Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement National, était l’invité du Face à Face sur BFMTV - RMC.
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00:00 - Ecoutez, moi j'entends ce que vous me dites, vous dites le récit,
00:03 le récit pour le moment il y a encore beaucoup de confusion,
00:05 vous le dites vous-même, les gendarmes n'ont pas pu encore identifier le meurtrier,
00:10 il n'y a pas eu d'aveu, l'enquête a encore beaucoup d'éléments à prouver, à établir.
00:16 Donc moi si vous voulez, j'entends ce récit que j'ai lu comme vous,
00:18 j'ai aussi lu l'article de BFMTV,
00:21 pour moi il n'y a pas pour le moment de récits établis qui permettent de savoir ce qu'il en est.
00:27 Mais par ailleurs, au-delà des détails, de toute façon, tout ça sera réellement établi au procès,
00:32 c'est d'ailleurs à ça que sert le procès.
00:34 - Mais j'entends votre prudence ce matin, j'en suis plein d'oeuf.
00:36 - Juste, je vais finir là-dessus, les éléments aujourd'hui dont disposent les Français,
00:39 c'est que quelles que soient les circonstances qui ont amené à cette tragédie,
00:43 il y a un jeune homme de 16 ans qui a été assassiné,
00:47 il y a des jeunes qui ont été blessés gravement, un qui a échappé de peu à la mort,
00:51 une commune des familles, évidemment, meurtrie, traumatisée,
00:54 et un pays qui découvre cette ensauvagement, pas qui découvre,
00:57 qui confirme que notre France est devenue un lieu d'ensauvagement,
01:01 que plus personne, situation que plus personne ne tolère.
01:03 - Jean-Philippe Tanguy, j'entends parfaitement votre prudence,
01:06 les faits sont totalement établis, c'est le jeune Thomas qui est mort, des blessés,
01:12 et les jeunes qui venaient, eux, de Romand en Surizère, étaient armés de couteaux,
01:17 là-dessus il n'y a pas de doute.
01:20 Cela dit, j'entends votre prudence ce matin, vous renvoyez à l'enquête,
01:23 vous dites d'ailleurs qu'au fond on ne le saura véritablement que lors du procès,
01:27 mais que n'avez-vous pas fait preuve de la même prudence dans les jours immédiatement
01:32 qui ont suivi le drame de Crépole ?
01:34 Est-ce qu'il fallait à ce moment-là parler de Razia ?
01:37 Est-ce qu'il fallait parler de milices armées, comme l'a dit Marine Le Pen ?
01:41 Est-ce qu'il fallait dire, comme Jordan Bardella l'a dit,
01:45 qu'aux yeux des jeunes de Romand-Surizère, Thomas et ses amis, je cite,
01:48 avaient le malheur d'être des jeunes français en France ?
01:50 Mais je ne vois pas dans ces éléments ce qui manque de prudence,
01:53 ou ce qui n'est pas pour le moment établi dans les fuites que nous avons.
01:57 Il y a une ou deux bandes d'ailleurs, on ne sait pas,
01:59 plusieurs vagues qui ont débarqué, qui ont vu infiltrer cette soirée,
02:03 non pas pour profiter avec sympathie et bonne humeur de la soirée,
02:07 mais dès le début, même les éléments dont on dispose aujourd'hui,
02:10 pour mettre le bazar, pour créer des problèmes.
02:14 On apprend par exemple que la première bande qui est rentrée,
02:17 le Vigile, a subtilisé un couteau de chasse.
02:21 Dès le début, il y avait bien une volonté de venir avec des armes.
02:26 Moi, je vous disais qu'en venant en soirée, j'imagine que c'est pareil pour votre famille,
02:29 vous ne venez pas avec un couteau de chasse.