• l’année dernière
Les coursiers demandent le retrait de la nouvelle tarification ainsi que "la transparence du prix des courses et l'augmentation significative des rémunérations".

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Transcription
00:00 Depuis 2016, Yvan travaille quasiment tous les jours pour Uber Eats.
00:04 Mais ces dernières semaines, ce livreur gagne beaucoup moins d'argent.
00:08 La raison selon lui, un changement d'algorithme de la plateforme.
00:12 Avoir des commandes à moins de 3 euros à 2,60, 2,70 c'est devenu normal.
00:16 Non seulement chez Uber Eats mais aussi chez les autres plateformes.
00:19 Sur un rush, un midi par exemple, sur ce secteur ici, à la Défense,
00:22 avant on faisait facile 50, 55 euros voire plus.
00:25 Aujourd'hui franchement, 35 euros c'est devenu la norme.
00:29 C'est catastrophique.
00:30 Aujourd'hui, Yvan ne travaillera pas.
00:32 Il sera en grève, comme des centaines d'autres livreurs partout en France
00:36 qui dénoncent le nouvel algorithme de la plateforme.
00:39 Concrètement, selon Uber Eats, ce nouveau calcul du tarif prend désormais en compte,
00:43 en plus du temps nécessaire pour effectuer la livraison,
00:45 le temps nécessaire pour se rendre au restaurant,
00:48 ainsi que le temps d'attente au restaurant et chez le client.
00:51 Les courses ne nécessitant pas de temps de déplacement sont moins rémunérées.
00:54 Et cela au profit de toutes les autres courses pour lesquelles les livreurs
00:57 ont effectivement passé du temps pour se rendre au restaurant.
00:59 Les syndicats eux sont catégoriques.
01:01 Cette nouvelle méthode de calcul dessert les livreurs.
01:04 Cette baisse de la rémunération, c'est la goutte d'eau qui s'est rajoutée
01:07 à toutes les baisses qui ont été connues dans les dernières années
01:09 dans l'ensemble des plateformes de livraison
01:11 et qui viennent marquer que le mécontentement des livreurs est tel
01:14 qu'aujourd'hui il faut passer à l'action
01:16 si on a envie de se faire entendre sur la question des rémunérations.
01:18 Contacté, Uber Eats annonce relever à 14 euros la garantie minimale de revenu horaire,
01:23 qui était de 11,75 euros jusqu'à présent.
01:26 De quoi, selon elle, corriger tout impact négatif
01:29 qui pourrait être causé par la nouvelle tarification.

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