• l’année dernière
Un des dix « maîtres éleveurs » désignés par l’association Prim’Holstein France à l’occasion de son centenaire se trouve en Loire-Atlantique. Le Gaec de la Bouge collectionne les distinctions, résultat d’un travail génétique de longue haleine.

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Animaux
Transcription
00:00 C'est la bouge, c'est Yann Eerl Schutter, on est à Saint-Hilaire-de-Chalion, dans le
00:16 Marathon. On est installé depuis le 1er octobre 1986. Il y avait 27 ans qu'on est arrivé
00:45 à la bouge à Saint-Hilaire. On a toujours fait tout ce qu'on fait en famille. Aujourd'hui,
00:51 c'est le fils qui est avec nous et on a un apprenti. On a une exploitation de 113 litres
01:00 et avec une référence de 1/3 de million de kilos de lait à peu près. On a une surface
01:05 de 140 hectares. On essaie de faire le lait avec un maximum de pâture et d'herbe dans
01:15 la ration. Notre choix de taureau, on fait comme beaucoup de monde, on essaie de trouver
01:19 le taureau complet, parfait, qui n'existe pas. Chez nous, c'est la morphologie qui a
01:27 un poids important. On veut avoir des vaches solides, qui peuvent vieillir, qui ont quand
01:34 même des taureaux positifs en lait, avec des tours positives, qui dérapent pas trop
01:40 dans les fonctionnels. Un critère qu'on a toujours, les bassins, ils doivent être
01:46 bien orientés. Moi, j'aime pas les vaches avec un bassin renversé. C'est un choix
01:53 qu'on a toujours, avec tous les choix de taureaux qu'on a fait, on a toujours surveillé
01:58 ça. Toutes les femelles qu'on a chez nous, elles vont être élevées pour faire au moins
02:04 un veau. Après le premier village ou le deuxième village, on fait le choix de quelles vaches
02:14 on voit le mieux vieillir dans notre situation chez nous. On garde celles-là et les autres
02:21 sont proposées à la vente. Si on a 50 premières vaches qui veillent dans l'année, on garde
02:32 à peine la moitié. Tout le reste, on fait carrière ailleurs.
02:43 Les IA qu'on fait, on fait nous-mêmes. C'est un choix qui a été fait petit à petit.
02:51 On avait fait la formation, oui, je l'avais fait il y a 30 ans et on a commencé à l'insommer
02:57 à peu près il y a 15 ans. Maintenant, on fait à deux. Quand on est pas là, le fils
03:04 le fait aussi. Comme ça, on fait les IA au moment où ça nous arrange. On a moins
03:12 de blocs. On n'a pas des vaches à bloquer. Des heures toutes seules, quand les autres
03:17 sont au pas de mur dans une cage ou dans un bureau. On fait le matin ou le soir après
03:22 la traite. C'est un choix. Pour moi, c'est plutôt un boulot d'éleveur que comme un
03:32 planning d'accoutrement ou des accoutrements. Ça, c'est pour moi un boulot d'éleveur.
03:37 Moi, je préfère que quelqu'un d'autre prépare une parcelle de maïs et moi, je fais
03:43 le boulot autour de mes vaches. Un petit peu la particularité chez nous, c'est la traite.
03:53 C'est très important et la qualité de l'air aussi. On a à peu près deux tiers de notre
04:01 production qui part à un petit fromagerie, qui le transforme en lait cru. Au niveau hygiène
04:09 de traite et tout ça, on doit être nickel. La traite chez nous, ça prend son temps parce
04:19 qu'il faut qu'on ait un bon niveau de qualité. Depuis qu'on est là, c'est 27 ans, le mot
04:32 pénalité, on ne connaît pas.
04:34 [Musique]

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