• l’année dernière
Comme partout en France ce lundi, à Marseille les taxis, venus de tout le département et même d’au-delà, dénoncent l’instauration de l’article 30 du projet de loi de financement de la sécurité sociale qui impose aux transporteurs sanitaires une obligation du transport partagé.

Sur les 1115 licences de taxis à Marseille, au moins 300 taxis sont d’ores et déjà mobilisés. Ils se sont rassemblés ce matin dès 6h30 devant l’hôpital Nord de Marseille, ainsi qu’à La Valentine et à Plan-de-Campagne, afin de mener une opération escargot d’ampleur dans Marseille, compliquant ainsi fortement le trafic jusqu’à la mi-journée au moins.

Cette opération escargot devrait se conclure par un rendez-vous des représentants syndicaux des taxis en préfecture à 12h30. Les taxis mobilisés à la Valentine vont rejoindre le site de lade la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) située 56 Chemin Joseph Aiguier (9e).

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Transcription
00:00 mon métier c'est taxi, ma profession et ma passion c'est taxi, je continuerai tant qu'on ne sera pas à l'abri.
00:28 Ce qu'on voudrait c'est qu'on respecte le libre choix pour le patient de choisir son transporteur
00:32 et que nous ne soyons pas dirigés par des plateformes parce que déjà premièrement le
00:37 patient serait dans l'obligation d'être transporté avec d'autres patients et moyennant des détours et
00:43 de l'attente pour rentrer chez lui après des soins lourds parce qu'on rappelle que ces gens là sont
00:48 malades. C'est pas que c'est impossible on a des véhicules qui peuvent accueillir quatre personnes
00:53 cinq avec le conducteur c'est que bien souvent notre profession ne nous permet pas de faire
00:58 attendre plus que ça les clients quand ils ont fini leur soin par exemple quand on sort de chibé
01:03 on est fatigué quand on sort d'une opération on est fatigué d'après ce qu'on entend les gens vont
01:07 être parqués dans une salle d'attente ils vont être en attente d'un véhicule et d'autres personnes
01:11 qui vont dans la même direction et quand on est malade on n'a qu'une chose en tête c'est de rentrer
01:15 à sa maison pour se reposer.
01:16 Et nous les plateformes on est contre ces plateformes là qui vont nous diriger il n'y a
01:38 pas les tenants les aboutissants et la façon dont sera tenu on perd notre indépendance en fait.
01:43 C'est réduire le nombre de courses réduire aussi la rentabilité puisque les plateformes
01:47 n'ont pas travaillé pour rien donc je pense qu'il faudra payer pour être localisé sur ces plateformes
01:51 et qu'elle nous donne du travail si on paye pas il n'y aura pas de travail donc pour nous ça va
01:55 être un coût aussi supplémentaire on est déjà taxé par le prix du gasoil on est toujours taxé
02:00 les autoroutes augmentent deux fois par an on paye de toute façon on est toujours le parent pauvre.
02:04 [Musique]

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