Le journal RTL de 12h du 04 décembre 2023
Regardez Le journal RTL du 04 décembre 2023 avec La rédaction de RTL.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL midi, le 12h, Agnès Bonfillon, Eric Brunet.
00:11 Bonjour à toutes et bonjour à tous, bienvenue dans RTL midi, nous sommes ensemble vous le savez jusqu'à 14h30 exactement.
00:19 Et juste avant les auditeurs ont la parole, ce sera à 13h, et bien c'est l'information, et l'information c'est avec vous Agnès Bonfillon, bonjour.
00:25 Bonjour Eric, bonjour à tous. A la une, connu pour islamisme radical, déjà traité pour troubles psychiatriques,
00:32 y a-t-il eu dysfonctionnement dans le suivi de l'assaillant qui a tué à coups de couteau et de marteau un touriste samedi soir à Paris ?
00:38 L'homme de 26 ans est toujours en garde à vue.
00:41 Le sud de la bombe de Gaza n'est plus épargné par les bombardements israéliens, ce matin des dizaines de chars sont également entrés dans le secteur de Cannes-Unes.
00:50 Dans les pharmacies, il n'y a pas la queue pour se faire vacciner contre la grippe, c'est le moins que l'on puisse dire.
00:55 Le nombre de personnes se faisant administrer une dose est très bas par rapport à l'année dernière.
01:01 A suivre également, vous en parliez Eric, le boom de l'apnée, de plus en plus de français pratiquent ce sport aquatique.
01:08 Et puis à partir de 13h, vous le savez, un seul numéro, le 3210 pour discuter avec Eric, dont les auditeurs ont la parole.
01:14 Oui, je commencerai par cette question, à 7 mois des Jeux Olympiques dans la capitale, est-ce qu'il est bien raisonnable d'accueillir 13 millions de personnes dans ce contexte ?
01:24 Je voudrais vous entendre sur ce sujet, donc appelez-nous au 3210, dont les auditeurs ont la parole.
01:30 La météo c'est avec vous, Louis Baudin, bonjour.
01:32 Bonjour.
01:33 De la pluie et encore de la pluie.
01:35 Oui, on a pluie aussi aujourd'hui.
01:36 On vous déteste Louis.
01:38 J'ai bien compris.
01:39 Comme ça.
01:40 A tout de suite.
01:41 RTL midi.
01:44 Deux jours après l'attaque terroriste qui a coûté la vie à un germano-philippin dans le centre de Paris, l'Allemagne vient d'ouvrir une enquête judiciaire.
01:52 L'assaillant présumé, âgé de 26 ans, est toujours en garde à vue ce midi, déjà affiché à s'il a prêté allégeance à l'État islamique avant de passer à l'acte samedi soir.
02:02 Pourtant le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, invité de RTL ce matin, assure qu'au niveau de la loi, on ne pouvait rien faire de plus.
02:09 Les éléments préliminaires montrent que les parcours, encore une fois, médicals, administratifs et pénals pour cet individu ont été conformes à ce qui était possible avec l'État du droit.
02:18 Et toutes les décisions, que ce soit justice ou médicales, c'est-à-dire les quatre ans de prison, l'obligation de suivi pendant trois ans, la surveillance au long cours, ces obligations-là ont été remplies.
02:27 Et pour autant, il a pu tuer.
02:29 Donc cela pose la question de comment a-t-il pu tuer ?
02:32 Est-ce qu'il l'aurait pu ? Est-ce qu'il faudrait pouvoir renforcer le droit de manière à éviter que ce type de drame ne réapparaisse ?
02:40 Olivier Véran avec Amandine Bégaud sur RTL.
02:42 La question est de savoir si cet homme de 26 ans a réussi à berner les renseignements, à les manipuler, Maxime Lévy.
02:50 Bonjour à vous.
02:50 Bonjour.
02:51 Alors qu'il était en relation, on le rappelle, notamment avec l'assassin de Samuel Paty.
02:55 Oui, juste après l'attentat en octobre 2020, il se présente de lui-même au commissariat.
02:59 Il explique qu'il a échangé des messages avec l'assassin de Samuel Paty, 15 jours avant son passage à l'acte.
03:05 Il assure que c'était pour dénoncer l'une de ses publications, appelant au djihad sur Twitter.
03:09 Il semble traquer les radicalisés sur les réseaux sociaux.
03:12 Il explique qu'il a été très choqué par l'attentat et qu'il ne croit pas en l'existence de Dieu.
03:16 "Je suis anti-islamiste radicaux", assure-t-il aux enquêteurs.
03:20 Une auto-déradicalisation qu'il soutenait déjà en 2018, quand il a été condamné pour association de malfaiteurs terroristes,
03:27 juste avant son interpellation en 2016.
03:30 Sa mère assurait même qu'il avait changé, qu'il s'était remis à boire des bières et à manger du porc,
03:34 alors que dans le même temps, plusieurs camarades de son BTS assuraient qu'il tenait toujours des propos de soutien en faveur de l'État islamique.
03:42 Alors, s'est-il dissimulé tout ce temps avant de passer à l'acte samedi soir ?
03:46 En 2018, le médiateur qui l'accompagnait avertissait, je cite "il a fait du chemin, mais il est fragile".
03:52 Maxime Lévy, vous restez avec nous, dans quelques instants on s'intéressera de façon plus approfondie aux suivis psychiatriques de ce type de profil.
04:00 La relaxe d'Éric Dupond-Moretti pour prise illégale d'intérêt est définitive.
04:05 Le procureur général de la Cour de cassation, Rémi Eitz, annonce qu'il ne formera pas de pourvoi contre la décision de la Cour de justice de la République.
04:13 Et puis des dizaines de chars israéliens sont entrés dans le sud de la bande de Gaza.
04:17 Depuis le massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre dernier, les représailles de Tsaïl se concentraient sur le nord de l'enclave, notamment la ville de Gaza.
04:26 Et on le voit, Brice Dujény, c'est désormais tout le territoire qui est soumis à d'intenses bombardements.
04:31 Oui, dès la fin de la trêve, les bombardements ont repris.
04:33 Les Israéliens visent désormais le sud de la bande de Gaza, car l'armée israélienne veut traquer les membres du Hamas,
04:38 qui auraient profité de ce cessez-le-feu pour se déplacer dans la zone.
04:42 Ce matin, des dizaines de chars de bulldozers sont entrés pour la première fois dans la ville de Ranyounès, principale ville du sud.
04:49 Démonstration de cette volonté d'aller, même au sol, combattre le Hamas jusque dans les tunnels du sud.
04:54 Un chaos que décrit James Elder.
04:56 Il se trouve pour l'UNICEF dans le sud de la bande de Gaza, où se sont réfugiés des centaines de milliers de Gazaouis.
05:02 C'était une nuit de bombardements incessants.
05:08 Je ne peux pas m'empêcher de penser à ces 1,8 millions de personnes qui sont ici dans le sud.
05:12 Je pense qu'il n'y a pas eu plus de 5 ou 10 minutes cette nuit sans bombardements.
05:15 C'était impossible de dormir.
05:16 J'ai passé des jours à Ranyounès, il y a 10 000 personnes dans un abri, 20 000 dans un autre.
05:22 Matelas contre matelas, des centaines de personnes dehors.
05:24 Tout le monde veut fuir ce bruit et ses conséquences.
05:26 Sous ce déluge de feu et de métal, les déplacés Gazaouis, qui se sont rendus dans le sud à la demande de l'armée israélienne,
05:34 ne comprennent pas pourquoi dans cette zone, censée être protégée, les morts se comptent à nouveau par centaines.
05:39 Brise du génie du service international de RTL.
05:42 Le président émirati de la COP 28 réaffirme ce matin qu'il respecte les préconisations scientifiques sur le changement climatique.
05:50 Il appelle d'ailleurs à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 43% d'ici à 2030.
05:57 Il faut bien se l'avouer, mesdames, messieurs, cette année, les chiffres de la vaccination contre la grippe ne sont pas bons du tout.
06:06 « Médiocre », dit même le ministre de la Santé. À moins de trois semaines des fêtes de Noël, Aurélien Rousseau appelle à un sursaut.
06:14 À Gatelandais, il faut dire qu'actuellement, dans les pharmacies, les doses ont du mal à trouver preneur.
06:19 Oui, d'ailleurs, les pharmaciens ont du mal à comprendre pourquoi le vaccin peine à convaincre cette saison.
06:23 Certains pensent qu'il y a une lassitude des Français face à la vaccination.
06:27 D'autres évoquent des températures clémentes que l'on a connues jusqu'à récemment et qui n'ont pas poussé les plus à risque à se faire vacciner rapidement.
06:34 Néanmoins, tous sont d'accord sur le constat. La vaccination patine.
06:39 Philippe Besset est président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.
06:43 On est à 600 000 doses délivrées de moins que l'année dernière, qui était déjà une année assez faible.
06:49 Ça correspond à 8% de moins que l'année dernière.
06:52 Ça veut dire que parmi ces 600 000, 1 000 seront hospitalisés et il y aura 300, 400 décès.
06:58 Donc, c'est vraiment une perte de chance pour ces personnes qui ne sont pas vaccinées.
07:01 Il faut vraiment qu'elles prennent conscience qu'il faut le faire.
07:04 Les autorités de santé rappellent que ce vaccin est ouvert à tous, mais qu'il est surtout particulièrement recommandé pour les plus de 65 ans,
07:11 les malades chroniques, pour les personnes obèses, immunodéprimées ou enceintes.
07:15 Une fois la piqûre reçue, l'organisme met environ deux à trois semaines avant d'être immunisé.
07:19 Donc, si vous vous faites vacciner maintenant, vous serez protégé à temps pour les fêtes de Noël.
07:23 Agathe Landay, notre spécialiste santé sur RTL, la météo, Louis Baudin.
07:29 Alors, on va vous donner une chance finalement. Il pleut, d'accord, mais les températures sont un peu moins fraîches.
07:33 Vous êtes certaine que vous voulez qu'on parle de météo ? Parce qu'on peut aussi le zapper, Louis Baudin.
07:39 C'est vrai qu'on peut zapper ou faire la météo en quelques secondes parce qu'effectivement, c'est nuage et pluie sur toute la France.
07:45 Cet après-midi, de la neige en montagne à partir de 900-1000 mètres à peu près,
07:50 des Vosges jusqu'aux ZAP, 1200 mètres sur le Massif central et les Pyrénées.
07:54 Le vent sera de la partie, 70-80 km/h, notamment au bord de mer.
07:58 Et puis quand même, quelques éclaircies devraient revenir près de l'Atlantique, mais avec toujours des averses.
08:02 Et puis les températures, ça remonte un peu, vous avez raison.
08:05 5 à 9-10 degrés dans la moitié nord, on revient à des valeurs de saison.
08:09 10 à 14 degrés dans le sud, avec peut-être même jusqu'à 15 degrés du côté de Biarritz.
08:14 Voilà, vous voyez, il n'y a pas que du négatif, Eric.
08:16 Oui, je vous le dis.
08:18 Merci beaucoup, Louis.
08:20 RTL midi, un jour chez vous.
08:24 Allez, RTL midi, un jour chez vous.
08:26 Chaque jour, l'info au plus près de vous.
08:27 Et aujourd'hui, direction le sud du département de l'Île-et-Vilaine.
08:30 Pour aider les particuliers à mieux trier leurs déchets,
08:34 des agents de la collectivité inspectent, vous avez bien entendu,
08:38 inspectent les poubelles, enfin inspectent les bacs jaunes
08:41 avant le passage du camion de collecte.
08:44 Bonjour Mathieu Lopinot.
08:45 Bonjour Agnès, bonjour Eric.
08:47 Vous avez suivi deux agents du Smictum du pays de Vilaine
08:51 qui contrôlent donc effectivement les bacs jaunes.
08:53 L'objectif est de sensibiliser les habitants aux éventuelles erreurs qu'ils commettent.
08:58 Oui, c'est la première fois qu'une telle opération est organisée.
09:01 Depuis septembre, Anne-Sophie et Nadine sillonnent les 44 communes
09:05 du sud de l'Île-et-Vilaine avec leurs gants.
09:07 Elles fouillent les poubelles des habitants et chassent les erreurs.
09:10 Bouteille d'eau, bouteille en plastique, petit cartonnage aussi.
09:13 Pour cette poubelle-là, franchement, elle est super.
09:16 Alors il y a les bons élèves.
09:17 Bonjour monsieur, vous avez bien trié votre poubelle.
09:19 J'ai l'habitude.
09:20 C'est tout mon filet.
09:21 Anne-Sophie met sur chaque poubelle une étiquette,
09:23 une verte pour dire que le bac est bien trié, comme celui-ci.
09:26 Une étiquette jaune, un bac plutôt bien trié, mais avec quelques erreurs.
09:29 Vous pouvez donc vous améliorer.
09:31 Alors là, il y a un bois de camembert en bois.
09:33 Ça, ça se tripe, hein ?
09:34 Alors ça se tripe pas dans le bac jaune.
09:36 Du coup, vous mettez un petit mot pour préciser justement ce qui n'allait pas dans celle-ci ?
09:39 Tout à fait. Donc c'est de faire de la pédagogie, en fait, il puisse s'améliorer.
09:43 Une étiquette rouge, trop d'erreurs de tri.
09:45 Le bac ne sera pas collecté par le camion poubelle.
09:47 Ça représente tout de même une poubelle sur trois.
09:50 Pareil, 50 à tire en plus, avec de la nourriture dedans.
09:53 Trop de choses qui ne vont pas. Je préfère refuser le bac.
09:55 Et ceux qui mettent n'importe quoi dans les bacs jaunes.
09:58 Alors des fois, on a des belles découvertes.
10:00 Des paires de chaussures, on voit du verre, des couches, serviettes hygiéniques, on voit beaucoup.
10:04 On pense aussi aux gens qui trient derrière.
10:06 Quelques erreurs aussi dans la poubelle de Nathalie.
10:08 J'aurais refusé votre bac.
10:09 Non mais je vais l'enlever.
10:10 C'est une télécommande, donc déchets électriques, qui va se retrouver lui en déchetterie plutôt.
10:14 OK.
10:14 Là, on aurait pu refuser votre bac.
10:16 D'accord.
10:16 On fera plus attention la prochaine fois.
10:18 C'est très bien.
10:19 Fouiller un peu les poubelles, ça fait drôle quand même.
10:21 Quand on regarde au cinéma, c'est toujours des policiers qui fouillent pour confondre une personne ou bien des espions.
10:26 Mais là, franchement...
10:28 Alors les erreurs qui sont faites, les erreurs, Mathieu,
10:31 est-ce que ça coûte de l'argent aux gens qui se sont trompés tout simplement ?
10:35 Oui, dans ces communes, il y a aujourd'hui 32% d'erreurs de tri dans les bacs jaunes.
10:40 La moyenne nationale est de 25%.
10:42 Christelle Julliet est la vice-présidente déléguée au Collecte.
10:45 Tous les ans, on a quand même 1200 tonnes de refus trip.
10:48 Donc ce qui nous coûte 352 000 euros par an de refus de tri.
10:51 C'est environ autour de 9 à 10 euros par facture.
10:54 La moindre erreur, plus cher.
10:55 Et avec cette opération, la collectivité espère baisser le taux d'erreur de tri de 32% à 20% d'ici deux ans.
11:03 Merci beaucoup Mathieu Lopino.
11:06 Vous le savez, chaque jour après le journal, on s'arrête pour développer l'un des titres de l'actualité du jour.
11:11 On reviendra évidemment sur le suivi psychiatrique, psychologique de l'assaillant
11:16 qui a tué donc un touriste samedi soir à Paris.
11:19 À tout de suite.
11:20 pour tout comprendre de l'actualité.