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Sébastien Cauet est l'invité de BFMTV dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche. L'animateur radio s'exprime pour la première fois sur les plaintes pour viols dont il fait l'objet.

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Transcription
00:00 sur ce que vient de dire, ce que vous dit,
00:02 je viens de vous répondre.
00:03 Tout est faux, tout est mensonger.
00:05 Ça veut dire que cette femme, cette plaignante,
00:09 vous ne la connaissez pas ?
00:10 Bien sûr que si, je la connais.
00:11 Quelle est la nature de votre relation ?
00:12 Je la connais comme je connais des milliers de fans
00:16 en 40 ans de radio.
00:17 Vous savez ce que ce sont des fans ?
00:19 Ce sont des gens qui viennent vous voir.
00:21 Moi, sans eux, je ne suis rien du tout.
00:23 C'est pour ça que tout à l'heure, j'ai voulu les saluer.
00:25 Parce que c'est important d'avoir des messages de soutien,
00:27 des gens qui nous disent "on est venus te voir en famille,
00:29 on te connaît depuis 20 ans, tu es incapable de ça".
00:32 Quelle est la nature de vos relations ?
00:33 Il n'y a pas de nature, monsieur.
00:34 Laissez-moi finir.
00:35 C'est extrêmement simple ce que je suis en train de vous dire.
00:38 C'est-à-dire que je la connais comme je connais
00:41 des centaines d'hommes qui viennent, ou de femmes,
00:43 qui viennent, qui nous remettent des cadeaux,
00:46 qui viennent en backstage, qui viennent à 20 spectacles,
00:49 50 émissions.
00:50 Cette jeune fille, elle a dû venir à 50 émissions,
00:53 60 spectacles.
00:55 Mais tout est faux et mensonger, je vous l'ai dit.
00:58 Je vous l'ai dit, je vous l'ai dit tout à l'heure.
01:00 Vous ne répondez pas tout à fait à ma question.
01:01 Il ne s'est jamais rien passé entre vous,
01:03 même de manière consentie, selon vous.
01:06 Monsieur, je ne peux rien vous dire sur ce que nous avons déposé à la police.
01:10 Je vous ai dit depuis tout à l'heure, tout est faux et tout est mensonger.
01:13 Vous ne répondez pas à ma question.
01:14 Je suis en train de vous le dire.
01:15 Nous avons déposé...
01:16 Monsieur, nous avons déposé des plaintes pour faux.
01:20 Ce n'est pas rien.
01:21 Je ne vais pas vous répéter dix fois la même chose.
01:23 Mais attendez, Sébastien Coué, et là encore, ici, on n'est pas dans le bureau du juge.
01:26 Mais si vous êtes en train de me dire, est-ce que nous nous sommes parlé ?
01:29 Mais comme je parle à des tas d'autres auditeurs,
01:32 à des tas d'autres hommes ou femmes.
01:34 Alors dans ce cas-là, je vais vous dire les choses de façon plus claire.
01:36 Et ce n'est pas un tribunal médiatique ?
01:38 Mais il n'y a pas de tribunal médiatique, Sébastien Coué.
01:39 Vous avez la parole ici.
01:40 Vos avocats ont été invités sur les plateaux télé.
01:44 Donc, je repose ma question.
01:45 Pardon, encore une fois, il n'y a ici aucune volonté ni de me substituer à un juge ou un policier.
01:50 Est-ce que vous avez eu une relation sentimentale ou sexuelle avec ces plaintes ?
01:54 Je n'ai pas eu de relation sentimentale.
01:56 Je suis en train de vous expliquer depuis tout à l'heure et je n'en démordrai pas.
02:00 Et je vous le dis, il y a eu des faux, il y a eu des manœuvres, il y a des tentatives.
02:06 J'ai des documents d'extorsion de fonds en bande organisée.
02:09 Je ne peux pas aller plus loin. Je vous l'ai dit.
02:11 Donc, vous ne répondez pas. Je prends acte pour ce qui est de l'ordre.
02:14 Vous ne souhaitez pas nous dire ce qui s'est passé dans cette ronde d'hôtel à Genève.
02:17 Vous savez ce qui se passe ?
02:19 Vous savez quand je me déplace, monsieur, je me déplace avec des équipes.
02:23 Vous pensez que je fais rentrer beaucoup de gens dans des chambres d'hôtel ?
02:26 Très sérieusement ?
02:28 La plaignante, j'ai l'ai vu en l'espèce, dit qu'il y a des témoins,
02:31 qu'il y a notamment sa sœur, son beau-frère.
02:33 Eh bien, elle y répondra. Elle y répondra.
02:36 Moi, vous savez, j'ai joué de transparence.
02:38 J'ai donné mon téléphone portable à la police.
02:42 Je l'ai donné, mon téléphone portable.
02:44 Voilà, ils l'ont gardé 12 heures, 15 heures.
02:47 J'ai donné l'intégralité de tout, de tous les échanges que nous avons pu avoir,
02:51 puisque sur les réseaux sociaux, nous pouvons garder les échanges
02:54 depuis 2012, 2013, 2014.
02:56 Tous les échanges, tout a été fourni à la police.
02:59 Donc, une dernière fois, vous ne souhaitez pas ni affirmer, ni confirmer
03:04 le fait que vous avez eu une relation sexuelle avec cette femme.
03:06 Tout est faux, tout est mensonger, je vous le dis et je m'arrête là.
03:09 La plaignante, Julie Olivier, a publié sur les réseaux sociaux
03:12 cette capture d'écran dont vous parliez,
03:15 censée faire état d'une de vos discussions avec, si je dois y résumer,
03:19 des messages à caractère sexuel particulièrement cru.
03:22 Vous osez diffuser ça ?
03:24 Est-ce que vous êtes l'auteur de ces messages ?
03:25 Je vous pose la question.
03:26 Moi, je vous le dis, ça, c'est un montage.
03:31 Et quand je vous dis que j'ai déposé plainte pour faux...
03:33 Mais vous savez, ce qui est incroyable,
03:35 ce n'est pas une rigolade d'aller déposer plainte pour faux.
03:38 Sébastien Coué, est-ce que vous avez l'impression ici que je prends les choses à la rigolade ?
03:40 Non mais, j'ai l'impression, vous savez, je vis ma réputation,
03:45 je suis accusé de choses que je n'ai pas faites.
03:48 Viol, ce n'est pas rien.
03:50 Je suis accusé de viol ou agression sexuelle, ça n'est pas rien.
03:54 Vous êtes présumé innocent ?
03:55 Oui, alors je suis présumé innocent.
03:57 Il y a une petite différence entre le procès médiatique qui va très très vite
04:01 et la justice à laquelle nous avons donné beaucoup de choses.
04:04 Sébastien Coué, je ne crois pas qu'il y ait de procès médiatique ici,
04:06 on vous donne la parole.
04:07 Je ne vous parle pas d'ici, je suis en train de vous dire au globalement ce que je vis.
04:11 Nous avons déposé plainte pour faux avec mes avocats.
04:17 C'est assez clair, faux.
04:19 Et je vous l'ai dit, vous me parlez d'échanges, vous me parlez de capture d'écran,
04:22 mon téléphone a été intégralement donné à la police.
04:26 Je veux, et c'est pour ça que je meurs d'envie, M. Duhamel,
04:32 je vais vous le dire franchement, je meurs d'envie, je crève d'envie,
04:37 j'en chiale le soir, si c'est ça que vous voulez savoir,
04:40 de ne pas pouvoir vous montrer, ni à vous, ni à d'autres,
04:44 les preuves irréfutables qu'on a données à la police.
04:46 – Si on reste sur cet échange, qu'est-ce qui est faux ?
04:49 – C'est un montage, c'est un faux.
04:50 – C'est-à-dire que les messages que l'on voit ici,
04:52 vous ne les avez jamais envoyés ?
04:54 – C'est un montage, c'est un faux.
04:56 – Vous n'avez jamais envoyé ces messages à ces violiers ?
04:59 – C'est un montage.
05:01 Qu'est-ce que vous ne comprenez pas ?
05:02 Tant c'est un montage et c'est un faux.
05:06 Pardon ?
05:09 Quand je vous dis que l'intégralité de tout a été donné à la police,
05:13 si je ne me suis pas exprimé avant à la télévision,
05:15 si vous ne m'avez pas vu dire n'importe quoi,
05:17 c'est qu'il y avait des raisons,
05:19 c'est que je préférais que la police travaille
05:21 et que la police ait des éléments.
05:22 Mais j'ai l'impression que ce que vous minimisez dans cette histoire,
05:26 je vous le dis vraiment,
05:28 j'ai l'impression que vous minimisez le fait
05:31 qu'indépendamment des dénonciations calomnieuses,
05:34 ce que je vous dis depuis tout à l'heure,
05:36 la tentative d'extorsion de fonds en bande organisée,
05:39 elle est sérieuse.
05:41 Les éléments que j'ai remis à la police sont sérieux,

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