J15 - Conférence de presse - Yohan TAVARES
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00:00 - Yohann, de retour au moment où c'était prévu, comment est la main ?
00:06 - Oui, c'était à peu près les objectifs qu'on s'était fixés avec le chirurgien.
00:11 Donc c'est dans le bon timing.
00:14 La main, ça va.
00:17 - Si on parle de ce match, retour au championnat après la Coupe de France, il y a une envie
00:22 de rebond, de réaction après le dernier match de Ligue 2 et la défaite à domicile ?
00:27 - Forcément, oui.
00:28 Après, la réaction, on l'a eue en Coupe, parce qu'on a vu qu'il y a eu des surprises
00:33 en Coupe.
00:34 Et la Coupe de France, c'est toujours difficile.
00:38 Les contextes sont difficiles, les matchs sont difficiles.
00:42 Mais c'est vrai qu'on a à cœur de faire un bon retour en championnat.
00:47 C'est important.
00:50 On sait que Dunkerque, c'est une équipe qui va un peu mieux.
00:54 Depuis l'arrivée des nouveaux entraîneurs, c'est une équipe qui va mieux.
00:59 C'est une équipe qui a beaucoup de ballon, notamment chez eux.
01:03 Donc on a fait en sorte de travailler cette semaine pour pouvoir faire un résultat là-bas.
01:10 - C'est une équipe qui marque assez peu, qui a de grosses difficultés à domicile,
01:15 même avec cette forte possession.
01:17 C'est une équipe qui a du mal à domicile.
01:22 C'est vrai qu'ils n'ont pas encore gagné à domicile.
01:25 Après, il faut se méfier de ces séries.
01:29 Mais bon, c'est vrai qu'ils ont réussi sur les cinq derniers résultats.
01:36 C'est quand même plutôt positif.
01:38 Même si à domicile, ils ont beaucoup de ballon et ils n'arrivent pas beaucoup à concrétiser.
01:44 Mais je pense qu'ils ont eu le temps de travailler ça.
01:48 Il faudra bien sûr être très vigilants sur ça.
01:51 - Là-bas, il y a beaucoup de certitudes à l'extérieur, notamment.
01:55 C'est important aussi d'avoir cette confiance.
01:59 - Dans la situation où on est, je pense qu'on doit avoir le capital confiance proche du max.
02:07 Mais après, on sait que la Ligue 2, c'est un championnat super compétitif.
02:12 Et que le moindre relâchement, il peut être sanctionné rapidement.
02:17 Je pense que toute la semaine, on a eu à cœur de penser à ça.
02:24 C'est bien d'arriver à être premier de la Ligue 2.
02:30 C'est mieux d'y rester.
02:31 Et c'est bien là la difficulté du championnat.
02:35 Et du fait d'être en tête de ce championnat qui est très compétitif.
02:40 - C'est une approche différente aux adversaires.
02:43 Du fait de jouer une équipe de Laval qui n'est pas...
02:48 Vous n'êtes plus premier après 6 ou 7 journées.
02:50 Il y a du temps qui est passé.
02:51 On voit que vous enchaînez les bons résultats.
02:53 Ça change un peu la perception des adversaires ?
02:55 - Je sens dans la manière de parler, dans la communication.
03:02 Après, sur le terrain, peut-être un peu plus de respect.
03:05 Un peu de crainte aussi sur les coups de pied arrêtés.
03:07 Ça, on l'a ressenti assez tôt.
03:10 Mais après, ça reste un match de football.
03:13 C'est 11 contre 11.
03:15 Mais c'est vrai qu'en termes de communication, de comment ils parlent de nous,
03:20 on sent un peu plus de respect.
03:21 Un peu plus peut-être de crainte.
03:24 Mais oui, sur ces points-là, en fait.
03:27 - T'inspires quoi, toi, de vivre cette situation-là ?
03:31 La dernière fois que tu l'avais vécue, d'une équipe de l'Octago, c'était quand ?
03:36 - J'ai été leader avec Leonardo Jardim, en deuxième division portugaise,
03:43 pendant un petit bout de temps.
03:44 On a fini champion, on est monté.
03:47 Je pense que tout le monde rêve d'être dans cette situation-là.
03:51 Mais comme je le dis, c'est dur d'y rester.
03:54 Après, il vaut mieux être dans le premier, essayer de rester,
03:58 plutôt que dans la seconde reléga, essayer d'en sortir.
04:01 Donc c'est plus facile dans le travail quotidien.
04:04 C'est plus facile dans la joie du vestiaire.
04:08 Même pour le coach, pour les gens qui travaillent avec nous dans les bureaux.
04:13 Je pense que tout le monde est un peu plus content, un peu plus animé.
04:18 Et c'est normal.
04:18 Je pense que chacun a envie de donner un peu plus.
04:23 Et à la fin, c'est ce qui te permet de rester là où tu es.