C’est avec fougue et conviction que la toute nouvelle start-up Resto du coin propose une application de vente à emporter qui veut moins ponctionner les restaurateurs, en souffrance depuis le début de la pandémie. L’application espère se différencier en limitant la commission à 1 euro par commande, quand les deux géants de la livraison, Uber Eats et Deliveroo, grignotent jusqu’à 30 %. « Nous voulons que les restaurateurs soient payés au juste prix ! vante Yonathan Malet. En cette période de crise profonde, il paraît inconcevable que les plateformes se gavent sur le dos de nos restaurants, à deux doigts de mettre la clé sous la porte… Certains s’étaient juré de ne jamais travailler avec eux mais y sont contraints pour survivre. Nous voulons apporter une alternative. »
Richard Brami, responsable du restaurant indien Le Safrane (Paris XVIIe), espère que Resto du coin lui permettra de sauver son établissement, ouvert en septembre 2019. « La commission à 1 euro est une superbe idée ! Cela peut me permettre d’avoir un peu plus de sous dans la poche à la fin du mois. Aujourd’hui, j’utilise Uber Eats et Deliveroo, parce que j’en ai besoin. Sinon, c’est simple : je meurs », tranche-t-il. En décembre, son chiffre d’affaires a dégringolé de 65 %.
Pour ce premier de lancement de l’application, il n’a eu que quelques commandes, « mais c’est le démarrage, je parie que ça va marcher ! » dit-il. Un optimisme tout à son honneur, qui mise aussi sur le bouche à oreille. Les géants américains et anglo-saxons qui paient peu d’impôts, dépensent des millions en communication et parrainage pour fidéliser de nouveaux clients.
Richard Brami, responsable du restaurant indien Le Safrane (Paris XVIIe), espère que Resto du coin lui permettra de sauver son établissement, ouvert en septembre 2019. « La commission à 1 euro est une superbe idée ! Cela peut me permettre d’avoir un peu plus de sous dans la poche à la fin du mois. Aujourd’hui, j’utilise Uber Eats et Deliveroo, parce que j’en ai besoin. Sinon, c’est simple : je meurs », tranche-t-il. En décembre, son chiffre d’affaires a dégringolé de 65 %.
Pour ce premier de lancement de l’application, il n’a eu que quelques commandes, « mais c’est le démarrage, je parie que ça va marcher ! » dit-il. Un optimisme tout à son honneur, qui mise aussi sur le bouche à oreille. Les géants américains et anglo-saxons qui paient peu d’impôts, dépensent des millions en communication et parrainage pour fidéliser de nouveaux clients.
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