Le général François Daous, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie, était en direct sur BFMTV ce jeudi.
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00:00 Alors nous sommes rentrés dans ce qu'on appelle le temps long de l'enquête.
00:03 D'ailleurs la procureure de la République l'avait évoqué.
00:05 Le temps long de l'enquête c'est un, vérifier et reprendre tous les témoignages initiaux
00:11 pour être sûr qu'on ne s'égare pas.
00:14 C'est-à-dire que la personne a bien un témoignage conforté
00:17 et ne le transforme pas au fur et à mesure par ce qu'elle entend, ce qu'elle voit, ce qu'elle imagine.
00:22 Donc ça c'est la première chose.
00:24 La deuxième chose c'est tout ce qui revient de la téléphonie du Bornage
00:29 et également des images vidéo.
00:33 Alors les images vidéo elles sont de deux types.
00:36 Certes on avait la petite caméra à côté de l'étang.
00:39 On a aussi des caméras qui peuvent être des caméras individuelles
00:43 de personnes qui ont ça devant chez elles ou autres.
00:46 Mais on a aussi à la sortie des deux vallées,
00:49 parce que le village a un accès avec deux sorties plus loin,
00:53 côté Strasbourg et un autre côté Vosges,
00:57 il y a des caméras de flux.
00:59 Ces caméras de flux permettent de voir tous les véhicules qui sont passés.
01:03 Là ce sont des centaines d'images,
01:05 voire des milliers d'images qui sont en train d'être visionnées,
01:10 dans lesquelles on va privilégier certains véhicules plus que d'autres.
01:14 Mais vous l'avez compris, un témoignage sur un seul véhicule
01:18 par un seul chemin d'accès alors qu'il pouvait y en avoir un autre,
01:22 ça veut dire une ouverture beaucoup plus grande.
01:25 et tout ça recoupé avec les bronnages téléphoniques, c'est un travail de titan.