C'est une séquence qui fait beaucoup parler sur les réseaux sociaux depuis, hier soir ! Il faut dire que cet échange qui a duré en direct pendant plus de 4 minutes a montré le chroniqueur Patrick Cohen perdre son sang froid face à Eric Ciotti à propos du livre de Jordan Bardella, et de la "censure" de la SNCF qui refuse d'afficher les publicités pour l'ouvrage dans ces gares.
Interrogé, Eric Ciotti a justement expliqué que c'était pour lui de la censure ! Des propos qui ont eu pour effet d'énerver Patrick Cohen, mais également Anne-Elisabeth Lemoine qui a joint sa voix à cette de son chroniqueur contre Eric Ciotti:
"Ce sont les conditions générales de vente ? Vous comprenez le Français Mr Ciotti ? Vous comprenez ce que je dis ? Mais enfin, ce que vous dites n'a aucun sens ! Prouvez-moi que c'est de la censure !"
Face au ton qui montait, Eric Ciotti ne s'est pas démonté :
"Défendre l’interdiction de la publicité d’un livre parce qu’on ne partage pas les convictions de son auteur, ça me choque. (...) Si Jean-Luc Mélenchon avait écrit un livre entre deux outrances, vous croyez que Sud Rail, Solidaires, la CGT vont l’interdire ? Je ne le crois pas".
Et Patrick Cohen de poursuivre sur le thème : "Vous dites n'importe quoi ! Vous faites des hypothèses ! Et si ma tante en avait.. elle ferait du vélo dans les gares !"
Regardez cette passe d'armes
Interrogé, Eric Ciotti a justement expliqué que c'était pour lui de la censure ! Des propos qui ont eu pour effet d'énerver Patrick Cohen, mais également Anne-Elisabeth Lemoine qui a joint sa voix à cette de son chroniqueur contre Eric Ciotti:
"Ce sont les conditions générales de vente ? Vous comprenez le Français Mr Ciotti ? Vous comprenez ce que je dis ? Mais enfin, ce que vous dites n'a aucun sens ! Prouvez-moi que c'est de la censure !"
Face au ton qui montait, Eric Ciotti ne s'est pas démonté :
"Défendre l’interdiction de la publicité d’un livre parce qu’on ne partage pas les convictions de son auteur, ça me choque. (...) Si Jean-Luc Mélenchon avait écrit un livre entre deux outrances, vous croyez que Sud Rail, Solidaires, la CGT vont l’interdire ? Je ne le crois pas".
Et Patrick Cohen de poursuivre sur le thème : "Vous dites n'importe quoi ! Vous faites des hypothèses ! Et si ma tante en avait.. elle ferait du vélo dans les gares !"
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00:00Jordan Bardella a exprimé hier sa profonde indignation après l'annonce de la non-diffusion de publicité pour la sortie de son livre dans les gares.
00:07Son éditeur avait réservé un peu plus de 580 panneaux de gare sans préciser de quel auteur il s'agissait,
00:15sachant très bien qu'une fois l'auteur et l'objet du livre connu, la publicité serait interdite par la régie publicitaire de la SNCF et la RATP
00:24qui appliquent à Jordan Bardella comme à tous les autres auteurs.
00:28– Vous en êtes sûr que ça aurait été interdit aux autres ?
00:32Vous savez, M. Mélenchon a le même éditeur que Jordan Bardella, Fayard.
00:37– Il n'a jamais été affiché dans les gares.
00:39– Si le livre de M. Mélenchon, s'il écrit un livre, s'il en a le temps, entre deux outrances,
00:45vous croyez que Sudrail, Solidaire et la CGT vont l'interdire ? Je ne crois pas.
00:50– Là c'est la régie publicitaire de la SNCF et de la RATP.
00:53– Tout ça, c'est une vaste blague.
00:55En fait, c'est la domination des syndicats d'extrême-gauche qui ont contraint à cette censure.
01:02C'est quoi la prochaine étape ? L'autodafé ? On va brûler les livres ?
01:06– Non, mais pour prouver qu'il y a censure, il faut démontrer que d'autres livres politiques
01:13de présidents de partis, de chefs de partis, de députés, d'élus, etc. en cours de mandat,
01:18ont pu bénéficier d'une publicité de leurs livres politiques ? Ce n'est pas le cas.
01:21– Pourquoi est-ce que ce n'est pas le cas ?
01:22– Parce qu'ils ne l'ont peut-être pas demandé.
01:24– Ils ne l'ont pas demandé parce que c'est interdit dans les conditions générales de vente
01:28de médias transports.
01:29– La journal Marbella s'assurait à un scandale.
01:31– Que ça c'est un argument pour ne pas assumer un choix politique que je conteste,
01:37que je condamne et qui est quelque part révélateur de cette intolérance d'une gauche radicalisée,
01:44de plus en plus radicalisée.
01:46On l'a subie à l'Assemblée nationale, y compris dans ses outrances.
01:50On l'a subie dans la rue.
01:51– Vous parlez d'une grande entreprise là.
01:52– Par ses violences, oui.
01:53– Je crois que vous défendiez une grande entreprise.
01:55– Une grande entreprise qui est malheureusement en très mauvaise situation depuis des années.
02:00– Non, non, on parle de publicistes.
02:02La régie c'est publicistes.
02:03– Oui, c'est les syndicats de la CNCF qui sont en négociation salariale.
02:08– Avec publicistes ?
02:09– Non, avec la direction de la SNCF en ce moment.
02:15Et c'est eux qui imposent leurs diktats et les autres par lâcheté s'aident.
02:20– Je crois que vous êtes assez loin de la réalité.
02:21– Non, non, non, je crois que c'est vous.
02:23– La réalité c'est une règle que je vous améliore Jordan Bardella.
02:25– J'ai eu tous les acteurs de cette histoire hier et je vous assure que vous êtes loin de la réalité.
02:28– Je crois que c'est vous qui êtes à côté de la réalité.
02:30Il y a ce diktat des syndicats d'extrême gauche qui est extrêmement dangereux pour la démocratie.
02:37C'est un des multiples exemples de cette radicalisation.
02:41On l'a subie à l'Assemblée nationale.
02:43On l'a subie.
02:44Les Français d'ailleurs la regardent avec beaucoup d'inquiétude, beaucoup de violence.
02:49– Mais ce n'est pas une règle qui a été inventée pour Jordan Bardella, Monsieur Ciotti.
02:52Ça vous en convenait ?
02:53– Je le crois.
02:54Je crois que c'est une décision ad nominem.
02:57– Mais prouvez-le, prouvez-le !
02:59– Ad nominem.
03:00– Prouvez-le !
03:01– Vous aussi prouvez le contraire, voilà.
03:03– Bah les faits le prouvent.
03:05– Article 8 des conditions générales de vente des contrats de médias transports.
03:08– Vous prouvez le contraire.
03:09– Je viens de vous le dire.
03:10Je vous prouve que c'est une règle.
03:12– Il y a eu cette pression de ces syndicats d'extrême-gauche
03:15qui font beaucoup de mal à notre pays.
03:17Je dirais que si c'était sur ce sujet, ça serait anecdotique,
03:20bien que ça touche aux libertés fondamentales quand même.
03:23Moi je crois qu'interdire la publicité d'un livre
03:26parce qu'on ne partage pas les convictions de Sonocel n'est pas interdit.
03:30Je ne comprends pas pour un homme comme vous qui êtes attaché aux libertés,
03:34j'allais dire un homme de gauche, je ne sais pas ce que vous pensez.
03:38Mais quand même, défendre cette interdiction
03:41qui est inscrite dans les conditions de vente de l'entreprise Monsieur Ciotti.
03:46Est-ce que vous pouvez m'entendre ?
03:48Est-ce que c'est inscrit dans les conditions contractuelles ?
03:52– Moi ça me choque.
03:54– Inscrit dans les conditions contractuelles, vous comprenez le français ?
03:56– On ne sera pas d'accord.
03:58– Mais ce n'est pas une question d'accord, c'est une question de faits.
04:01Est-ce qu'on peut se mettre d'accord sur un fait ?
04:04– Il y a des marges d'interprétation.
04:06– Qui ont bénéficié à qui dans le passé ?
04:08– Qui peuvent bénéficier à d'autres.
04:10Et je vous fais le pari que si Monsieur Mélenchon avait écrit ce livre,
04:14il aurait vu sa trombine.
04:16– Et si ma grand-mère faisait du vélo, elle pédalerait dans les gares.
04:20– Non mais c'est n'importe quoi Monsieur Ciotti.
04:22– Elle pédalerait, je ne sais pas comment.
04:24– On a d'autres sujets d'actualité à vous soumettre dans la storie.
04:27– Non, c'est vous qui êtes ridicule.
04:29– Non là pour le coup c'est une règle qui existait,
04:31qui préexistait avant Jordan Bardella, ne relançons pas ce débat.
04:34C'est une règle qui a été appliquée, qui préexistait,
04:37qui a été appliquée à Jordan Bardella.
04:39– C'est une atteinte aux libertés fondamentales.
04:41Une règle illégale n'est pas une règle.