TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Cette personne-là, je sais pas qui c'est, je vous le dis,
00:02 mais cette personne-là, il faut qu'elle se rende compte,
00:04 vous vous rendez compte qu'il y a des gens...
00:05 -Quand on n'est pas du travail.
00:06 -Vous savez ce qu'ils font ?
00:07 Ils se réveillent à 6h du matin pour s'occuper d'enfants, parfois,
00:10 en difficulté, ils rentrent chez eux à 19h,
00:13 ils gagnent 600 euros par mois, 800 euros par mois.
00:16 Ça, c'est des gars qui viennent, ils sont payés, je le dis,
00:19 entre 500 et 1 000 euros par émission.
00:21 Ils viennent pour poser leur cul 3 heures sur une chaise
00:23 et pour donner leur avis sur la qualité.
00:25 Ils sont au chaud, ils sont maquillés, ils sont coiffés,
00:27 et ils disent "vous savez pas ce qu'on vit".
00:29 Mais je suis journaliste, moi.
00:30 Le mec qui me dit ça au téléphone, je dis "vous foutez de ma gueule,
00:33 "vous savez pas ce qu'on vit, tu prends 15 boules par mois,
00:36 "tu viens t'asseoir ton cul sur une chaise pendant 3 heures,
00:38 "tu viens te maquiller, on te rembourse les restaurants,
00:41 "t'es habillé, t'es coiffé, et tu viens me casser les couilles."
00:44 Non, mais les gars, quand on entend ça,
00:47 c'est indécent, je suis désolé, moi, la journaliste,
00:49 elle entend ça, je lui dis "écoutez, c'est pas possible d'écouter ça,
00:52 "je suis désolé", et quand on dit "rendez compte",
00:55 il dit "si y a quelque chose qui lui a pas plu,
00:57 "tu seras pas là demain."
00:58 Il m'arrive de dire à des chroniqueurs "oui, tu seras pas là demain",
01:01 parce que parfois je trouve qu'un chroniqueur n'est pas bon
01:04 pendant 2, 3, 4 émissions.
01:06 Je suis comme un sélectionneur.
01:07 Didier Deschamps, c'est un amour de gars dans la vie,
01:10 et c'est un mec hyper droit, Didier,
01:11 mais parfois il a des choix à faire,
01:13 et il sélectionne telle ou telle personne.
01:15 En plus, vous vous rendez compte,
01:17 on peut ne pas avoir de salaire pendant 5 jours,
01:20 mais même sans ton salaire, tu gagnes plus que tous les Français,
01:23 tu gagnes plus que 90 % des Français.
01:25 -Parqué dans ton contrat, tu seras payé quand tu seras...
01:28 -C'est n'importe quoi.
01:29 Y avait un bonus, c'est le placement des chroniqueurs,
01:32 n'importe quoi, aussi.
01:33 Paul Ska, aujourd'hui, c'est n'importe quoi.
01:36 Mon copilote, c'est Bernard Montiel.
01:38 -Ouais, c'est ça. -Merci, j'adore Bernard.
01:40 Non, mais...
01:41 Et puis là, ce côté, je dis pas que ce côté n'est pas fort,
01:44 mais ce côté, y a Gilles Verdez, un des piliers de l'émission,
01:48 y a Géraldine, en vrai, y a 2 piliers,
01:50 2 énormes piliers de l'émission, y a Raymond,
01:52 et puis y a les autres.
01:54 Y a Hugo, y a Daniel.
01:55 -Oui, tout le monde.
01:56 -D'ailleurs, Raymond, il est parfois de l'opposé aussi.
01:59 -Il est mauvais. -Il est plus souvent là.
02:02 Et il parle de l'année dernière.
02:03 -Ca, tout est dit.
02:05 Y a des gens qui regardent l'émission.
02:07 Quand t'entends, le mec, il te dit...
02:09 Je sais pas d'où il sort, je sais pas s'il est venu une fois.
02:12 Je sais pas s'il est venu.
02:14 Il dit "Guillaume Janton ne dit pas un mot".
02:16 Il faut les regarder, les émissions.
02:18 Tu démarres souvent même par Guillaume, des fois.
02:21 -Il faut qu'il regarde les émissions.
02:23 -Il faut être clair, là, on est dans le délire.
02:26 C'est-à-dire qu'on est dans le fantasme absolu.
02:29 -Tu vois qu'il était nul, alors ? -Non, non, non.
02:31 J'ai dit que sur la forme, ça m'a beaucoup plu.
02:34 Sur le fond, là, on est dans le délire.
02:36 Moi, je prends mon exemple. Je bosse le matin.
02:39 Dès qu'on a les sujets, je demande de les avoir.
02:42 Ensuite, je commence à travailler.
02:44 L'après-midi, j'ai des infos sur ça.
02:46 Je n'ai aucun contact avec Cyril.
02:48 Je n'ai aucun contact éditorial avec Cyril.
02:51 Personne ne m'a jamais dit...
02:52 Vous imaginez que quelqu'un va me dire de prononcer des mots
02:56 qui vont me valoir des tombereaux d'insultes
02:58 sur les réseaux sociaux.
03:00 Cyril me rentre dedans. Il ne sait même pas ce que je vais dire.
03:03 Là, il faut dire aux gens...
03:05 J'ai travaillé dans plein de médias,
03:07 "Le Parisien", "L'équipe", "DTL", tout ça.
03:09 La liberté que j'ai ici, je ne l'ai jamais eue nulle part.
03:12 Là, je le dis clairement, il y a une liberté totale.
03:15 On dit ce qu'on pense. Parfois, ça dérange.
03:18 Mais il n'y a jamais eu une intervention de votre part
03:21 pour me dire quoi que ce soit.
03:23 On ne discute pas d'éditorial.
03:24 Parfois, quand on vous dit qu'on a des infos,
03:27 c'est parce que j'ai dit à la prod l'après-midi,
03:30 "J'ai eu des trucs."
03:31 C'est tout.
03:32 -Il m'arrive, et je le dis,
03:34 de leur donner des infos médias que j'ai.
03:36 Je vous les donne, comme ça, vous les dites.
03:39 -On laisse tomber des sujets parce qu'on est tous d'accord.
03:42 On se dit qu'il n'y aura pas de débat.
03:44 -Ce passage-là, c'est de la diffamation.
03:47 -Oui, c'est vrai. -Moi, je l'ai...
03:49 -On ne va pas les attaquer.
03:50 -C'est plutôt du fantasme.
03:52 -Non, mais on va pas dire qu'on a tous une feuille de route
03:56 écrite à l'avance.
03:57 -De manière claire et précise.
03:59 -Je veux dire... Voilà.
04:00 -C'est la 1re fois que je viens ici,
04:02 on m'a envoyé les sujets et personne m'a dit de dire ça.
04:06 Rires
04:07 -On l'a remarqué.
04:08 Rires
04:10 -Merci.
04:11 -En plus, je trouve ça surréaliste
04:14 parce que, dans le monde du journalisme,
04:17 tout est écrit à l'avance.
04:18 Un journal, tout est écrit.
04:20 A 19h30, le rédacteur en chef sait parfaitement
04:23 ce qu'il y a dans son journal.
04:24 Moi, c'est la 1re fois que je participe
04:27 à une émission où il y a du divertissement.
04:29 -En direct. -Au contraire.
04:31 Il y a quelque chose de très... -Spontané.
04:34 -Très spontané. Tout est imprévu.
04:36 Donc oui, on a un conducteur,
04:37 mais au milieu de ce conducteur, on sait comment tu réagis.
04:41 -Il change tout le temps. -Il n'y a rien à voir.
04:44 -Il y a un fou dans le conducteur.
04:46 -Les chéris, on va revenir sur...
04:48 On a beaucoup de points à voir.
04:49 Vous attendez les réponses à toutes les questions.
04:52 Au bout de 15 minutes de l'enquête,
04:55 il diffuse un témoignage hyper trop important,
04:57 celui de Jéssy Clair,
04:59 présentée comme une chroniqueuse,
05:01 qui vient dénoncer ce qui se passe.
05:03 France 2 donne de la crédibilité.
05:05 Une meuf a fait 4 émissions, 3 avec moi et 1 avec Julien Courbet,
05:09 étalées sur 1 mois, 6 jours et 12 ans d'émissions.
05:11 On a les dates de ses apparitions.
05:14 2 juin 2017, 16 juin 2017,
05:15 et 6 juillet 2017, c'était sans moi,
05:18 c'était avec Julien Courbet.
05:19 Ils ont essayé de nous vendre un truc de ouf
05:22 pour Wallou sur ce sujet-là.
05:24 Ils ont essayé de nous faire passer
05:26 pour des misogynes, des sexistes.
05:28 C'est eux qui se sont pris à leur propre bêche.
05:31 -Je n'ai pas apprécié, parce qu'on fait dire
05:33 à cette fameuse voix off, pas voix off, pardon,
05:36 mais à ce fameux témoin qui a vu l'homme qui a vu l'ours,
05:39 que la place ici, c'est la place de la potige.
05:42 Le rôle des femmes, c'est toujours dégradant.
05:45 Je suis celle qui rit, je suis heureuse de rire,
05:47 c'est une bonne nature, j'en suis fière.
05:50 Mais comme je ris, je ne pense pas.
05:52 -C'est Kelly qui est là souvent.
05:54 Kelly, la potige, niveau caractère...
05:58 -Le grand scrupuleux.
05:59 -C'est pas ce qui se fait de plus facile.
06:01 On est d'accord.
06:03 -En revanche, pour s'amuser énormément
06:05 et qu'on ait du 2d, le 2d, c'est l'ivraie
06:07 avec l'intelligence.
06:09 -C'est comme quand on est une jolie fille,
06:11 on est une potige pour eux.
06:13 Ils n'ont jamais regardé l'émission.
06:15 Ils regardent Kelly, c'est tout sauf une potige.
06:18 -On ne peut pas être...
06:19 -On ne peut pas être la jolie fille qui est là-bas.
06:22 -On ne peut pas être jolie et intelligente.
06:24 -C'est Raymond s'il était une meuf et belle.
06:27 -Mais même si oui, c'est une jolie fille
06:30 qui est au bout de la table à chaque fois.
06:32 -Et alors ?
06:33 -C'est une organisation...
06:35 -C'est pas un scoop.
06:36 -Cette place-là, on ne va pas l'ignorer.
06:39 -Quand t'es jolie, t'es forcément conne ?
06:41 -C'est ce qu'on a signé.
06:43 -Ils auraient dû dire...
06:44 -Comme s'il était intelligent.
06:46 Rires
06:47 (rires)
06:48 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]