - Et bien et vous, alors faut-il des sanctionner ses parents de mineurs délinquants ?
00:00:07 - Oui. - Ah, pour quelle raison ?
00:00:09 - Eh bien il faut assumer ce que font vos enfants. - Eh ben je suis d'accord, alors vous savez, je me mouille
00:00:15 parce que normalement je devrais être un peu neutre, mais je me mouille, je suis assez d'accord avec vous, assez d'accord avec vous.
00:00:21 Bon, vous restez avec nous.
00:00:22 Si vous êtes d'accord ou pas d'accord, vous appelez au 3210, mais tout de suite c'est le rappel des titres.
00:00:27 Bonjour, rebonjour, Agnès Monfils. - Rebonjour Eric, bonjour à tous. Le ministre de l'éducation, Gabriel Attal,
00:00:33 se rend dans les Yvelines en moins d'une heure. Maintenant, les enseignants du collège d'Issou
00:00:38 exercent leur droit de retrait depuis vendredi, depuis qu'une professeure de français est pointée du doigt,
00:00:44 diffamée pour avoir montré une peinture de la Renaissance en classe.
00:00:49 Cet après-midi également, c'est le moment où le projet de loi immigration arrivera dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
00:00:56 normalement car une motion de rejet a été déposée par les écologistes.
00:01:00 Si celle-ci était adoptée, les débats seraient tout simplement annulés.
00:01:06 Et puis, il n'y aura pas de plombée, les épreuves olympiques de surf se dérouleront bien à Tahiti l'été prochain,
00:01:11 près des mois de tension, un accord a été trouvé, c'est ce qu'a annoncé le président polynétien.
00:01:15 Un accord concernant la construction de certaines structures, tout en préservant l'environnement.
00:01:20 La météo, Louis Baudin, encore une après-midi sous le signe de la pluie.
00:01:24 Oui, exactement, il y a beaucoup de pluie en ce moment sur Bordeaux, sur la Rochelle,
00:01:28 c'est par l'Atlantique qu'arrive cette nouvelle perturbation,
00:01:31 qui va surtout concerner une partie centrale de la France,
00:01:34 c'est-à-dire de l'Atlantique jusqu'au Massif central, une partie de la région Centre,
00:01:38 la Franche-Comté également, la région Rhône-Alpes,
00:01:41 toutes ces régions vont être sous la pluie tout au long de l'après-midi,
00:01:44 où la neige dans les Alpes va tomber à partir de 2000 mètres,
00:01:47 avec un fort risque d'avalanche, et puis de part et d'autre quand même,
00:01:50 des Pyrénées jusqu'à la Méditerranée, ça restera plus ensoleillé,
00:01:53 et puis dans le nord également, près des côtes de la Manche,
00:01:56 de l'Ile-de-France aux frontières du Nord-Est, ça restera là aussi temporairement
00:01:59 un peu plus sec avec quelques éclaircies, le vent sera de la partie,
00:02:02 60-70 km/h, 100 km/h même sur la Corse, et puis les températures très douces,
00:02:07 vous l'avez dit, 12 à 14 degrés, pas moins dans la moitié nord,
00:02:10 15 à 19 voire 20 degrés dans le sud.
00:02:12 - Et demain ce sera à peu près pareil ? - Ce sera à peu près pareil,
00:02:14 même la pluie va regagner du terrain, sauf près de la Méditerranée,
00:02:17 toujours de la grande douceur, et puis à partir de mercredi,
00:02:19 ça sera de nouveau plus frais, la neige va tomber à basse altitude,
00:02:22 avec encore des averses, avant le retour de l'anticyclone pour ce week-end.
00:02:26 - Ah, ça c'est une bonne nouvelle ! - Enfin, une période assez longue,
00:02:28 avec un temps plus sec et un peu plus frais.
00:02:30 - On t'attend, anticyclone ! - Merci Louis !
00:02:32 - Merci Louis, et à demain midi, Agnès Bonfillon,
00:02:36 je salue l'entrée dans ce studio de Lisa Marie Marques.
00:02:39 Bonjour Lisa Marie ! - Bonjour Eric, bonjour à tous !
00:02:41 - Parlez-nous des messages que nous avons reçus sur le répondeur des auditeurs.
00:02:44 - Eh bien dans le répondeur, nous sommes à 14 jours du 25 décembre, Eric,
00:02:48 14 jours de Noël, et qui dit Noël, dit musique de Noël, notamment celle-ci.
00:02:52 Sauf que patatras, cette chanson a été détrônée par une autre chanson de Noël,
00:03:01 et c'est Françoise, sur notre répondeur, qui s'en réjouit, écoutez.
00:03:04 - Bonjour, Françoise dans le Val-d'Oise, je suis très contente,
00:03:07 Brenda Lee a détrôné Mariah Carey avec sa chanson de Noël, Christmas Tree.
00:03:12 Eh bien je suis bien contente parce que c'est une musique qui me plaît bien,
00:03:16 qui est agréable, qui est chaude, vive Brenda Lee,
00:03:19 et c'est bien que cette dame soit à l'honneur, je suis très contente, voilà.
00:03:23 Merci, au revoir !
00:03:24 - Mais détrônée où ? - Eh bien détrônée dans les charts,
00:03:26 c'est la chanson de Noël la plus écoutée jusqu'à présent,
00:03:29 c'était Mariah Carey avec All I Want For Christmas qu'on entend tous les ans,
00:03:32 et là, moi je ne le savais pas, et c'est en écoutant le répondeur que Françoise me l'a appris,
00:03:36 et je me suis dit, on va partager cette bonne nouvelle, parce que j'aime beaucoup Brenda Lee aussi.
00:03:40 - Moi j'adore mon beau sapin, j'adore...
00:03:43 - Là on parle des chansons de Royan Bleu-Saxon. - Moi j'adore, vive le vent, vive le vent...
00:03:46 - Moi je suis très Tino Rossi aussi, vous avez voir. - J'adore Tino Rossi, Petit Papa Noël,
00:03:49 et d'ailleurs moi je me fais des playlists que je joue le jour de Noël avec les enfants, etc,
00:03:54 et même mes ados, ils réclament Tino Rossi.
00:03:58 - Ils réclament Tino Rossi, vous imaginez ? - Moi aussi je réclame Tino Rossi.
00:04:02 Ah ben voilà, Tino Rossi, la magie de notre réalisateur, merci Boris !
00:04:08 - Les gens me tapent du relais, - Ah oui !
00:04:13 - Quand un bonheur et guéret sont dépourvus,
00:04:21 - Ah, de leurs attraits... - Voilà, vous voyez, Françoise nous a fait chanter aujourd'hui, sans transition.
00:04:27 Dans l'actualité, on va en parler avec vous, dans le Tarn, le maire et le conseil municipal veulent que les enfants
00:04:33 dont les parents sont au chômage ne soient plus prioritaires pour la cantine les jours d'affluence.
00:04:39 Francis a réagi sur notre répondeur, il est favorable à cette décision polémique mais assumée.
00:04:44 - Bonjour à tous, je rejoins complètement les idées de ce maire, je ne comprends pas pourquoi on payerait encore une fois de plus
00:04:51 l'assistanat en France, car quand on est au chômage, on estime que les parents peuvent aller chercher les enfants le midi à l'école
00:04:59 et les faire manger à la maison. Donc je ne vois pas pourquoi, encore une fois de plus, les gens qui travaillent
00:05:05 devraient payer pour ceux qui restent à la maison. Merci à vous de m'avoir écouté, bonne journée à tous.
00:05:11 - À Mazamè, le maire dit que tout le monde a le droit à la cantine, mais si jamais il n'y a pas assez de place, etc.
00:05:17 si il n'y a pas assez de place, les enfants qui ont un parent qui reste à la maison, - Qui ne travaille pas, qui est au chômage,
00:05:24 - Qui est demandeur d'emploi, lui sera un peu moins prioritaire qu'un enfant dont les parents sont loin, travaillent,
00:05:32 ils ne peuvent pas les prendre en charge à midi. - On en parle dans quelques minutes et vous pouvez nous appeler au 30210.
00:05:39 Autre sujet d'actualité, lors d'un entretien accordé à la Tribune du dimanche, la ministre Aurore Berger a dévoilé son plan
00:05:45 pour restaurer l'autorité parentale avec des mesures punitives pour les parents. Et ça a fait réagir Catherine.
00:05:51 - Bonjour à toute l'équipe et aux auditeurs. Une fois de plus, on reporte la faute sur les parents, mais on se met à payer les années
00:06:01 où les enfants étaient rois. Un parent qui donnait une gifle à son enfant quand il faisait une bêtise, se retrouvait au tribunal.
00:06:09 Donc maintenant, il ne faut pas s'étonner que les enfants fassent ce qu'ils veulent, quand ils en ont envie. Bonne journée.
00:06:16 - Merci Catherine pour ce message. Vous nous appelez au 30210 pour réagir tout de suite sur RTL. Vous avez la parole.
00:06:23 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:06:28 Eric Brunet. - Ce sujet est passionnant. Jacques est avec nous. On a entendu Jacques à 13h. Jacques, donc vous, vous pensez qu'il est normal
00:06:36 qu'aujourd'hui la République dise "vous êtes des parents défaillants d'un mineur délinquant qui a fait de la casse, qui a produit, je sais pas, qui deal de la drogue".
00:06:49 Bref, voilà. Cet enfant est mineur, il a 15 ans, 16 ans, 17 ans. C'est vous qui devez être responsable et vous pouvez être sanctionné,
00:06:59 en tout cas avoir des mesures punitives. Oh, il s'agit pas, attention Jacques, la Macronie ne suggère pas qu'on les mette en prison,
00:07:07 mais peut-être de prendre quelques mesures financières contre eux. Ça vous semble être une bonne idée ?
00:07:12 - Oui, alors déjà pour répondre à Catherine, entre parenthèses, on n'a pas besoin de trapper un enfant pour le faire obéir.
00:07:19 Moi j'ai élevé ma fille, je ne l'ai jamais trappée et je lui ai appris le B.A.B. de la politesse, du respect, etc. Donc ça c'est une petite précision.
00:07:31 - Je suis assez d'accord avec vous, l'autorité c'est pas des gifles.
00:07:35 - Moi j'avais une voix qui portait en général, ma fille m'obéissait plutôt. Mais pour en revenir à ce que propose la ministre,
00:07:43 pour une fois qu'elle m'invite, c'est une bonne idée, il vaudrait mieux la prendre. Et je trouve que c'est normal,
00:07:50 quand vous avez des enfants qui font des bêtises, en général, et bien c'est aux parents d'assumer financièrement la faute ou les égards des enfants.
00:08:02 - Elle dit, il est frappant de constater que 30% des émeutiers lors des dernières émeutins étaient des mineurs.
00:08:10 30% étaient des mineurs et 60% d'entre eux ont grandi dans des familles dites monoparentales. Voilà ce que dit la ministre.
00:08:19 - Eric, déjà je n'arrive pas à comprendre qu'un gamin qui est 12, 13, 14, même parfois en plus bas âge, soit déjà dehors au-delà de 22h.
00:08:30 Je n'arrive pas à comprendre. Là, il y a déjà une défaillance des parents. Moi, je ne me suis jamais baladé à 22h quand j'étais petit gros.
00:08:39 A 8h, j'étais à la maison et basta. Et c'est comme ça. Et aujourd'hui, en plus, ils font des conneries.
00:08:46 Eh bien, au bout d'un moment, les parents, il faut payer d'une manière ou d'une autre. Et je trouve que faire des heures de travail général...
00:08:56 - Les travaux d'intérêt général, les fameux TIG. - Oui, je trouve que c'est plutôt une bonne idée.
00:09:02 S'ils ont fait une connerie, pourquoi pas venir avec leurs parents d'ailleurs, tous ensemble, si on a fait des conneries, on repeint un mur.
00:09:13 - D'ailleurs, souvent, les associations vont dire "on ne peut pas frapper au portefeuille parce que c'est famille modeste".
00:09:21 - Je vais vous dire, Eric... - Donc, on ne frappe pas au portefeuille puisqu'on leur dit de venir travailler.
00:09:27 - Je vais vous dire, Eric, les associations, moi, j'en ai ras-le-bol. Dès qu'il y a quelque chose qui ne leur convient pas, dans la punition, il ne faudrait punir personne.
00:09:38 Il y en a marre. Aujourd'hui, ça coûte cher. Il y en a marre. Il faut payer. Moi, je vais vous dire, ma fille, elle a fait une ou deux bêtises quand elle était petite.
00:09:49 Quand elle arrive, elle a cassé un carreau, elle a fait une petite connerie, j'ai payé ce carreau.
00:09:55 Je n'ai pas à l'RTL ou à la télé pour dire "ce n'est pas bien". C'est ma fille, elle a fait une bêtise, je paye.
00:10:04 Mais aujourd'hui, tout le monde recette la faute sur l'État, sur les enseignants, sur ceci, sur cela.
00:10:12 Déjà que les parents à la vache fassent leur boulot de parents.
00:10:17 - J'aime beaucoup rester, parce que franchement, j'aime beaucoup votre vigueur.
00:10:23 Il y a trois femmes qui ont appelé en vous écoutant au 3210, Céline, Béatrice et André, elles auront la parole.
00:10:30 Mesdames, que pensez-vous de ce que dit Jacques ? Il va rester Jacques et vous pourrez lui répondre d'accord ou pas d'accord. A tout de suite.
00:10:36 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:10:51 - 13, 14, 15, 16 ans, 17 ans, vous, restez chez vous.
00:10:56 - On a absolument besoin de recouvrer le calme et redire aux parents qu'ils tiennent leur gosse, parce que ça n'est pas à l'état d'élever les enfants.
00:11:06 - Ça n'est pas à l'état d'élever les enfants. Effectivement, le garde des Sceaux avait observé après les émeutes qu'il y avait des gamins de 12, 13, 14, 15, 16 ans, dit-il, dans les rues.
00:11:16 Et c'est une statistique, 30% des émeutiers étaient des enfants. Voilà, Aurore Berger, ministre de la Famille, pour faire simple, propose que les parents défaillants de ces mineurs délinquants soient sanctionnés.
00:11:31 Oh, c'est des sanctions, c'est pas violent, hein. Mais c'est déjà un point de départ. Êtes-vous d'accord avec cela ? Céline est à Belfort.
00:11:39 Elle a entendu Jacques qui nous disait tout à l'heure, oui, il faut les sanctionner davantage. Qu'en pense Céline ? Bonjour Céline.
00:11:46 - Bonjour à tous. Alors moi, je... - On vous entend mal, on vous entend mal. Mettez-vous dans un endroit où ça passe. Oui, moyen. Allez-y.
00:11:55 Que vous dire d'autre ? Alors moi j'étais vraiment à 50% favorable et 50% défavorable. Parce que pour moi, déjà, plus punir ces actes qui sont pas civilisés, si je puis dire, je suis totalement pour.
00:12:12 Parce que déjà, les sanctions qu'on donne sont très faibles.
00:12:16 Non mais Céline, il n'y en a pas de sanctions. Aujourd'hui, il n'y a pas de sanctions. Il n'y a pas de sanctions. Voilà. Donc il s'agit simplement de sanctionner un tout petit peu les parents.
00:12:26 Alors je vous rassure, on va rien, on leur enlève aucune aide sociale, etc. Il s'agit juste de leur demander de travailler pour une association et de faire des travaux d'intérêt général dans la semaine.
00:12:37 Encore, je vais éduquer l'enfant que je ne veux pas les avoir.
00:12:41 Bon, on vous entend mal Céline, je suis désolé. On n'a pas fait des sets de son. La prochaine fois, on en fera. Béatrice est avec nous. Elle est à Caen, dans le Calvados. Ma chère Béatrice, bonjour.
00:12:51 Oui, bonjour Éric.
00:12:52 Qu'est-ce qu'il a plu ce week-end ? J'étais dans le Calvados. Qu'est-ce qu'il a plu ? Oh là là !
00:12:56 Je ne vous le fais pas dire. C'est vraiment la cata depuis des semaines.
00:12:59 Qu'est-ce qu'on fait des parents de ces mineurs délinquants ?
00:13:04 Ah bah écoutez, moi je suis sidérée sur mon ciel d'entendre que ce serait moi en tant que maman qui devrais assumer 80 ou 100 heures d'intérêt général pour une bêtise que ma fille aurait fait.
00:13:15 Alors moi, ma fille, elle a 20 ans. Je pense l'avoir bien élevée avec son père. Alors on va se mettre dans le cas de figure, Éric, que ma fille n'aurait que 16 ou 17 ans.
00:13:23 Donc je l'ai élevée comme... Voilà, on l'a élevée. Et puis il se trouve qu'elle se trouve embarquée dans une histoire avec des camarades de classe où en effet, la faute est grave.
00:13:32 Moi je peux vous dire qu'après l'éducation que j'ai donnée à ma fille jusqu'à ses 16 ans, si c'était moi qui devais écoper des 100 heures de travaux d'intérêt général, je peux vous dire que je le prendrais très mal.
00:13:42 Parce que je pense avoir été quelqu'un qui a assumé l'éducation de ma fille pour en faire une personne qui peut rentrer dans une vie normale.
00:13:55 Ça a été une enfant très facile à vivre. Mais en effet, si elle venait à avoir fauté à un moment donné, moi je dirais "ma cocotte, tu t'es laissée embarquer dans une affaire comme ça, tu assumes".
00:14:08 Et moi ce que je veux dire par là, surtout Éric, c'est imaginer le message que ça va donner aux enfants si ce sont les parents qui casquent financièrement et qui trinquent au niveau de faire ses heures.
00:14:19 - Béatrice, si votre fille mineure, disons 15 ans, casse un vase demain quelque part, c'est vous ou votre assurance qui prend en charge ?
00:14:30 - Oui, non mais là c'est pas le problème d'un vase, là on est dans le cadre "ça va Cathy ?"
00:14:35 - De la même façon, à 15 ans, si elle met le feu à l'agence bancaire en bas de chez elle parce qu'elle dit "il y en a marre du capitalisme, il faut tout casser, il faut tout casser",
00:14:44 c'est vous qui êtes responsable pénalement, j'espère que vous êtes bien assurée, vous êtes normalement responsable pénalement de cela.
00:14:51 - Non mais d'accord, mais moi je pense qu'il faut quand même que les enfants, ça serait trop facile que ce soit les parents qui doivent faire les heures de travaux d'intérêt général.
00:14:59 - Oui mais on parle des parents qui veulent... Bon alors Jacques, qu'en pense Jacques ?
00:15:05 - Mais j'écoute bien ces dames, j'ai bien compris, elle a bien élevé sa vie, mais je lui dis à ces dames, au départ, à la base, on est responsable de ses enfants,
00:15:18 et point final madame, je suis désolé, votre fille, bon elle n'a pas fait de bêtises comme la mienne, on a de la chance, mais les parents aujourd'hui,
00:15:27 assument les conneries de leurs gamins, il en a marre de vouloir... Alors, moi je serais, je suis un petit peu d'accord avec vous, au pire,
00:15:37 que les parents fassent une punition, mais qu'ils viennent avec le gamin, réparer ce qu'ils ont peut-être fait pour le...
00:15:45 - Mais oui parce que... Non mais attendez, attendez, tous les deux, tous les deux, très bien, qu'est-ce qu'on fait des 30% ?
00:15:51 Les 30% de gamins émeutiers, lors des dernières émeutes qu'il y a eu il y a quelques mois, 30% étaient des mineurs, certains mineurs ont fait de la casse,
00:16:00 certains mineurs ont eu des propos racistes, certains mineurs ont frappé des gens, certains mineurs... Alors c'est la responsabilité de qui ?
00:16:08 Qui faut-il sanctionner ? Personne, il faut demander plus de prévention dans les quartiers, il faut demander... Qu'est-ce qu'on fait là ?
00:16:15 On sanctionne les parents, les mineurs ? - Éric, je vais vous dire, ce que j'ai pu voir comme vous, au niveau des émeutes ou des émeutiers,
00:16:24 je vais vous dire, pour moi, alors ce n'est que mon avis, pour moi, 90% de ceux qui étaient dans la rue, irrécupérables.
00:16:34 - C'est un autre sujet ça. - Ah oui. - C'est un autre sujet. - Il y a pas tort chacun. - C'est un autre sujet.
00:16:39 - Non mais il faut voir les gens qui étaient dans la rue. - Je tiens à dire une chose Jacques, je tiens à dire une chose,
00:16:45 aujourd'hui, quand on a ce débat, faut-il sanctionner les parents défaillants, c'est-à-dire ceux qui se défilent, de ces mineurs délinquants,
00:16:54 il faut que le mineur soit délinquant, hein, pour que... - Bien sûr. - Bon, faut-il les sanctionner ? On parle pas que des parents des quartiers,
00:17:01 on parle de tout le monde, c'est pas une émission sur les quartiers, c'est une émission sur les parents qui se défilent,
00:17:07 des familles monoparentales avec un père qui a tout laissé tomber, qui s'occupe pas de ses enfants, il n'y en a pas que dans les quartiers,
00:17:15 il y en a partout, partout. - Mais vous savez... - Et d'ailleurs quand on dit les banlieues, ça me fait marrer, parce qu'il y a des banlieues chics,
00:17:20 il n'y a pas que des banlieues pauvres, il y a des banlieues chics de toute nature avec toutes les sociologies des mots.
00:17:24 - C'est vrai, il y a des pères qui ont complètement abandonné les enfants suite à un divorce, ils ont totalement abandonné,
00:17:32 ils paient pas de pension alimentaire, ceci, cela, il y a des moments où je me mets à la place, parfois, de maman qui a 2, 3 enfants,
00:17:39 c'est pas ça pour une maman de vouloir travailler, d'aller au boulot, et en plus de gérer 3 gamins parfois qui sont ingérables.
00:17:48 - Surtout quand il y en a un qui descend, surtout quand il y a un émeutier ou un petit bandit, ça arrive. Restez avec nous,
00:17:54 parce que maintenant, nous allons voir exactement ce que veut faire la ministre aujourd'hui, Aurore Berger,
00:18:02 avec ses travaux d'intérêt général pour les parents défaillants. A tout de suite.
00:18:07 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:18:12 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:18:18 - Des travaux d'intérêt général pour les parents défaillants, Lisa Marie, ça veut dire quoi ?
00:18:22 Que propose la ministre de la famille Aurore Berger ?
00:18:25 - Eh bien, lors d'un entretien accordé à la tribune du dimanche, Aurore Berger, qui est la ministre des Solidarités et des Familles,
00:18:31 a annoncé des mesures chocs. Elle veut sanctionner les parents défaillants.
00:18:36 Ce qu'elle appelle les parents défaillants, ce sont ces termes, mais elle ne le définit pas.
00:18:39 Et elle veut les sanctionner avec des travaux d'intérêt général, des amendes, si l'enfant est coupable de dégradation,
00:18:45 ou si un parent ne l'accompagne pas à ses audiences devant la justice.
00:18:50 Alors, je précise que ce sont des pistes de réflexion. La ministre n'a pas dévoilé la nature exacte de ces travaux d'intérêt général,
00:18:58 ni le montant de l'amende qui sera mise en place. Et comme je vous disais, elle n'a pas défini non plus le terme "parents défaillants".
00:19:05 - Aujourd'hui, la loi dit, Lisa Marie, qu'un parent est civilement responsable de son enfant mineur, mais pas pénalement.
00:19:14 C'est-à-dire que si l'enfant mineur, je dis n'importe quoi, cambriole la poste, le parent n'ira pas en prison à sa place.
00:19:23 Mais en revanche, il devra rembourser les dégâts. C'est ça, civilement, mais pas pénalement.
00:19:28 - Aurore Berger a déclaré "il y a un enjeu d'autorité à restaurer". Ce n'est ni ringard, ni réac de le dire.
00:19:34 - Très bien. Bon, nous sommes avec Jacques, avec Céline. Restez, je voudrais qu'on prenne Philippe. Bonjour Philippe.
00:19:41 - Bonjour. - Bonjour. Qu'est-ce qu'on fait de ces parents défaillants qui ne vont même pas aux audiences judiciaires, d'ailleurs, de leurs enfants délinquants ?
00:19:50 - Le problème, déjà, c'est le mot "défaillant", parce que, comme le disait la dame juste avant, vous me preniez, on ne détaille même pas ce que signifie le mot "détaillant".
00:19:59 Après, comme Jacques, qui dit "oui, il faut sanctionner les parents", mais qui après dit "oui, mais une amante toute seule avec trois enfants", etc.
00:20:07 Donc, en fait, ok, il y a des parents monoparental, enfin des familles monoparentales, pardon, où les parents, où la maman, où le papa, travaillent.
00:20:18 Ou même de travail, des fois, parce que je ne peux pas oublier qu'il y a des parents qui n'ont pas un temps plein et qui font plusieurs petits boulots, là, à côté de l'autre,
00:20:27 qui commencent tôt le matin, qui finissent tard le soir. Les enfants sont livrés à eux-mêmes.
00:20:31 Après, il faut voir aussi le désengagement de l'État, parce qu'il y a aussi le rabotage des financements aux associations. Il y a de moins en moins d'éducateurs.
00:20:41 Après, il y a aussi la violence. Il y a certains gamins qui sont violents. Moi, je me rappelle, quand j'étais gamin, j'avais un copain de quartier,
00:20:50 il demandait 10 francs à sa mère, à l'époque, et si sa mère ne lui donnait pas, il était prêt à lui frapper dessus.
00:20:54 Donc, au bout d'un moment, je pense qu'il ne faut pas tout mettre sur le dos des parents. Parce que "parent défaillant", ça veut tout dire, ça ne veut rien dire.
00:21:01 Il faut voir les causes, en fait. Il faut voir les causes. Ce n'est pas spécialement des parents des missionnaires.
00:21:06 Non mais, franchement, un gamin, il a un père. Qu'il ait quitté la maman ou pas, il est là. Il est civilement connu, il est civilement responsable.
00:21:19 Un gamin, il a une mère. Elle est civilement connue et civilement responsable. On ne peut pas commencer à dire "oui, mais lui, c'est plus compliqué,
00:21:27 alors, finalement, on va faire une exception. Autrement, on ne peut pas la tenir, la société, Philippe. On ne la tient pas, la société, si on commence à dire...
00:21:34 "Lui, ce gamin-là, il fait plus d'un mètre quatre-vingt, alors il peut être violent avec sa mère. Alors, qu'est-ce qu'on fait ?"
00:21:40 Si il est violent avec sa mère, dans ce cas, effectivement, on s'en saisit et il va dans un établissement spécialisé. Il est pris en charge par l'État.
00:21:49 Mais ce n'est pas possible de dire "OK, il y a 30% des meutiers qui étaient des mineurs. Bon, ben, écoutez, c'est comme ça. Il faut laisser tomber."
00:21:58 Il faut bien trouver des personnes responsables de ces gamins de 12 ans qui sont dans la rue et qui cassent tout, quand même.
00:22:04 - Et est-ce qu'une maman, on va reprendre l'exemple de Jacques, est-ce qu'une maman qui lève toute seule ses trois enfants, d'accord, qui a du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois,
00:22:13 qui se casse la tête pour savoir ce qu'elle va donner à manger à ses enfants, qui se casse la tête pour payer les factures d'EDF parce qu'elle ne cesse de monter, etc.
00:22:21 Est-ce que cette dame est spécialement responsable du comportement de son enfant ?
00:22:24 - Elle est civilement responsable. On n'a jamais trouvé mieux. On n'a jamais trouvé mieux que ça.
00:22:29 - Je suis désolé, c'est honteux. C'est-à-dire que vous allez punir une maman qui se bat pour sa famille, d'accord, parce que son enfant a du mal à joindre les deux bouts à la fin du mois.
00:22:38 - Mais qui l'a punie ? Il ne s'agit pas de la punir la maman dont vous parlez. Si elle a trois enfants, si elle est seule, si elle est seule, Philippe, non, laissez-moi argumenter.
00:22:46 - Non, non, non, vos arguments ne sont pas bons, excusez-moi.
00:22:50 - Qui l'a punie ? Elle a des aides sociales, cette maman. Elle a plein d'aides sociales.
00:22:56 - Aujourd'hui, c'est des travaux d'intérêt généraux. Hier, c'était "on va couper les allocations".
00:23:01 - On ne l'a jamais fait ?
00:23:02 - Avant-hier, c'était "c'est un émeutier, du coup, comme ils ont un logement social, on fout la famille dehors".
00:23:09 - Non mais Philippe, ça, ce sont... Philippe, laissez-moi parler. Les exemples que vous donnez, ce sont des idées qui sont dans l'air du temps, comme ça, qui n'ont jamais été ni votées, ni appliquées, donc ce n'est pas dans la loi.
00:23:22 Aujourd'hui, il n'y a pas de sanctions. Voilà, donc aujourd'hui, il n'y a rien, rien, rien, rien contre ces gens. Par exemple, on prend un émeutier qui casse tout, qui casse un commerce, qui brûle un restaurant, par exemple.
00:23:32 S'il est mineur, et par exemple, il passe au tribunal, il n'y est même pas, et les parents n'y vont même pas au tribunal. Voilà, non, on ne voit pas ce qu'il y a.
00:23:41 Donc ces gens-là, ça s'appelle des parents défaillants. Ils ne sont pas... Mais laissez-moi parler, Philippe. Ils ne sont pas défaillants, les parents, parce qu'ils sont défaillants financièrement.
00:23:50 Ils sont défaillants parce qu'ils ne se présentent pas, par exemple, à la justice et qu'ils n'assument pas leur rôle.
00:23:55 Bon, mais, eh bien, dans ces cas-là, cette dame, cette ministre a dit, dans ces cas-là, les parents vraiment qui exagèrent, qui exagèrent, on ose imaginer un truc complètement fou.
00:24:05 On leur demandera quelques jours de travaux d'intérêt général. C'est juste ça. Ça vous choque, Philippe ? La République est mal barrée.
00:24:12 Eh bien, donc la République est mal barrée. Très bien.
00:24:15 Au bout d'un moment, au lieu de raboter les aides aux associations...
00:24:19 Non, on ne rabote pas. Mais la ministre a proposé d'augmenter de 30 %, mais vous ne lisez pas. La ministre a proposé d'augmenter les budgets à la CAF.
00:24:29 Sarkozy a enlevé la police de proximité. Alors, ça marchait très bien. D'accord ? On a raboté les subventions aux associations.
00:24:36 Mais c'était il y a plus de 10 ans. Depuis, les associations ont pris beaucoup plus d'argent. C'est fini, ça. Ça continue.
00:24:43 La France est le pays le plus redistributif du monde, Philippe ?
00:24:48 J'ai des potes éducateurs. Le gars a tellement de gamins à suivre qu'il n'arrive même pas à les gérer sérieusement.
00:24:55 C'est comme un médecin. Aujourd'hui, il manque de médecins. Le médecin a tellement de patients qu'il ne s'en sort plus.
00:25:01 Des éducs, c'est pareil. Il y a des éducs qui sont là pour les enfants en difficulté. Ils ont tellement de dossiers à gérer qu'ils n'arrivent même pas à suivre le gamin comme il faudrait.
00:25:10 Toujours le manque de moyens. Effectivement, il faudrait mettre quelques milliards sur la table et les choses iraient mieux. Restez avec nous, Philippe.
00:25:19 Lisa Marie, beaucoup de choses à nous dire dans "Les auditeurs ont la parole".
00:25:32 Après 14h, on va parler du SMIC, Eric. Qu'est-ce que ça veut dire, cet acronyme ? Est-ce que vous le savez ?
00:25:37 Salaire minimum interprofessionnel de croissance.
00:25:43 On va parler du SMIC parce que le ministre du Travail, Olivier Dussopt, reçoit cet après-midi les partenaires sociaux pour faire le point sur les branches professionnelles qui continuent de payer leurs salariés en dessous du SMIC.
00:25:55 Olivier Dussopt sera l'invité de RTL. Bonsoir. Sachez qu'il y a 3 millions de travailleurs qui gagnent le SMIC. C'est 17% des travailleurs. Il n'y a jamais eu autant de salariés payés au SMIC dans notre pays en 2023.
00:26:09 Le SMIC, c'est 1 383 euros net. On en parle après 14h. Vous vivez avec le SMIC. Appelez-nous au 3210.
00:26:18 Victor Rostandard, bonjour.
00:26:20 Bonjour, Eric. Bonjour à tous.
00:26:21 Des messages ?
00:26:22 Oui, beaucoup de messages. On commence avec Patrick Denior. Des sanctions pour les parents, pourquoi pas ? Mais dans bien des cas, cela n'aura aucune efficacité.
00:26:28 Georges, depuis Luxembourg. Au Luxembourg, les parents seraient jugés avec effet immédiat, mis en cause, condamnés aussitôt et devraient tout payer.
00:26:36 Et puis, on termine avec Serge Alassiota. C'est trop facile de dire qu'il faut faire payer les parents. Comment faire lorsque la mère élève seule ses enfants qui font 1,80 m et que le père est souvent absent ?
00:26:46 Oui, mais ce sont des personnes mineures. Mais je vous rassure, quand on regarde le 3210, il y a une majorité de gens qui appellent et qui disent qu'il ne faut absolument pas sanctionner ni les enfants ni les parents.
00:26:56 Il faut payer des éducateurs. Moi, je ne vous suis pas du tout là-dessus. Franchement, je ne vous suis pas du tout là-dessus.
00:27:02 Cela fait des décennies que la République paie des éducateurs, qu'elle redistribue l'argent.
00:27:10 Franchement, on est quand même le pays le plus redistributif du monde. Même si cela ne vous va pas, même si vous aimeriez qu'il y ait davantage d'aides sociales, il n'y a pas un État dans le monde, il y a quand même 196 pays dans le monde,
00:27:22 il n'y a pas un État qui redistribue plus l'argent des plus aisés pour les plus pauvres. Donc, je ne dis pas que c'est bien, je ne dis pas que cela suffit, mais dire qu'il faut mettre plus de moyens.
00:27:34 Plus de moyens, il y aura moins d'émeutiers, moins d'enfants délinquants. Cela me semble être une fadèse, une bilvesée.
00:27:42 Cela me semble être une recette qu'on applique depuis des décennies et qui ne marche pas. Mais bon, ce n'est que mon avis.
00:27:47 On était avec Philippe, il reste un Philippe. On va prendre Paolo, tiens, par exemple, et André en même temps. Paolo et André. Bonjour.
00:27:54 On commence avec Paolo. Qu'est-ce que vous pensez de ce débat ? Est-ce qu'il faut responsabiliser les parents d'enfants délinquants mineurs ?
00:28:05 Les parents sont déjà responsables. Je veux dire, on est là dans le feu de l'actualité, mais on est déjà sanctionnés quand les enfants se comportent mal.
00:28:16 J'ai l'impression, par exemple, que les 30% d'émeutiers qui étaient mineurs n'ont pas spécialement été sanctionnés il y a quelques mois.
00:28:23 Oui, mais moi je peux vous parler de mon cas bien précis. Moi, mon fils est en classe de 6e. Il a été harcelé l'année dernière dans son collège.
00:28:36 Il n'est pas retourné en cours. Il a une phobie scolaire. Je peux vous assurer qu'on ne m'a pas lâché. Et ça ne me choque pas. Ce n'est pas une critique.
00:28:46 Mais aujourd'hui, il y a déjà... Mais quel est le rapport "on n'a pas lâché" ? On parle de la sanction.
00:28:51 La sanction, elle est simple. Moi, je risque 15 000 euros d'amende et un an de prison.
00:28:57 Et oui, c'est déjà dans la loi.
00:29:00 Mais sur quoi ? Vous m'avez dit "je n'ai pas lâché", mais qu'est-ce que vous avez fait ?
00:29:04 On ne m'a pas lâché.
00:29:06 Est-ce que vous avez fait quoi ?
00:29:09 Parce que mon fils ne va pas à l'école.
00:29:11 Ah oui, d'accord. Vous êtes sanctionné parce que votre fils est déscolarisé.
00:29:16 Bien sûr. Je suis encore convoqué avec une psy pour savoir le pourquoi du comment.
00:29:25 Il faut arrêter de dire qu'aujourd'hui, il y a une souplesse vis-à-vis des parents. C'est complètement faux.
00:29:32 D'accord. Donc vous, vous avez l'impression que la justice est dure avec les parents délinquants des mineurs délinquants.
00:29:42 Voilà. Moi, je ne dis pas qu'elle est dure. Je dis juste qu'il y a déjà des choses en place.
00:29:48 Qui sont déjà faites au point de vue sanction.
00:29:50 Maintenant, moi, je peux vous parler aussi de mon cas personnel.
00:29:54 Par contre, ça fait positif. Le collège où est mon fils a proposé aux parents de faire des séances d'éducation positive.
00:30:03 Oui.
00:30:04 Alors, c'est fait avec une psy et avec une prof qui ont été formées pour.
00:30:09 Donc, c'est des séances qui durent deux heures et demie. C'est le vendredi soir à 19h.
00:30:14 Fantastique. Mais vous savez combien il y a de parents sur à peu près 6000 élèves concernés qui sont venus ?
00:30:21 On était 10.
00:30:24 André est avec nous. On quitte Paolo. Enfin, vous restez avec nous. Mais on va dans les bouches du Rhone à Marseille. Bonjour André.
00:30:31 Bonjour Eric. Alors, je voudrais m'inscrire en faux contre quelque chose que vous avez dit.
00:30:36 Vous avez dit qu'il n'y a pas de sanctions. Alors, moi, je vous parle des années 2002. Mon fils avait 12 ans.
00:30:42 Et on me reprochait qu'il s'absentait de l'école.
00:30:46 Moi, j'étais infirmière. J'avais pris un poste la nuit. J'avais quelqu'un qui gardait la nuit pour pouvoir être présente la journée.
00:30:52 J'étais seule. Le père vivait en Guyane. Il était ingénieur dans l'industrie spatiale.
00:30:57 Il ne prenait son fils que 40 jours par an.
00:31:00 Donc, 225 jours par an. J'étais seule sur le pont, sans famille, sans soutien.
00:31:06 J'emmenais mon fils le matin à l'école. Je le reprenais à midi. Je le remettais à 2h ou 3h.
00:31:12 Le soir, je le remenais à la maison.
00:31:16 J'ai dit au CPE, qu'est-ce que je peux faire de plus ? Est-ce que je peux venir au cours et m'asseoir à côté de lui ?
00:31:21 Ah ben non, madame. Mais la sanction est tombée.
00:31:24 À la rentrée, on m'a supprimé ma prime de rentrée. Parce que mon fils s'absentait trop des cours.
00:31:30 Donc, les sanctions, elles existaient déjà en 2002.
00:31:34 Ne dites pas que les parents n'étaient pas sanctionnés.
00:31:37 Moi, la mère, j'étais sanctionnée.
00:31:39 J'ai dit, écoutez, je suis allée voir une assistante sociale. J'ai demandé de l'aide.
00:31:43 Je suis allée voir en psychiatrie une consultation pour mon fils.
00:31:47 On m'a dit qu'il avait un caractère violent et qu'il mériterait d'une prise en charge.
00:31:52 Mais qu'on n'avait pas la place pour le prendre en charge.
00:31:55 Alors, on a accordé une aide avec un éducateur, qui a évidemment 50 enfants à suivre,
00:32:02 donc qui donne très très peu de temps.
00:32:04 Mais vous voyez que toutes les classes sociales sont concernées,
00:32:08 que c'est pas une question d'aujourd'hui.
00:32:11 Les sanctions existaient déjà, étaient déjà mises en place,
00:32:15 et que tout ça est totalement inefficace dans certains cas.
00:32:18 Quand vous avez un enfant, qu'on appelle un enfant tyran,
00:32:22 qui fait de vous une mère martyr, qui devient un adolescent,
00:32:26 qui est vraiment impossible à gérer, et que vous êtes toujours la mère martyr,
00:32:31 je vous assure que c'est une situation très difficile.
00:32:35 Très très joli témoignage, très puissant témoignage d'André.
00:32:40 C'est sûr que, voilà, vous remettez l'église au milieu du village, André,
00:32:44 et vous nous expliquez que, finalement, la réalité est beaucoup plus complexe,
00:32:50 beaucoup plus complexe et beaucoup moins simple.
00:32:53 Et vous me recadrez, moi aussi, d'une certaine façon,
00:32:55 parce que j'entends la puissance de votre témoignage.
00:32:59 Merci André, vraiment merci pour ce témoignage qui nous vient de Marseille,
00:33:03 de cette maman qui se définit elle-même comme une maman martyr.
00:33:07 13h41, les parents sont-ils responsables de leurs enfants mineurs délinquants ?
00:33:13 C'est un vrai débat, on le voit, qui a pris beaucoup de sens avec cette dernière intervention.
00:33:18 De quoi parle-t-on dans une poignée de secondes ?
00:33:20 Direction le Tarn, où depuis la dernière rentrée scolaire,
00:33:23 la ville de Mazamé a quelque peu durci le règlement intérieur
00:33:27 et les conditions d'accès à la cantine, notamment pour les enfants dont les parents sont sans emploi, au chômage.
00:33:33 Donc eux, ils seront moins prioritaires pour la cantine.
00:33:36 Très bien, à tout de suite.
00:33:37 13h14h30, les auditeurs ont la parent,
00:33:42 avec Eric Brunet sur RTL.
00:33:44 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole,
00:33:49 avec Eric Brunet sur RTL.
00:33:51 Lisa Marie, que se passe-t-il à Mazamé dans le Tarn ?
00:33:55 Et bien depuis la dernière rentrée scolaire, la municipalité, le maire,
00:34:00 a quelque peu durci le règlement intérieur et les conditions d'accès
00:34:03 aux cantines des établissements scolaires de la commune.
00:34:06 En effet, Olivier Fabre, qui est le maire de la commune,
00:34:09 et son conseil municipal ont mis en place un ordre de priorité pour l'accès aux cantines.
00:34:14 Ainsi, les enfants de chômeurs...
00:34:16 Donc il y a un ordre de priorité maintenant ?
00:34:18 Il y a un ordre de priorité.
00:34:19 Et les enfants de parents chômeurs ne sont plus prioritaires
00:34:23 si et seulement si les effectifs sont trop importants.
00:34:26 Ce n'est pas pour tout le temps.
00:34:27 Quand il y a trop d'affluence à la cantine,
00:34:29 les enfants de parents qui travaillent seront eux prioritaires
00:34:34 pour avoir accès à la cantine des établissements scolaires.
00:34:38 Donc il faut être nuancé.
00:34:39 Les enfants qui ont des parents chômeurs mangent à la cantine tous les jours.
00:34:43 Mais quand il y a un gros problème d'afflux,
00:34:47 ceux à qui on va demander de rentrer à la maison...
00:34:52 Ou de venir chercher leurs enfants, c'est ça, pour les faire déjeuner,
00:34:55 ce sont les parents demandeurs d'emplois.
00:34:59 Sylvana, à Feltron de 10, bonjour ma chère Sylvana.
00:35:02 Bonjour.
00:35:03 Où êtes-vous ma chère Sylvana ?
00:35:05 Je suis dans un petit village dans le centre de la France.
00:35:08 Et que faites-vous comme métier ?
00:35:10 Je suis cantinière.
00:35:12 Intéressant.
00:35:14 Que pensez-vous de cette idée du maire de Mazamès ?
00:35:16 Scandaleux ou logique ?
00:35:18 Un peu scandaleux je pense,
00:35:20 parce que les enfants de chômeurs qui doivent rentrer chez eux
00:35:24 sous prétexte qu'il y a trop de monde à la cantine,
00:35:26 il faut avoir un justificatif quand même
00:35:28 comme quoi ils sont vraiment chômeurs
00:35:30 et que les autres parents ne sont pas en télétravail par exemple,
00:35:34 qui pourraient aussi se permettre de venir chercher leurs enfants
00:35:37 s'il y a trop d'effectifs.
00:35:39 Oui, c'est ça.
00:35:41 Et après si normalement je pense que la commune de Mazamès
00:35:46 a une organisation et s'il y a beaucoup d'enfants,
00:35:49 on s'adapte quand même.
00:35:51 Il y a toujours moyen de caser,
00:35:54 puis bon, ça ne doit pas être une majorité,
00:35:57 ça doit être une dizaine de plus et puis c'est tout.
00:36:00 Ce que je trouve toujours dommage,
00:36:02 c'est que si on prend une mesure de bon sens,
00:36:04 souvent il y a des gens qui disent
00:36:05 "oui, discrimination, racisme social".
00:36:08 Non, si l'enfant a une maman ou un papa
00:36:11 qui est à la maison, au domicile,
00:36:13 à 500 mètres de l'établissement scolaire,
00:36:16 qui n'a plus de place à la cantine ce jour-là,
00:36:18 et qu'on va refuser des enfants,
00:36:21 c'est quand même plus logique qu'on refuse un enfant.
00:36:24 On prévient les parents,
00:36:26 on lui dit "écoutez, aujourd'hui c'est un peu difficile,
00:36:28 comme je sais que vous ne travaillez pas,
00:36:31 vous êtes là, est-ce que vous ne voudriez pas
00:36:33 vous occuper de faire déjeuner votre enfant ?
00:36:35 Ça ne me paraît pas délirant, Sylvana.
00:36:38 - Alors, c'est peut-être pas délirant,
00:36:40 mais dans ce cas-là, on peut aussi appeler
00:36:42 les parents qui travaillent,
00:36:44 et que les instituteurs savent que ce jour-là,
00:36:48 ils sont en plus du travail,
00:36:49 et puis les appeler aussi pour dire
00:36:50 "vous êtes à 800 mètres de l'école,
00:36:52 venez chercher votre enfant".
00:36:54 - Ça va rappeler des mauvais souvenirs aux parents
00:36:56 pendant le Covid, pendant le confinement,
00:36:57 qui essayaient de gérer leurs enfants
00:36:59 et travailler en même temps.
00:37:00 - Gilles, j'entends ce que vous dites, Sylvana.
00:37:02 Gilles m'appelle de, on est à Reims,
00:37:05 bonjour Gilles.
00:37:06 - Oui, à Tainqueux, juste à côté.
00:37:07 - A côté de Reims. Bon Gilles, alors,
00:37:09 bonne idée ou pas ?
00:37:10 - Bon, c'est une idée farfelue, je vais vous dire pourquoi.
00:37:13 Quand on inscrit son enfant,
00:37:14 on l'inscrit généralement deux fois.
00:37:16 Une fois en maternelle, quand il a deux ans et demi
00:37:18 pour la rentrée qu'il suit,
00:37:19 et on l'inscrit quand il rentre en CP.
00:37:22 La situation des gens, on ne leur demande pas
00:37:25 si ils sont dans leur profession,
00:37:26 mais s'ils disent "employés",
00:37:27 ben ils sont employés, salariés,
00:37:29 c'est des termes génériques.
00:37:30 Si la personne tombe en chômage,
00:37:32 ça dure 7 ans une scolarité,
00:37:35 donc si les gens tombent malheureusement au chômage,
00:37:38 en plus il y a deux types de chômeurs,
00:37:40 il y a les indemnisés et ceux qui ne le sont pas.
00:37:42 Donc la cantine, c'est quand même un élément,
00:37:45 alors là je reviens sur le terme social,
00:37:47 où pour beaucoup de gamins,
00:37:49 y compris pour les gamins dont les parents travaillent,
00:37:52 c'est presque le meilleur repas de la journée,
00:37:54 équilibré.
00:37:55 Ça évite le soir qu'ils mangent des nouilles
00:37:57 et du jambon.
00:37:59 Donc moi je ne suis pas du tout d'accord sur le principe.
00:38:01 J'adore les coquillettes au jambon moi.
00:38:03 Oui non, mais pas le jambon.
00:38:05 Moi aussi, moi aussi.
00:38:07 Non, ça ne va pas le truc si vous voulez,
00:38:09 parce que Mazamé c'est un peu plus de 10 000 habitants,
00:38:12 moi les vélos où j'habite c'est un peu plus de 10 000 habitants,
00:38:15 si on commence à rentrer dans ce système-là,
00:38:17 alors on va empêcher ces enfants-là
00:38:20 d'aller aux activités du mercredi après-midi
00:38:22 quand il y en a dans la commune,
00:38:23 en plus on pourrait les empêcher d'arriver le matin,
00:38:29 parce que si les parents ont des choses à faire,
00:38:32 d'arriver le matin un peu plus tôt,
00:38:33 admettons à 8h pour les cours qui commencent à 8h30,
00:38:37 il y a des garderies, on va les en empêcher.
00:38:39 Les communes qui ont encore des colonies de vacances,
00:38:43 les parents ne travaillent pas,
00:38:45 ils n'ont pas la peine d'aller en vacances.
00:38:47 Voilà, tout ça, c'est pas cohérent.
00:38:50 - Là où vous avez raison sur le plan bureaucratico-administratif,
00:38:54 c'est "bonjour statut des parents",
00:38:56 je suis demandeur d'emploi, d'accord,
00:38:57 mais on est demandeur d'emploi à la rentrée de septembre,
00:38:59 mais on n'a pas vocation à être demandeur d'emploi toute la vie,
00:39:02 donc on va écrire ça,
00:39:03 "M. Brunet, Éric, demandeur d'emploi",
00:39:07 oui pardon, mais le 14 janvier je ne serai plus demandeur d'emploi,
00:39:10 puis peut-être que l'année suivante je le serai à nouveau,
00:39:13 parce que je travaille dans un métier en tension,
00:39:15 parce que je suis dans la restauration, etc.
00:39:17 Donc effectivement on ne peut pas créer un statut définitif,
00:39:20 un môme en disant "le papa est demandeur d'emploi,
00:39:23 et la maman..." etc.
00:39:24 Tout ça a vocation à bouger.
00:39:26 - La dame qui est...
00:39:27 - Attendez, vous savez quoi Gilles ?
00:39:28 Restez avec nous, restez avec nous.
00:39:30 On se retrouve juste après,
00:39:31 puis il y a Geneviève aussi qui nous appelle.
00:39:33 Elle a l'air d'être d'accord avec la mesure du maire de Mazamette.
00:39:36 Tiens, on va voir ce qu'elle dit,
00:39:37 mais Gilles, je vous reprends.
00:39:39 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:39:42 ou appelez-nous au 3210 50 centimes la nuit.
00:39:46 13h-14h30
00:39:48 Les auditeurs ont la parole
00:39:50 avec Eric Brunet sur RTL.
00:39:52 Intéressant ce débat.
00:39:54 Dans le Tarn, le maire de Mazamette dit à partir de maintenant
00:39:57 si un jour il y a trop de tension dans les cantines scolaires,
00:40:00 on demandera de façon exceptionnelle
00:40:02 aux enfants qui ont des parents qui sont au chômage
00:40:06 de les faire déjeuner à midi,
00:40:08 exceptionnellement pour que tout le monde puisse avoir un repas à peu près normal.
00:40:13 On a dit aux maires de Mazamette,
00:40:15 c'est le seul moment, c'est ce que nous a dit Silvana ou Gilles,
00:40:19 c'est le seul moment où certains enfants ont un repas équilibré.
00:40:23 C'est le seul vrai repas de la journée pour certains enfants.
00:40:27 Le maire faisait un Facebook live la semaine dernière,
00:40:30 on lui a posé cette question et voici ce qu'il a répondu.
00:40:33 Je conçois que de nombreux foyers ont des fins de mois difficiles,
00:40:36 mais je constate qu'en France, en particulier pour ceux qui ne travaillent pas,
00:40:39 il y a quand même un certain nombre d'aides qui existent.
00:40:42 Je le redis, la cistana, ça suffit.
00:40:44 Donc voilà ce qu'a déclaré Olivier Fabre, maire d'Hiver-Droite de Mazamette.
00:40:48 Il a dit la France est le pays du monde qui fait le plus de social, ça c'est vrai,
00:40:52 et il a conclu trop de social tue le social.
00:40:55 Geneviève, bonjour ma chère Geneviève.
00:40:57 Bonjour ma chère Geneviève.
00:41:00 Je suis entièrement d'accord avec le maire,
00:41:03 parce que les parents qui ne veulent pas nourrir leurs enfants le midi,
00:41:07 seulement ils viennent les chercher en voiture.
00:41:09 Dans les écoles primaires, les enfants n'habitent pas à 10 km.
00:41:14 Donc je ne vois pas pourquoi ils viennent chercher,
00:41:16 au lieu de dépenser de l'argent dans leur essence,
00:41:18 ils ont qu'à le dépenser dans de la nourriture.
00:41:21 Et puis ils ont plein d'aides.
00:41:23 Moi je trouve que les enfants dont les parents sont à la maison,
00:41:28 n'ont pas à manger à la cantine.
00:41:30 J'entends votre argument, qui n'est pas celui de Sylvana et de Gilles.
00:41:36 Sylvana, vous êtes d'accord avec ça ?
00:41:40 Non, pas du tout.
00:41:42 Surtout qu'on pense que chômage = aide.
00:41:46 Alors moi personnellement, pour avoir été au chômage,
00:41:50 les allocations familiales sont faites pour les enfants normalement.
00:41:56 Oui, mais les allocations familiales, madame, sont versées à partir du deuxième enfant.
00:41:59 Donc quand on en a 40, on n'a pas d'allocations familiales.
00:42:02 Je ne sais pas, parce que vous en avez un, que vous allez...
00:42:05 Ecoutez, ma mère en avait deux,
00:42:07 et à cette époque-là, il n'y avait pas d'allocations familiales.
00:42:10 Ça ne nous a pas empêché de manger.
00:42:12 Alors moi non plus, sauf que maintenant j'en ai deux,
00:42:14 je travaille et j'ai quand même des allocations familiales.
00:42:16 Donc ce n'est pas parce qu'on travaille ou qu'on ne travaille pas
00:42:18 qu'on a ou qu'on n'a pas des allocations familiales.
00:42:20 C'est en fonction du revenu.
00:42:22 Si je dis d'un passant, aujourd'hui, j'ai très certainement...
00:42:26 Non mais il y a plein, il n'y a pas que la CAF.
00:42:28 Il n'y a pas que la CAF.
00:42:30 Il y a des enfants, il y a des parents.
00:42:32 Je suis désolée, moi j'habite dans un petit patelin
00:42:34 où c'est un regroupement de communes.
00:42:36 Lorsque le parent ne travaille pas,
00:42:39 mais qu'il doit se taper 8 km pour aller chercher son enfant,
00:42:42 aller 8 km, retour, et refaire la même chose à 13h30,
00:42:46 il n'a peut-être pas envie ni les moyens.
00:42:48 Oui mais attendez, les directeurs d'établissements en France,
00:42:51 qui est encore une fois la France qui est le pays le plus social du monde,
00:42:54 ce n'est pas des bourreaux du Troisième Reich.
00:42:56 Ici, effectivement, il y a un parent qui habite à 8 km,
00:42:59 chômeur ou pas, jamais, j'imagine qu'il y ait du bon sens.
00:43:03 Jamais on exigera que le parent revienne.
00:43:05 Une précision aussi, si les parents ont des rendez-vous professionnels,
00:43:08 des entretiens d'embauche,
00:43:10 le maire a expliqué qu'il y aurait une dérogation
00:43:13 et qu'effectivement ils accepteraient les enfants dans la cantine ce jour-là.
00:43:16 Qu'est-ce qu'il vient faire Jean-Alphonse Richard dans le studio
00:43:19 des auditeurs en la parole ?
00:43:21 Je suis en train de me présenter lors du crime,
00:43:23 comme chaque fois avec vous,
00:43:25 et qui me fait un petit Alzheimer, pardonnez-moi.
00:43:27 Non, écoutez, un petit accident vasculaire cérébral.
00:43:30 Lors du crime, à 14h30 du lundi au vendredi.
00:43:34 C'est bien cela, on est bien sur RTL.
00:43:37 Tout à fait.
00:43:38 De quoi parle-t-on ?
00:43:39 Je saurais vous le rappeler mon cher Éric,
00:43:41 vous qui êtes un homme érudit, instruit,
00:43:43 vous connaissez cet adage,
00:43:45 selon que vous soyez puissant ou misérable,
00:43:47 les jugements de cour vous rendent blanc ou noir.
00:43:50 Dans cette affaire, effectivement, ça pourrait fonctionner,
00:43:53 parce qu'il a fallu 13 ans pour juger un prince.
00:43:56 Victor Emmanuel de Savoie, le successeur au trône d'Italie.
00:44:01 L'affaire de bateau en mer ?
00:44:02 Exactement, vous voyez, vous connaissez bien l'histoire.
00:44:05 C'était à l'été 78 sur l'île de Cavallo,
00:44:08 c'est au sud de la Corse.
00:44:09 Victor Emmanuel II va être accusé d'avoir blessé
00:44:12 au fusil de chasse, au fusil militaire,
00:44:15 même un jeune Allemand de 19 ans,
00:44:17 Dick Hammer, ce garçon va décéder,
00:44:22 et il va falloir attendre 13 ans
00:44:24 pour que le prince soit enfin jugé aux assises.
00:44:27 Que s'est-il passé cette nuit-là ?
00:44:29 A-t-on voulu étouffer cette affaire ?
00:44:31 Ce sont les nombreuses questions qu'on va poser
00:44:33 dans l'heure du crime,
00:44:34 avec cette histoire qui n'est pas du tout banale.
00:44:37 Et c'est la famille royale d'Italie.
00:44:38 Exactement, c'est le successeur au trône d'Italie.
00:44:41 Il n'y a plus de royaume d'Italie,
00:44:42 mais c'est le successeur au trône.
00:44:44 Passionnant.
00:44:45 13h57, on écoutera cela, bien évidemment,
00:44:48 l'heure du crime à 14h30.
00:44:49 Nous, on se retrouve dans une poignée de secondes
00:44:52 sur l'affaire de Mazamè dans le Tarn.
00:44:55 A tout de suite.
00:44:56 RTL, il est 14h.
00:45:05 À la Une, Lisa Marie Marques,
00:45:12 la loi Immigration arrive normalement cet après-midi
00:45:16 à l'Assemblée nationale.
00:45:17 Oui, normalement, car une motion de rejet
00:45:19 a été déposée par les écologistes.
00:45:21 Si celle-ci est adoptée, le débat sera terminé
00:45:24 avant même d'avoir commencé.
00:45:26 Écoutez ce qu'a déclarée ce matin sur RTL
00:45:29 la présidente de l'Assemblée nationale,
00:45:31 Jeanne Brunpivet, au micro d'Amandine Bégaud.
00:45:34 Ça serait incompréhensible, l'Assemblée nationale,
00:45:37 si elle rejetait aujourd'hui l'examen du texte,
00:45:40 se tirait une balle dans le pied.
00:45:42 Comment on peut imaginer que le lieu même
00:45:45 du débat démocratique vote pour qu'il n'y ait pas de débat ?
00:45:49 Dans les Yvelines, les professeurs d'un collège
00:45:51 exercent leur droit de retrait.
00:45:53 Depuis vendredi, ils disent avoir peur.
00:45:55 Oui, le corps enseignant a peur de voir se reproduire
00:45:58 le même drame de la mort de Samuel Paty.
00:46:01 Parce qu'après avoir montré une œuvre de la Renaissance
00:46:03 représentant des femmes entièrement nues,
00:46:05 un professeur de français a été diffamé.
00:46:08 Le ministre de l'Éducation nationale,
00:46:10 Gabriel Attal, est attendu sur place dans quelques minutes.
00:46:12 Et puis du sport, la France sera opposée à l'Allemagne
00:46:15 en demi-finale de la Ligue des Nations féminines.
00:46:17 Les bleus, les bleus avec un E,
00:46:19 recevront les Allemandes le 23 février prochain,
00:46:22 selon le tirage au sort effectué ce matin
00:46:25 au siège de l'UEFA à Nyon, en Suisse.
00:46:27 L'autre demi-finale mettra aux prises l'Espagne
00:46:29 championne du monde en titre aux Pays-Bas.
00:46:33 Et puis un petit point sur le temps, Lisa Marie.
00:46:36 Demain, mardi, le temps sera de nouveau nuageux
00:46:39 et pluvieux avec de la pluie.
00:46:41 Dans la plupart des régions, il neigera dans les Alpes
00:46:43 au-dessus de 2000 mètres avec toujours
00:46:45 un fort risque d'avalanche.
00:46:47 Le ciel sera plus ensoleillé sur le littoral méditerranéen.
00:46:50 Et du côté des températures, le matin,
00:46:52 6 à 10 degrés en général, 11 à 15 degrés
00:46:56 dans la moitié nord l'après-midi, 15 à 18 degrés
00:46:59 dans le sud et jusqu'à 20 degrés attendus à Perpignan.
00:47:03 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole
00:47:07 avec Eric Brunet sur RTL.
00:47:09 C'est vrai Victor, on n'a pas encore parlé du SMIC
00:47:11 parce que le ministre du Travail reçoit cet après-midi
00:47:14 les partenaires sociaux.
00:47:16 Il y a beaucoup de branches professionnelles en France
00:47:18 qui continuent à payer leurs salariés
00:47:20 en dessous du SMIC.
00:47:22 On avait dit qu'on en parlerait, Victor.
00:47:24 Il y a des appels sur ce sujet ?
00:47:25 Oui, ça vous fait déjà réagir aux 3210.
00:47:27 Il y a déjà Alain, Franck, Frédéric
00:47:29 et puis je vois Cédric qui va arriver bientôt.
00:47:31 Donc pourquoi pas aborder ça dès maintenant.
00:47:33 Très bien, formidable.
00:47:34 Lisa Marie, j'ai tout dit ou est-ce qu'il faut être
00:47:36 un peu plus complet ?
00:47:37 Je peux déjà vous dire que le SMIC,
00:47:39 un salarié sur 6 en 2023
00:47:43 est payé au SMIC.
00:47:45 C'est 17% des travailleurs.
00:47:46 Un sixième des Français salariés
00:47:48 est payé au SMIC ?
00:47:49 Absolument, ça fait 3 millions de travailleurs.
00:47:51 Et il n'y a jamais eu autant de salariés
00:47:54 payés au SMIC dans notre pays.
00:47:56 Le SMIC, Eric, c'est 1383 euros net
00:47:59 pour un temps plein.
00:48:00 Il va passer au-dessus de 1400 euros
00:48:02 au 1er janvier.
00:48:04 Le salaire médian en France, à comparaison,
00:48:06 c'est 2200 euros.
00:48:08 Pour que vous le sachiez.
00:48:10 Et on ne peut pas gagner moins que le SMIC,
00:48:12 ça c'est la loi.
00:48:13 Mais cet après-midi, le ministre du Travail,
00:48:15 s'il reçoit les partenaires sociaux,
00:48:17 c'est pour faire le point sur les fameux minimas
00:48:20 qu'il peut y avoir dans les conventions collectives
00:48:22 qui sont parfois en dessous du SMIC.
00:48:24 En dessous du SMIC, oui.
00:48:25 Il y a donc des gens en France,
00:48:26 salariés à temps plein,
00:48:27 qui gagnent en dessous du SMIC.
00:48:28 Alors, ils gagnent le SMIC
00:48:29 puisqu'on ne peut pas gagner moins.
00:48:30 Oui, c'est pour ça que je ne comprends pas.
00:48:31 Sauf que les minimas de leur entreprise,
00:48:33 le minima est en dessous.
00:48:35 Donc comme on ne peut pas les payer moins,
00:48:37 alors on leur paye le SMIC,
00:48:38 mais il n'évolue pas.
00:48:39 Ça veut dire que, par exemple,
00:48:40 moi, si je suis au minima
00:48:41 dans ma convention collective
00:48:43 que je travaille depuis 3-4 ans,
00:48:45 je touche le SMIC,
00:48:46 même si mon salaire est en dessous.
00:48:48 Vous, vous venez d'arriver,
00:48:49 on vient de vous embaucher au minima,
00:48:50 et vous allez gagner comme moi.
00:48:51 D'accord.
00:48:52 Ça veut dire qu'il n'y a pas d'avantage
00:48:54 d'évolution, de l'ancienneté, etc.
00:48:56 Alain m'appelle de Morteau, mon cher Alain.
00:48:58 Bonjour.
00:48:59 Bonjour Eric.
00:49:00 Vous allez bien Alain ?
00:49:01 Bien, très bien et vous ?
00:49:02 Très bien, très très bien.
00:49:03 Alors vous, vous êtes employeur vous ?
00:49:06 Oui, moi je suis chef d'entreprise.
00:49:08 Bon, pour l'instant,
00:49:09 je n'ai pas d'employés
00:49:10 parce que je ne trouve pas
00:49:12 ce que je recherche,
00:49:13 mais ça, ce n'est pas le débat.
00:49:15 J'ai eu des employés.
00:49:17 Moi, ça va peut-être faire bondir
00:49:19 certains employeurs
00:49:20 parce que je suis patron.
00:49:21 Mon discours, c'est que
00:49:23 c'est inadmissible au jour d'aujourd'hui
00:49:25 que quelqu'un touche le SMIC.
00:49:27 Oui, parce que vous estimez
00:49:29 qu'on ne s'en sort pas
00:49:30 à 1 383 euros net en France.
00:49:32 C'est impossible.
00:49:34 Une personne seule,
00:49:36 une fois qu'elle a payé son logement,
00:49:38 si elle a 20 km de voiture
00:49:40 pour aller au boulot,
00:49:41 20 km pour revenir,
00:49:42 ça fait déjà un budget à l'heure actuelle
00:49:44 au jour d'aujourd'hui de 300 euros.
00:49:46 Vous enlevez un loyer
00:49:47 pour un petit studio de 600 euros,
00:49:49 ça fait déjà 900 qui partent.
00:49:51 Il reste en gros 480-500 euros pour vivre.
00:49:54 Je suis désolé,
00:49:55 quelqu'un qui travaille,
00:49:56 il a le droit de vivre.
00:49:57 Oui, et là, vous ne comptez pas
00:49:58 l'abonnement du téléphone portable,
00:50:00 l'achat du portable,
00:50:01 la réparation du carburateur
00:50:03 de la vieille Citroën.
00:50:05 Vous ne comptez pas ça.
00:50:07 Moi, quand j'avais des employés,
00:50:10 je n'ai jamais donné
00:50:12 en dessous de 2 000 euros net par employé.
00:50:14 De 2 000, net par employé.
00:50:16 La vraie question qu'on devrait poser
00:50:18 à ceux qui nous appellent là maintenant
00:50:20 dans les auditoires en la parole,
00:50:21 c'est peut-on vivre en ville ?
00:50:23 Je suis gentil quand je dis en ville,
00:50:25 parce que ça devrait être partout.
00:50:26 Peut-on vivre notamment dans les grandes villes
00:50:28 avec 1 383 euros par mois ?
00:50:30 C'est une rigolade.
00:50:31 La réponse est non.
00:50:32 Il n'y a même pas besoin de faire de débat.
00:50:34 On passe des chansons jusqu'à la fin de l'émission.
00:50:36 Il n'y a même pas besoin de faire de débat dans l'émission.
00:50:39 Qui vit, je dirais même modestement,
00:50:41 normalement modestement,
00:50:43 dans une ville avec 1 383 euros net ?
00:50:46 - Ah oui ?
00:50:48 - Attendez, ne bougez pas Alain.
00:50:50 Franck m'appelle de Mayenne.
00:50:51 C'est plutôt un département rural d'ailleurs la Mayenne.
00:50:53 - Oui, ça c'est plutôt.
00:50:55 - Bonjour Eric, bonjour à tout le monde.
00:50:57 Je suis en train d'écouter le patron.
00:51:00 Je suis d'accord avec lui.
00:51:02 Je vais comparer par rapport à ma femme.
00:51:04 Elle touche 1 480 euros net par mois.
00:51:06 - Légèrement au-dessus du SMIC.
00:51:08 150 euros au-dessus.
00:51:09 Même pas non, 70 euros au-dessus.
00:51:11 - Voilà, mais ça, il n'y a pas d'augmentation.
00:51:13 Il n'y aura pas d'augmentation pour ces gens-là.
00:51:15 Nous sommes bien d'accord.
00:51:16 Mais par contre, moi si on enlève les kilomètres qu'elle fait,
00:51:18 elle fait exactement 35, à peu près 40 kilomètres par jour.
00:51:22 Elle fait, par jour, manger le gasoil.
00:51:25 Ah ben, vous êtes au SMIC ?
00:51:28 - Ah oui, vous êtes au SMIC.
00:51:30 Alors, ça veut dire que tous ces gens qui sont...
00:51:32 Tant mieux ceux qui sont au SMIC et qui vont augmenter.
00:51:34 Je ne dis pas le contraire.
00:51:36 Après, c'est tant mieux pour eux.
00:51:38 Mais moi, il faudrait que tout le monde augmente.
00:51:39 Ce n'est pas possible.
00:51:40 Parce que là, à l'allure où c'est parti,
00:51:42 ça veut dire que moi, les gens qui vont être à 1 400 euros le SMIC,
00:51:45 ils vont dépasser le plafond,
00:51:47 comme je dirais ma femme, qui touche 1 480.
00:51:49 - Vous imaginez ?
00:51:50 Et Franck, ça me fait penser aux fameux vieux débats
00:51:55 de ceux qui sont aidés parce qu'ils sont demandeurs d'emploi
00:51:59 et qui disent "Ah non, non, 1 383 euros,
00:52:02 je devrais renoncer à quelques aides qui sont précieuses,
00:52:06 donc je préfère rester...
00:52:07 - Je ne veux pas travailler.
00:52:08 - Je ne veux pas travailler.
00:52:09 - Voilà. Mais là, ça, ce n'est pas normal.
00:52:11 Je suis désolé.
00:52:12 Quand on propose, là qu'on voit l'artisan,
00:52:14 le monsieur qui cherche des employeurs,
00:52:17 qui cherche plutôt des salariés,
00:52:21 il ne trouve personne.
00:52:22 Mais à un moment, il faut peut-être se mettre un peu...
00:52:24 Il faut arrêter.
00:52:25 Vous avez des gens qui ne travaillent pas,
00:52:28 qui sont payés aussi cher que les gens qui travaillent.
00:52:30 J'en ai connu.
00:52:32 Ce n'est pas normal.
00:52:33 - Alain, vous vous retrouvez avec Franck là-dessus.
00:52:36 Vous vous retrouvez.
00:52:37 - Oui, oui. Tout à fait.
00:52:38 Tout à fait.
00:52:39 Moi, j'ai toujours l'image,
00:52:40 je crois toujours l'image,
00:52:41 nous, on a Sochaux avec l'usine Peugeot à côté de chez nous.
00:52:44 Le gars, c'est Peugeot qui va visser le même écrou toute sa vie
00:52:47 pour être payé au SMIC,
00:52:49 alors que sur le même palier que lui,
00:52:52 il y a un couple qui ne fait rien,
00:52:54 qui touche les aides,
00:52:55 qui touche le RSA.
00:52:56 À la fin du mois, ils n'ont plus d'argent que lui.
00:52:58 - Un jour, ça changera.
00:53:00 Un jour, ça changera.
00:53:01 Parce que les politiques ont compris ça.
00:53:03 Ils ont compris que ce n'était pas possible.
00:53:05 - Voilà. Et à un moment, il faut peut-être mettre le pied dans le plat
00:53:07 et se dire qu'il faut arrêter.
00:53:08 Il faut commencer à...
00:53:09 Moi, je trouve que quand je compare ma femme
00:53:12 qui touche 1 480,
00:53:14 j'enlève mon gazois, j'enlève l'usure de ma voiture,
00:53:17 le gaz à croûte aussi le midi,
00:53:19 parce que c'est pour payer aussi, pour payer.
00:53:21 Je suis désolé, elle est en dessous du SMIC.
00:53:23 Elle est en dessous du SMIC.
00:53:25 - Éric ? - Oui ?
00:53:26 - Juste une dernière chose.
00:53:28 Moi, je pars du principe que quelqu'un qui travaille
00:53:30 devrait toucher entre 1 900 et 2 000 euros net par mois.
00:53:33 - Voilà. Nous, on est à basse.
00:53:35 - Et pour faire ça, la seule solution,
00:53:38 il faut baisser les charges.
00:53:40 - Mais bien sûr.
00:53:41 Mais c'est l'éternel débat.
00:53:43 La France est le pays du monde
00:53:45 où il y a le plus gros écart
00:53:47 entre salaire net et salaire brut.
00:53:49 Le plus gros écart. Le plus gros écart.
00:53:51 Je peux vous dire que l'État social français,
00:53:55 les salariés le payent.
00:53:57 Et les patrons aussi d'ailleurs.
00:53:58 Qu'est-ce qu'on le paye ?
00:53:59 Qu'est-ce que c'est ?
00:54:00 Et ça touche, ça impacte le monde de l'emploi.
00:54:03 Vous voyez bien que ça touche l'emploi.
00:54:05 Bon, il est 14h09.
00:54:07 Cédric sera avec nous dans un instant.
00:54:09 Et Frédéric aussi. A tout de suite.
00:54:11 13h, 14h30.
00:54:14 Les auditeurs ont la parole
00:54:16 avec Éric Brunet sur RTL.
00:54:18 Les auditeurs ont la parole
00:54:21 avec Éric Brunet sur RTL.
00:54:23 - Payer le crédit voiture,
00:54:24 payer les assurances,
00:54:25 payer tout, c'est juste pas possible.
00:54:27 On n'y arrive pas.
00:54:28 Pour le crédit maison,
00:54:29 on était à 440.
00:54:30 De là, moi, j'ai également un crédit voiture
00:54:32 que je rembourse 150 euros tous les mois.
00:54:34 Plus l'assurance voiture,
00:54:35 parce que sinon, ça serait trop facile.
00:54:37 680.
00:54:38 À ça, il faut rajouter l'essence.
00:54:40 On est à peu près à 250 euros par mois d'essence
00:54:42 juste pour aller travailler.
00:54:43 On oublie les loisirs juste pour le travail.
00:54:45 Quand on fait le calcul,
00:54:46 il doit rester 300 euros
00:54:47 et on n'a encore pas payé l'essentiel.
00:54:50 - Oui. Sarah, 23 ans, au SMIC,
00:54:53 qui ne s'en sort pas.
00:54:54 Voilà.
00:54:55 Et les sujets sur le SMIC,
00:54:56 les débats sont passionnants
00:54:57 parce qu'un salarié sur six en France,
00:55:00 Elisa Marie, est au SMIC.
00:55:02 - Oui, c'est ça. 3 millions de travailleurs.
00:55:03 Le SMIC, c'est 1 383 euros net
00:55:06 pour un temps plein.
00:55:07 Il va passer au-dessus de 1 400 euros
00:55:09 au 1er janvier.
00:55:10 Et si on parle du SMIC,
00:55:11 c'est parce que le ministre du Travail
00:55:13 reçoit les partenaires sociaux cet après-midi.
00:55:15 Il veut parler de ce qu'on appelle
00:55:17 les minimas de branches.
00:55:18 Parce que le SMIC évolue, certes,
00:55:20 mais pas forcément les conventions collectives.
00:55:22 Résultat, de nombreux actifs
00:55:24 sont coincés au SMIC pendant plusieurs années.
00:55:27 Et le ministre du Travail va donc faire pression
00:55:30 sur les employeurs pour renégocier
00:55:32 ces fameux minimas de branches cet après-midi.
00:55:34 Et je précise qu'il sera l'invité de RTL.
00:55:36 Bonsoir à 18h.
00:55:37 - Cédric et Frédéric, tiens.
00:55:39 Cédric est à Bourg-en-Bresse
00:55:40 et Frédéric est à Dieppe.
00:55:42 Messieurs, bonjour.
00:55:43 - Bonjour, Eric.
00:55:44 - Cédric, on commence alors.
00:55:47 Donc, le SMIC va passer à 1 400,
00:55:50 mais est-ce qu'on s'en sort avec ce SMIC ?
00:55:52 - Alors, j'ai envie de dire,
00:55:54 moi j'habite à la campagne,
00:55:56 on peut arriver à s'en sortir
00:55:58 avec 1 400 euros, entre guillemets.
00:56:01 Je veux dire, quand on vit seul.
00:56:03 Pas quand on a une famille,
00:56:04 pas quand on doit prendre la voiture
00:56:07 pour aller travailler loin, etc.
00:56:08 Non, c'est impossible.
00:56:09 En fait, effectivement, le SMIC,
00:56:11 il est trop bas.
00:56:12 On ne peut pas s'en sortir.
00:56:13 Enfin, je ne sais pas comment expliquer ça,
00:56:15 mais j'aimerais que le SMIC augmente.
00:56:18 - Vous faites quoi, vous, dans la vie ?
00:56:20 - Moi, je ne suis pas à plaindre, en réalité.
00:56:22 Moi, je suis directeur dans la grande distribution.
00:56:24 - Ah oui, mais vos salariés,
00:56:26 ils sont au SMIC ?
00:56:27 - Non, ils sont au-dessus du SMIC, justement,
00:56:29 parce que nous, on ne paye personne au SMIC.
00:56:31 Histoire nette,
00:56:32 ils sont à peu près 100 euros de plus.
00:56:34 Vous voyez, 1 383, 1 483.
00:56:36 Voilà, à peu près.
00:56:38 Et puis après, ils sont évidemment récompensés
00:56:40 en fonction de leurs compétences
00:56:42 et de leur travail fourni.
00:56:44 - Parce que ce qu'on dit toujours,
00:56:46 c'est si jamais vous augmentez le SMIC un peu,
00:56:48 à 1 400,
00:56:50 vous allez piéger presque à vie
00:56:52 des salariés,
00:56:53 parce que le SMIC est un peu plus haut.
00:56:55 Et donc, du coup,
00:56:56 les patrons vont garder au SMIC
00:56:58 à 1 400 euros pendant 10 ans, 20 ans,
00:57:00 leurs salariés.
00:57:01 Donc, finalement, un SMIC élevé,
00:57:03 ce n'est pas très bon,
00:57:04 parce que les gens restent au SMIC toute leur vie.
00:57:06 - Non, parce qu'il y a aussi autre chose.
00:57:08 - Est-ce que c'est vrai, ça ?
00:57:10 - Attendez, parce que le problème,
00:57:12 c'est que derrière, on est obligé de limiter.
00:57:14 Pourquoi ? Parce qu'il y a aussi les impôts.
00:57:16 Et c'est-à-dire qu'à partir du moment
00:57:18 où si on paye trop la personne,
00:57:20 elle va dépasser un plafond,
00:57:21 et finalement, c'est comme si on ne l'avait jamais augmenté.
00:57:23 - Je suis d'accord.
00:57:24 Il y a parfois des salariés qui disent
00:57:26 "Ne m'augmentez pas, donnez-moi une prime"
00:57:28 ou des petits restaurants.
00:57:29 - Moi, des employés m'ont demandé de ne pas les augmenter.
00:57:31 - Frédéric, merci Cédric.
00:57:33 Je voudrais prendre Frédéric.
00:57:34 Frédéric, bonjour.
00:57:36 - Bonjour Frédéric, bonjour les auditeurs.
00:57:38 Oui, moi je revenais sur ce que...
00:57:40 Bonjour les Amaris, sur ce que...
00:57:42 techniquement, cette problématique du SMIC.
00:57:45 C'est que les accords de branches
00:57:48 définissent effectivement, comme l'ont dit les Amaris,
00:57:50 des minimas qui sont bien en dessous du SMIC.
00:57:53 Ce qui fait que déjà, de toute façon,
00:57:55 même, comme disait Frédéric,
00:57:57 même si on n'augmente pas les personnes qui sont au SMIC
00:57:59 pendant un certain temps,
00:58:00 parce que, de toute façon, les accords de branches sont minimaux.
00:58:02 Mais ça, c'est fait exprès par les employeurs.
00:58:06 Pourquoi ? Parce que si ils augmentent
00:58:09 le premier niveau de salaire,
00:58:11 ils vont forcément augmenter les autres grilles.
00:58:15 - Oui.
00:58:16 - C'est automatique, forcément.
00:58:17 Parce que sinon, toutes ces grilles,
00:58:18 tu en trouveras un moment au même niveau.
00:58:19 C'est pas le but.
00:58:20 Et selon les catégories socio-professionnelles des entreprises,
00:58:23 il y en a qui, bien sûr,
00:58:25 qui gagnent plus que d'autres selon les qualités.
00:58:27 - Bien, merci Frédéric.
00:58:29 C'est assez vrai d'ailleurs, effectivement.
00:58:31 Parce que dans les branches interprofessionnelles,
00:58:33 si on commence à augmenter celle du bas,
00:58:34 il faut augmenter tout le monde.
00:58:35 Autrement, on va être...
00:58:36 - En tout cas, le ministre du Travail,
00:58:37 cet après-midi, va mettre de la pression sur les emplois,
00:58:40 pour renégocier ces fameux minima de branches.
00:58:43 - Avec un SMIC à 1 400 euros.
00:58:45 - Au 1er janvier.
00:58:46 - Au 1er janvier.
00:58:47 Bon, Elisa Marie, dans un instant,
00:58:48 nous allons voir notre auditrice ou notre auditeur
00:58:50 du bout du monde.
00:58:51 Un indice.
00:58:52 - Oui, je peux vous dire que c'est une auditrice
00:58:53 et un indice pour nos auditeurs.
00:58:55 Eh bien, sirop d'érable pour trouver la destination.
00:58:57 Vous nous envoyez vos propositions sur l'application RTL.
00:59:01 - A tout de suite.
00:59:02 - Bon, l'auditeur ou l'auditrice du bout du monde,
00:59:17 Elisa Marie a donné un indice assez fastoche, à mon avis.
00:59:22 Victor, est-ce qu'on a trouvé dans quel pays nous partons ?
00:59:25 - Évidemment qu'on a trouvé, et c'est Xavier de Saint-Georges-Motel,
00:59:28 dans l'heure à côté de Dreux,
00:59:29 qui remporte le guide du retard du Canada.
00:59:31 - Du Canada.
00:59:32 Très bien, nous allons donc au Canada, mesdames, messieurs.
00:59:34 Et nous sommes avec Alexandra.
00:59:40 Bonjour.
00:59:41 - Bonjour, Eric. Bienvenue à Paris.
00:59:43 - Merci d'être avec nous.
00:59:45 Ce que j'adore, c'est que vous n'êtes pas,
00:59:46 comme on pourrait l'imaginer,
00:59:48 à Montréal ou dans l'est du Canada, là-bas.
00:59:52 Vous n'êtes pas non plus à l'ouest du Canada, vers Vancouver.
00:59:55 Vous êtes dans une région qu'on ne connaît pas tellement.
00:59:58 Où êtes-vous ?
00:59:59 - Winnipeg, au centre du Canada.
01:00:01 - Au centre du Canada, dans la province du...
01:00:04 - Manitoba.
01:00:06 - Du Manitoba.
01:00:07 Je trouve ça total... ça me fait rêver, le Manitoba.
01:00:10 C'est comment, le Manitoba ?
01:00:11 Donc, il n'y a pas la mer, puisqu'on est en plein centre du Canada.
01:00:14 C'est comment ? C'est des grandes étendues ?
01:00:17 - C'est que, principalement, on est entouré que de prairies.
01:00:21 À perte de vue.
01:00:23 Puis, c'est assez magnifique,
01:00:26 que ce soit dans les temps, comme en été,
01:00:29 ou même durant l'automne,
01:00:31 juste ce changement, comme des différentes couleurs, etc.
01:00:34 C'est absolument... c'est magnifique.
01:00:36 - Et Alexandra, racontez-nous,
01:00:37 comment vous vous êtes retrouvée à Winnipeg, au centre du Canada ?
01:00:41 - Je finissais mes études à l'époque,
01:00:44 puis l'établissement où je faisais mes études
01:00:48 avait un partenariat avec la division scolaire
01:00:52 Franco-Manitoba, qui est ici à Winnipeg.
01:00:55 Et en fait, ils envoyaient quelques jeunes
01:00:58 pour une expérience de 10 mois dans des garderies.
01:01:02 Et puis, j'ai eu la chance d'en faire partie.
01:01:04 Et de 10 mois, je suis passée à 15 ans.
01:01:07 - Ah oui !
01:01:08 - Ah oui, à 15 ans.
01:01:09 - 15 ans que vous êtes là-bas !
01:01:10 - 15 ans ! Mais vous êtes de quelle région de France, originaire, vous ?
01:01:13 - Il y a le petit accent qui est sorti !
01:01:14 - Vous êtes d'où, en France ?
01:01:16 - Je viens d'Amboise, la Touraine.
01:01:18 - La Touraine ! Mais alors, on dit que c'est la partie de France
01:01:22 où on a l'accent français le plus pur, le plus parfait.
01:01:26 Et alors, vous, vous l'avez bien chopé, l'accent du Manitoba.
01:01:30 Dites-moi, moi j'étais persuadée qu'il y avait des francophones au Québec,
01:01:36 bien évidemment, et que toutes les autres régions étaient anglophones,
01:01:39 mais apparemment non, puisque vous parlez avec la...
01:01:41 Donc, dans le Manitoba, on parle français aussi ?
01:01:43 - On parle le français aussi, ou plus principalement le franco-manitobain, on va dire.
01:01:48 - C'est quoi ça, le franco-manitobain ?
01:01:50 - Le franco-manitobain, c'est un mélange de français et d'anglais.
01:01:53 Alors nos conversations sont...
01:01:55 - Ah, faites-moi une phrase en franco-manitobain !
01:01:58 - Oh, oui !
01:01:59 Aujourd'hui, il fait...
01:02:02 It's pretty cold outside, but si on s'habille bien, we should be fine.
01:02:06 - Ah oui, d'accord, c'est vraiment un mix français et anglais, quoi.
01:02:10 Aujourd'hui, il fait froid, et donc si on s'habille bien...
01:02:13 - Si on s'habille bien, we should be fine.
01:02:15 - Ça s'aigrâte.
01:02:16 - Alors, ce qui est dingue, c'est que...
01:02:18 Je vais vous dire, il y avait une bande dessinée de...
01:02:21 Hergé, vous vous souvenez de...
01:02:23 Josette et Joco, ça c'est...
01:02:25 C'était avant Tintin, Hergé, il avait fait Josette et Joco,
01:02:29 et il y avait le Manitoba ne répond plus.
01:02:31 C'était une bande dessinée mythique, mais c'était des trucs de...
01:02:34 Même nos parents, c'était nos grands-parents, ça.
01:02:36 Et moi, j'ai une vieille BD comme ça, le Manitoba ne répond plus.
01:02:39 Et pour moi, ces noms-là, c'est très exotique, ça fait...
01:02:42 C'est peut-être les tribus indiennes originelles.
01:02:45 Manitoba, Winnipeg, ce n'est pas des noms anglo-saxons,
01:02:49 c'est des noms d'origine des Indiens, non ?
01:02:51 - Oui, c'est exact, oui. C'est ça.
01:02:53 - Oui.
01:02:54 Il y a peu de population dans le Manitoba.
01:02:57 Moi, j'imagine les films des frères Cohen,
01:03:00 où on voit ces prairies à perte de vue,
01:03:03 avec de la neige sur les champs l'hiver,
01:03:06 et une route qui va toujours tout droit,
01:03:09 et pas de fermes, pas de maisons...
01:03:12 Je suis dans le vrai, quand je dis ça ?
01:03:14 - Oui, complètement. C'est exactement ça.
01:03:16 Des fois, c'est un peu...
01:03:18 On s'endort un peu, là, sur la route, je dois avouer,
01:03:21 parce que ce n'est pas qu'il n'y a rien à regarder,
01:03:24 mais il n'y a rien à regarder.
01:03:26 - C'est dangereux, ça, attention !
01:03:28 - C'est quoi votre vie ? Vous êtes en ville ?
01:03:30 Parce que Winnipeg, du coup, c'est...
01:03:32 - Non.
01:03:33 - Ah non, vous êtes dans la pampa ?
01:03:35 - Non, je suis dans la campagne "Pur et dur".
01:03:38 C'est une campagne un peu développée.
01:03:40 Si je dois me baser, comme sur 2008,
01:03:42 quand j'ai déménagé, puis aujourd'hui,
01:03:44 ça a grossi.
01:03:46 Puis je dirais quand même...
01:03:49 Il y a énormément de personnes de la ville
01:03:52 qui déménagent de plus en plus à l'extérieur,
01:03:54 principalement, je pense, parce que ça devient bondé,
01:03:57 on a de plus en plus de nouveaux arrivants qui viennent.
01:04:00 Donc on voit la population qui change de plus en plus.
01:04:04 Et le Canada est réputé pour être
01:04:08 comme un pays qui accueille
01:04:10 beaucoup d'immigrants, des choses comme ça.
01:04:13 Donc c'est bien parce qu'on apprend
01:04:15 un petit peu des différentes cultures.
01:04:17 Et aussi drôle que ça peut paraître,
01:04:19 on s'harmonise complètement.
01:04:21 On apprend des uns des autres,
01:04:23 et c'est super intéressant.
01:04:25 - Moi, j'avais été à Vancouver,
01:04:27 un jour, je me souviens,
01:04:29 il y a beaucoup de gens d'immigrés asiatiques.
01:04:31 La ville, c'est complètement fou.
01:04:33 On parle chinois partout.
01:04:35 Il y a des écriteaux en chinois,
01:04:37 même des panneaux en chinois.
01:04:39 Et ils avaient souvent des t-shirts
01:04:41 avec "Proud to be Canadian".
01:04:43 Fier d'être canadien, ces asiatiques,
01:04:45 nouvellement arrivés et nouvellement canadiens.
01:04:47 Il y a même, il paraît, des cow-boys,
01:04:49 des gens qui sont des fermiers à cheval,
01:04:52 parfois, qui sont des cow-boys,
01:04:55 mais qui sont asiatiques,
01:04:57 qui ne sont pas à l'origine
01:04:59 des anglo-saxons ou des français.
01:05:01 - De ce côté-là,
01:05:03 j'avoue que je ne saurais pas trop vous dire.
01:05:05 Quand j'y suis allée,
01:05:07 j'étais juste dans la ville de Vancouver.
01:05:09 Mais oui, non,
01:05:11 c'est beaucoup d'asiatiques là-bas.
01:05:13 C'est une population
01:05:15 qui est quand même assez riche.
01:05:17 À Yvive, ce serait impossible,
01:05:19 financièrement, à moi,
01:05:21 d'avoir vraiment une bonne job.
01:05:23 - Et Alexandra, il fait quel climat
01:05:25 à Winnipeg ?
01:05:27 - Nous, on est bien entrés dans l'hiver.
01:05:29 Ce matin, il fait -15°C,
01:05:31 puis ils annoncent du -25°C demain.
01:05:33 - Ah oui !
01:05:35 - On avance tranquillement dans l'hiver.
01:05:39 - Quelle heure est-il là ?
01:05:41 - Il est 7h26 pour être exact.
01:05:43 - Et qu'est-ce que vous voyez par la fenêtre ?
01:05:45 Le jour s'est levé ?
01:05:47 - Non, pas du tout, il fait encore nuit.
01:05:49 - Et quand il va se lever,
01:05:51 qu'est-ce que vous verrez devant vous ?
01:05:53 - Principalement des arbres.
01:05:55 Puis une rue un petit peu plus courte.
01:05:57 Puis une rue un petit peu plus loin.
01:05:59 Et puis beaucoup de neige.
01:06:01 - Et qu'est-ce qu'on va manger
01:06:03 au petit déjeuner ?
01:06:05 - Au petit déjeuner,
01:06:07 ça n'a rien de super excitant,
01:06:09 ça va être juste du fromage grec
01:06:11 avec des bananes.
01:06:13 Et puis, bien sûr, le café.
01:06:15 - Mais pas de croissant, en tout cas.
01:06:17 - Et pas de sirop d'érable !
01:06:19 - Pas de sirop d'érable, c'était l'indice
01:06:21 pour trouver la destination, Alexandra.
01:06:23 - Le sirop d'érable ?
01:06:25 - Non, mais par contre, j'ai une petite histoire
01:06:27 du sirop d'érable, si ça vous intéresse.
01:06:29 - Dites-nous.
01:06:31 - Ici, c'est très populaire,
01:06:33 surtout en hiver,
01:06:35 on a un festival qui s'appelle
01:06:37 le Festival du Voyageur.
01:06:39 Il nous montre comment le sirop d'érable
01:06:41 est fait, et comment nous,
01:06:43 on le consomme.
01:06:45 Principalement, il y a du monde
01:06:47 qui prend des espèces de tubes en métal,
01:06:49 qui font un trou dans l'arbre,
01:06:51 et en fait, ils récoltent l'érable
01:06:53 dans un seau. Une fois qu'ils ont
01:06:55 assez d'érable,
01:06:57 ils doivent le faire chauffer
01:06:59 à une certaine température, ne me demandez pas
01:07:01 à quelle température, je ne me rappelle plus.
01:07:03 Mais en tout cas, comme ça arrive à une certaine
01:07:05 consistance, et en fait, ce qu'on fait,
01:07:07 c'est qu'on l'étale sur un banc de neige,
01:07:09 et on prend un bâton
01:07:11 comme un bâton de glace,
01:07:13 et en fait, on le tourne, et on mange
01:07:15 le sirop d'érable. - Un mème récolté
01:07:17 dans l'arbre, et mangé sur la neige,
01:07:19 sur un banc de neige, comme ça, avec un bâton.
01:07:21 Incroyable ! Merci Alexandra
01:07:23 Dupré, qui vit à Winnipeg,
01:07:25 Manitoba, il fera 25 degrés
01:07:27 demain. - -25 degrés !
01:07:29 - -25, oui, pardon ! - -Bonjour Jean-Alphonse !
01:07:31 - Bonjour, dans l'heure du crime,
01:07:33 et c'est tout de suite, un prince aux assises,
01:07:35 l'affaire Victor-Emmanuel-le-Savoie, tout de suite.
01:07:37 - Merci beaucoup, au revoir Lisa Marie, à demain,
01:07:39 midi, pour RTL midi, 13h,
01:07:41 pour les auditeurs en la parole, salut !
01:07:43 - RTL
01:07:45 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier,
01:07:47 le journal inattendu sur RTL.
01:07:49 - Chaque samedi, retrouvons-nous
01:07:51 pendant une heure en direct sur RTL,
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