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00:00 Elle est énorme ta télécommande.
00:03 C'est très très grosse ta télécommande.
00:05 Ça commence.
00:08 J'étais pas là là.
00:10 Non ?
00:12 Non c'est vrai.
00:13 Ça c'était un moment très agréable d'ailleurs.
00:15 Parce que j'étais pas là ?
00:16 Écoute, maintenant que tu le dis.
00:19 Non, c'était très agréable parce que forcément faire du paddle comme ça en pleine camargue, c'était très chouette.
00:27 Pour simuler cette chute, il y avait besoin sur ce plan là que je prenne ce faux flamant à genoux sur mon paddle
00:34 et que je le jette suffisamment haut pour reprendre une position normale et pour qu'il me tombe dessus pour que je joue la surprise.
00:40 Ce qui était beaucoup plus drôle dans ce qu'on voit là, c'est ce que moi j'aurais pu filmer.
00:44 Toute l'équipe, il faut quand même imaginer qu'il y a une dizaine de personnes sur un mini bateau pété.
00:50 Pour l'équipe c'était plus compliqué que pour moi, on va être très honnête.
00:52 Dans cette scène, c'est vraiment toi qui conduis ?
00:55 Il y a quelques scènes où ce n'était pas moi, mais très peu.
00:57 C'était beaucoup moi et Julien a pu profiter de ma bonne conduite.
01:03 C'est extraordinaire.
01:06 Une conduite sportive et pas assurée, on va dire ça comme ça.
01:10 C'est pas sportif.
01:11 C'est pas le mot.
01:12 Si on avait fait l'émission Turbo, on aurait pu dire sportif, mais ce n'est pas l'idée là.
01:17 C'est une conduite à toi.
01:19 Je peux passer de la première à la quatrième comme ça.
01:21 Voilà, ça ne s'appelle pas sportif, ça s'appelle audacieux, voire même spécial.
01:26 Parce qu'en fait, aucun pilote ne fait ça.
01:28 Il y a toujours un cheminement.
01:30 Du 1 vers le 4.
01:32 Les deux qu'on oublie, ils sont importants quand même.
01:35 Pour le moteur et pour la sécurité de tout le monde.
01:37 C'était une des premières fois où j'étais très admiratif de ton travail.
01:40 Je croyais que tu allais dire que tu avais eu très peur.
01:42 Non, parce que je me disais, comment tu fais ça ?
01:45 Tu dois débiter tout un tas de trucs sur l'enquête,
01:47 et en même temps, tu dois conduire, gérer la voiture qui est devant, la voiture qui est derrière, faire gaffe à tout ça.
01:53 J'étais très admiratif.
01:55 Ça, c'était les vrais mecs de la manade.
01:58 Oui.
01:59 Là, on joue 7N, mais en fait, il n'y avait pas du tout les chevaux face à nous.
02:02 Il n'y avait rien. Il y avait des croix qu'on devait regarder.
02:05 C'était intense. Moi, je me rappelle, je n'avais qu'un oeil ce jour-là.
02:07 Ah oui, c'est vrai ! J'avais oublié ce détail.
02:11 Je ne devais pas du tout jouer avec mes lunettes de soleil, mais je n'avais qu'un oeil.
02:15 J'avais l'autre oeil fermé, ce qui ne m'arrive jamais.
02:17 Chaos !
02:18 Je ne sais pas pourquoi, un espèce de souci, un truc de poussière, je ne sais pas, mais impossible d'avoir l'oeil ouvert.
02:24 Et comme disait Ophélia, c'est vrai que notre regard vers le cheval qui est censé s'avancer vers nous,
02:30 évidemment, il n'y avait pas le cheval à ce moment-là parce que ça demandait beaucoup d'organisation.
02:34 On avait quelqu'un de l'équipe qui tenait un manche avec une balle de tennis en haut.
02:41 Et qui s'avançait comme ça.
02:43 Et c'était triste.
02:46 Ça nous faisait beaucoup rire.
02:49 On avait beaucoup de mal à faire ce regard vers ce cheval qui s'avance vers nous,
02:52 parce qu'on avait juste quelqu'un qui tenait un manche à balai avec une balle de tennis.
02:56 Ah, c'était là.
02:58 Est-ce que c'est vraiment toi qui as défoncé la porte ?
03:01 Oui, mais en fait, ce n'est pas le même décor, l'extérieur et l'intérieur.
03:04 Ce n'est même pas le même jour, c'est à plusieurs jours de décalage de tournage.
03:08 Et là, quand je défonce la porte, il y a un accessoiriste qui devait me lancer de la fausse poussière.
03:17 Lucille ?
03:18 Oui, Lucille, exactement.
03:19 Qui en fait, c'était la même personne qui tenait le manche à balai avec la balle de tennis.
03:23 Effectivement, juste dans le recoin de la porte, cachée, il y avait un petit escabeau.
03:27 Et il y avait Lucille qui tenait un petit peu de poussière et qui faisait comme ça.
03:31 Mais il ne fallait pas que la main sorte.
03:33 Je n'étais pas du tout filmé sur ce qui suit, donc j'étais tranquille.
03:36 Et finalement, ça me faisait rire.
03:38 C'était d'une improbabilité, cette main qui ne pouvait pas rentrer dans le champ de porte qui flottait.
03:42 Une fois, je m'en suis pris plein les yeux dans une des prises.
03:44 Je n'arrivais plus à ouvrir les yeux après.
03:46 Ah oui !
03:47 C'est pas négatif.
03:48 Ah oui !
03:49 Incroyable, ça.
03:50 Oui !
03:51 Incroyable, ça.
03:52 Avec le bébé et tout.
03:54 Qu'est-ce que c'est génial de tourner avec quelqu'un comme Gustave Carverne.
03:58 Il est tellement avec nous.
03:59 De quoi qu'on fasse, il va jouer avec nous.
04:01 C'est génial.
04:02 C'est tellement l'opposé du commissaire habituel dans les séries policières qui cadre tout.
04:07 Lui, il ne capte rien.
04:08 Maxence et Gustave, c'est vraiment deux pièces maîtresses de cette série.
04:14 Avec Hélène Vincent aussi qui joue le rôle de Thérèse.
04:16 C'est incroyable de les avoir dans ce casting.
04:18 Comment s'est passé le tournage dans la taille automatique ?
04:22 Il y avait un petit peu de vent, il y avait des moustiques pour certains.
04:25 De la boue.
04:26 De la boue.
04:27 L'eau qui montait, parce qu'elle est vraiment au bord de l'eau.
04:30 Dès que l'eau monte un peu, elle est complètement embourbée.
04:33 Il fallait mettre des grosses palettes.
04:34 J'arrivais en courant dessus, il fallait mettre des grosses palettes.
04:37 Mon souvenir que j'ai, c'est le dernier jour là-bas, je suis allé boire l'apéro chez les voisins.
04:42 C'est aussi ça la particularité de tous ces décors, c'est que tout est naturel.
04:46 Là, il y avait des voisins.
04:47 Dans le prolongement de ce plan qu'on voit là, il y avait une autre paillote avec des gens, chez eux, en vacances.
04:53 Le vent d'un point de vue capillaire là-bas, c'était lourd.
04:57 Dès que tu es dans un sens, que tu as tous tes cheveux qui passent devant, ça ne sert plus à rien.
05:02 Et en même temps, passer ta main tout le temps dedans.
05:04 Pour moi, ce n'était pas les moustiques, c'était les cheveux.
05:06 J'enlève très rapidement ma chemise.
05:13 Oui, c'est la scène qui voulait ça.
05:14 C'était cette faculté qu'a mon personnage à se mettre nu rapidement.
05:20 On ne voit pas le bas, mais je n'avais pas de slip non plus.
05:22 Du coup, c'était très, très...
05:23 Non, non.
05:24 Si on aborde ce sujet-là, moi, j'étais très, très heureux de voir cette nudité appliquée à mon personnage,
05:29 au personnage masculin, dans une série policière où, encore en 2023,
05:34 parfois, on a tendance à sexualiser le corps féminin sans aucun but en plus.
05:40 C'est-à-dire que là, au moins, il y a un but comique.
05:42 Du coup, j'étais presque heureux de ça, alors que je suis très pudique.
05:46 Enfin, je n'aime pas me foutre à poil.
05:47 C'était le dernier plan de Maxence.
05:50 On ne comprend rien à ce que tu dis.
05:52 On ne comprend rien.
05:53 On l'a fait 100 fois.
05:54 Tu te rappelles ça ?
05:56 Oui.
05:56 Ça, on l'a fait 100 fois.
05:57 Ah, oui, oui.
05:58 On allait jusqu'au bout, jusqu'aux voitures.
06:02 Et on marchait deux bornes en plus sur le plan-là qui a été coupé.
06:09 Non, qui a été coupé.
06:10 Voilà.
06:16 Les temps ont été chauds et l'équipe a fait un taf de fou.
06:22 Parce qu'en fait, il y avait très peu de profondeur.
06:24 Donc, il fallait…
06:25 Ah, oui.
06:26 Ils ont passé des heures à écarter la vase à la pelle pour ensuite mettre des planches
06:31 pour pouvoir faire un trou plus profond dans lequel je puisse rentrer.
06:33 Parce qu'en fait, en vrai, il y avait ça d'eau.
06:35 Trois secondes.
06:40 Parce que j'aime beaucoup ce qu'on peut dire.
06:44 D'eau, truc.
06:46 La prochaine tranchée.
06:47 Ça, je peux le regarder 100 fois.
06:54 Oh, il y a trois pétards.
06:55 Qu'est-ce que tu prends de l'isoleur ?
06:57 Il y a un gars, il a été au tabac, il a acheté trois mammouths, il les a allumées,
07:01 il les a jetées et voilà, fin du truc.
07:03 Il y avait des explosifs, mais très minimes.
07:05 Parce qu'en fait, on était au cœur de la manade.
07:07 Donc, en fait, on ne pouvait pas effrayer les chevaux, on ne pouvait pas effrayer les bêtes.
07:10 Donc, c'est surtout ça qui était important.
07:13 Après, c'est vrai que là, je vois la première réaction de Panda sur le premier tir.
07:17 Les gars, je suis quand même un peu sur un petit décalage.
07:22 Je fuis comme Navarro l'aurait fait.
07:24 En plus, je me suis mangé la poutre.
07:25 Oui, c'est vrai.
07:26 Il y a une palissade derrière laquelle je vais me cacher.
07:29 Autant mon départ n'est pas très comédie française,
07:33 autant mon plongeon, là, je me suis dit, je vais y aller beaucoup plus Bruce Willis.
07:38 Donc, j'y suis allé.
07:39 Sauf qu'il y avait dans cette palissade, il y avait un bois qui sortait et je l'ai pris,
07:44 mais genre vraiment vénère dans le front.
07:47 Premier truc, premier plongeon fin, j'ai fait, oh, je ne voyais plus grand-chose.
07:52 Et derrière, j'avais une énorme boule, un œuf.
07:55 Il y a aussi beaucoup de comédie et de drôlerie, même dans ce moment-là.
07:59 Même les scènes d'action peuvent être prises au deuxième degré
08:02 de par justement cette musique qui est assez géniale, etc.
08:05 Je trouve qu'il y a un ton général où on ne se prend pas au sérieux pour les mauvaises raisons,
08:11 comme parfois peuvent le faire les séries qui s'inspirent trop des États-Unis
08:14 et qui morflent au moment du passage à la douane.
08:16 Putain, qu'est-ce qu'on a couru, là.
08:26 On a couru tellement de fois.
08:28 Birkenstock, c'est une galère.
08:31 C'est un vrai taureau camargué de la manette en question, dans laquelle on tournait.
08:35 Là, on ne s'en rend pas compte, mais ça reste un petit arbre.
08:37 C'est un arbuste.
08:38 C'est vrai qu'il n'était pas très haut.
08:39 Après, en fonction de l'endroit où on place une caméra
08:43 et la façon dont on monte les choses, on peut faire dire beaucoup de choses.
08:46 Mais non, on était sur un arbuste.
08:48 Chiant, crier comme ça.
08:51 Les gens ne m'aiment pas, eh bien je m'en fous !
08:54 C'était vraiment notre dernier plan, dernière séquence.
08:57 On était dans l'arbre, c'était la fin.
08:59 On savait que le lendemain, on ne verrait plus personne.
09:01 Il y avait plus une émotion de fin d'aventure.
09:06 Et nous, on joue notre dernier échange.
09:08 C'était très, très émouvant.
09:10 Ce baiser, il symbolise aussi ça.
09:12 D'une certaine façon, il y a un truc très...
09:14 Cette scène allait bien, comme dernière scène à jouer, je trouve.
09:16 je crois.
09:16 ...

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