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Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction Causeur, à propos de la montée de la violence en France : «Emmanuel Macron est une partie du problème plutôt que la solution. On a l'impression qu'il n'arrive pas à nommer les choses».

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Transcription
00:00 Excusez-moi, ça me rappelle la lettre des généraux.
00:02 Vous vous rappelez cette fameuse lettre des généraux ?
00:05 Eux parlaient de délitement.
00:06 On est passé à bien plus que le délitement.
00:08 Je dirais juste deux choses.
00:10 C'est que, comme d'habitude, et comme vous l'avez tous dit avant,
00:14 bien sûr, Thibault de Montbréal vient donc d'entrer,
00:17 de faire son entrée dans la grande famille d'extrême droite
00:20 ou des méchants.
00:22 Mais non, il va être qualifié de cela, puisqu'il voit ce qu'il voit
00:25 et qu'il ne faut pas le voir.
00:26 La deuxième, c'est que c'est très bien de s'adresser au président.
00:29 C'est sa fonction.
00:30 Mais honnêtement, j'ai quand même le sentiment
00:32 qu'Emmanuel Macron, avec tout le respect qui est dû à sa fonction,
00:35 est plutôt une partie du problème que la solution.
00:38 Parce qu'on a l'impression qu'il est paralysé.
00:40 On a l'impression qu'il n'arrive pas à nommer les choses.
00:44 Et on attend quand même de lui, à un moment, qu'il mette des mots.
00:46 C'est aussi son boulot.
00:47 C'est le travail aussi de la parole politique,
00:50 de mettre des mots sur ce qui nous arrive.
00:52 Or, on ne l'entend pas.
00:54 Et par ailleurs, on ne voit pas la fermeté de l'État.
00:59 C'est totalement fou.
01:00 Il avait parlé de décivilisation.
01:01 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:03 [Musique]

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