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Julien Doré est de retour à l'écran avec un personnage haut en couleur ! Avec son binôme Maxence, ils nous racontent des anecdotes de tournage. Retrouvez la nouvelle série Panda dès le 30 novembre sur TF1 !

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Interview : Alexis Savona
Image/Montage : Stella Capitaine
#tf1 #juliendoré #panda

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Transcription
00:00 Sérieusement ?
00:01 Sérieusement ?
00:01 Tu parles à moi ?
00:02 Sérieusement ?
00:03 Ah !
00:05 Ah bah tiens !
00:05 Un ours !
00:06 Panda !
00:08 Comme c'est cocasse de tomber quand même directement sur cette émoji,
00:11 parce que c'est le titre de la série dans laquelle nous jouons,
00:15 et dans laquelle je joue ce personnage qui est surnommé Panda.
00:18 Je m'appelle Victor Pandaloni, le Panda,
00:20 qu'on retrouve aussi dans un de mes clips, qu'on retrouve aussi sur scène.
00:24 Donc c'est aussi ce qui m'a poussé à m'amuser avec ce personnage et avec cette série,
00:29 c'est que, vous allez le voir, il y a beaucoup de choses qui me ressemblent.
00:33 Ça serait pas à toi de tourner le rouleau ?
00:34 Bon allez, c'est-y-part.
00:35 Choc-bar !
00:37 Choc-bar !
00:38 Émoji choc-bar !
00:39 La présence de Gustave Kervern au casting.
00:43 Franchement on me l'a dit dès le départ, gros fan de Gustave.
00:46 Accessoirement de Julien Doré aussi.
00:48 C'est fou que tu dises ça !
00:49 Ça me touche beaucoup.
00:51 Il y a maintenant de longues années, j'étais devant mon poste de télévision.
00:55 Tu veux que je dise l'âge ou pas ?
00:56 Ça va me faire mal mais vas-y.
00:57 Tu peux te boucher ?
00:58 Non.
00:59 Bouge-toi les oreilles sinon...
01:00 J'avais 12 ans.
01:02 Oh merde !
01:03 Je venais de les avoir en 2007.
01:04 2007.
01:05 Ouais.
01:06 Il faut savoir que Julien, à cette époque-là, il habitait la même ville que moi.
01:09 Et donc il y avait vraiment tout un truc de "ah, il y a un mec de ma ville qui représente".
01:14 On embrasse Nîmes, on embrasse tous ses habitants.
01:16 J'étais fan, je demandais à un pote de télécharger ses prestations illégalement
01:21 pour les regarder sur ma PSP qui était mon lecteur MP4 à l'époque.
01:24 J'avais essayé de mettre une barrette mais ça n'avait pas marché parce que je me retrouvais ridicule.
01:27 Tout le monde voulait mettre une barrette au collège.
01:29 Et honnêtement, c'est un des gars qui m'a donné envie de faire ce métier-là.
01:34 Le fait qu'il faille que je mette du pchit sur ma tête pour donner l'impression que j'ai des cheveux en fait.
01:40 Voilà, ce genre de secret.
01:41 C'est pas un secret.
01:42 Ah ouais ?
01:43 Non, bah...
01:44 Tout le monde met des pchit.
01:46 Ah ouais ?
01:46 Oui.
01:48 Tu crois ?
01:48 Il y a un complexe et tu vois, j'ai envie de crier aux gens parce que je suis toujours dans cette quête de sincérité.
01:54 C'est pas le vrai moi que vous voyez quoi.
01:56 Et un jour, il faudra que j'arrive à assumer que c'est vraiment moi.
01:58 Ok.
01:59 Il se trouve que par moments dans cette série quand même un petit peu faux-folle et formidable,
02:05 je me retrouve parfois les fesses à l'air.
02:07 Si mon postérieur est à l'air, la partie face de ma personne est elle-même dans quelque chose de très libre.
02:18 Il se trouve que ces journées où je tournais tout nu, j'allais pas à chaque fois parce que pareil,
02:21 on peut pas aller s'habiller.
02:23 On est dans une paillote où on tourne, on enchaîne le tournage.
02:26 Et bien j'enfilais un petit string chair.
02:30 Tu parlais de ton pchit, je parle de mon string chair.
02:32 Et donc je me retrouvais de façon extrêmement naturelle dans les moments hors clap, hors tournage,
02:38 à naviguer et faire ma vie et saluer des gens, parfois même le maire.
02:41 Le maire de Gruysan qu'on embrasse, qui est passé.
02:45 Quand tu es en string chair et que tout te paraît normal,
02:48 tu dis "Bonjour monsieur le maire, ravi de tourner ici parce que c'est bien, c'est beau".
02:53 On se fait une petite photo.
02:55 Et c'est vrai que tu es en string chair et tu oublies que tu es en string chair.
02:59 Et en fait, c'est aussi ça.
03:01 Chanteur ?
03:05 Ça m'arrive, je chante pas de ouf, mais ça va, je me débrouille.
03:09 Peut-être pas que je chante dessus.
03:11 "Et moi je te connais à peine, et ce serait..."
03:14 Il fait comme ça, mais vous verrez cet épisode qui se passe dans un karaoké où il chante.
03:20 Tout le monde sur le plateau était quand même petit frisson.
03:24 Parce qu'on est quand même sur une comédie policière, il y a quand même quelque chose où la drôlerie est permanente.
03:29 Mais quand ce monsieur a commencé à chanter cette chose-là réellement dans la salle,
03:34 il y a quelque chose qui se passait.
03:36 Non mais alors je vais le faire d'une manière pour laquelle j'ai été très envieux.
03:40 C'est que j'adore chanter faux, et je pense que j'ai un petit talent pour chanter faux.
03:44 "Pourquoi les gens qui s'aiment sont-ils toujours un peu les mêmes ?
03:50 Un petit peu autotune un peu.
03:51 Ils ont quand ils s'en viennent le même regard, un seul désir pour deux.
03:59 Ce sont des gens qui s'aiment."
04:02 Tu vois, je pensais que tu le ferais... Mais tu l'as fait beau.
04:05 Tu l'as fait... Mais non, mais tu joues juste la petite fausseté.
04:09 C'est un peu dur de... On voulait proposer des choses.
04:13 T'étais pas là ce jour-là, sur nos concerts.
04:16 J'ai une pensée pour Ophélia Kolb qui joue le rôle de Lola.
04:20 On a passé vraiment trois mois du matin au soir ensemble.
04:24 Et avec Ophélia, on est dans une scène vraiment toute bête où on doit juste débriefer une analyse qu'on a sur une enquête.
04:33 C'est vraiment tout bête, il n'y a rien de drôle.
04:34 Pour une fois, d'ailleurs, dans les dialogues, à ce moment-là, il n'y avait rien de drôle.
04:37 Mais on doit tenir un babyphone, en fait.
04:41 Parce que dans l'enquête, à l'autre bout de ce babyphone, il y a un bébé qu'on doit retrouver.
04:46 On a retrouvé qu'une partie du babyphone.
04:48 On fait nos déductions et...
04:51 Le réalisateur, Jérémy, avait souhaité prendre l'autre partie du babyphone pour nous indiquer, en faisant des petits bruits,
05:00 les espaces qu'on devait laisser dans nos répliques pour qu'on puisse après insérer le petit grésillement avec un bruit du bébé.
05:08 Et on voit quand même dans un coin de notre regard notre réalisateur, Jérémy, qui fait des...
05:14 Je ne savais pas ça !
05:17 On a craqué, mais vraiment profondément, on a pleuré de rire pendant des minutes et des minutes.
05:23 Et c'était vraiment des larmes qui coulaient.
05:26 Je me disais "Mais qu'est-ce qu'on est en train de faire ?"
05:29 Et c'est vraiment le premier truc qui me vient parce que j'ai pleuré et ça ne m'arrive jamais dans la vie.
05:34 [Musique]

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