• l’année dernière
Célia, Nadine, Antoine, Axel et Matthieu étaient accueillis pendant toute une journée au sein de la rédaction de France Inter pour suivre la fabrication des journaux. Aujourd'hui, ils nous font leur retour en direct et dialoguent autour de cette expérience avec Marc Fauvelle, directeur de l'information de France Inter et Estelle Schmitt, rédactrice en chef des journaux de la journée, autour de Jérôme Cadet.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-du-13-14/13h30-invite-de-13h-du-mercredi-22-novembre-2023-8835230

Category

🗞
News
Transcription
00:00 L'opération que vous propose Radio France aujourd'hui se nomme « Portes ouvertes » sur l'info.
00:04 Et quand on a entendu « Portes ouvertes » à France Inter, on s'est dit qu'on allait
00:07 prendre cette expression au pied de la lettre.
00:10 D'où cet appel que nous avons lancé dans ce 13-14 vendredi dernier pour vous inciter
00:15 à venir nous rejoindre ici, passer deux jours avec nous, pour comprendre comment on travaille,
00:20 comment se décident et se réalisent les sujets que vous entendez sur cette antenne.
00:25 Vous avez été évidemment très nombreux à nous écrire.
00:28 Nous avons choisi cinq d'entre vous, ils sont avec nous depuis hier.
00:31 Ils sont dans ce studio, Axel, Célia, Antoine, Mathieu et Nadine.
00:38 Bonjour à tous les cinq.
00:39 Bonjour.
00:40 Soyez pas timides.
00:41 Dans les couloirs, ils sont pas timides et alors arrivé à l'antenne, ils sont timides.
00:45 Non, non, non.
00:46 Je veux vous entendre et vous entendre déjà vous présenter Axel brièvement.
00:49 Donc, je m'appelle Axel, je suis étudiant en deuxième année en BUT métier du multimédia
00:55 et de l'internet.
00:56 Célia ?
00:57 Moi, j'ai 38 ans, j'habite en Seine-et-Marne et je suis sans emploi pour l'instant, mais
01:05 j'ai été enseignante par le passé.
01:06 Donc, on l'a fait les franciliens.
01:08 Antoine ?
01:09 Donc, Antoine, 50 ans, à côté de Bordeaux et entrepreneur dans les énergies renouvelables
01:13 et le chauffage.
01:14 Mathieu, à côté de vous ?
01:16 Donc, Mathieu, agriculteur urbain à Rennes, 32 ans.
01:19 Et Nadine ?
01:20 Le tour de table aura été complet.
01:21 Bonjour.
01:22 Alors, moi, je suis dans Nadine et je suis retraitée de l'éducation nationale.
01:29 J'ai 64 ans et j'habite à Luchon dans les Pyrénées-Haute-Garonnaise.
01:34 Alors, les présentations, Pyrénées-Haute-Garonnaise, c'est important de le préciser.
01:38 Les présentations sont faites.
01:41 Pour vous répondre, à mes côtés, Estelle Schmidt qui est l'une des rédactrices en
01:45 chef de ce 13-14.
01:47 Bonjour Estelle.
01:48 Et Marc Fauvel qui est le directeur de l'information de France Inter.
01:50 Bonjour Marc.
01:51 Bonjour, j'ai 47 ans.
01:52 Et vous venez d'où ?
01:54 De la région parisienne.
01:55 Bon, Marc, il faut quand même qu'on précise que ce qu'on fait là, en ce moment, cette
01:58 opération est exceptionnelle.
02:00 Oui, c'est la première fois, je crois, qu'on invite des auditeurs à l'antenne de France
02:04 Inter.
02:05 Je vous rassure, je vais vous laisser tout de suite la parole parce que ce n'est pas
02:06 moi qu'on a envie d'entendre, c'est vous.
02:09 Évidemment, on a lancé cette opération parce qu'il y a beaucoup de fantasmes, je
02:13 crois, sur le travail des journalistes en particulier et peut-être sur ceux de France
02:16 Inter aussi.
02:17 On a toujours le sentiment, on peut avoir le sentiment qu'il y a quelqu'un qui nous
02:19 tient la plume quand on écrit un papier, qu'on a les pressions des grands patrons,
02:23 des politiques, de l'opinion, des sondages radio même, tiens, pourquoi pas ? Et nous,
02:27 on s'est dit, mais on est peut-être très prétentieux, qu'on n'avait rien à cacher
02:30 et qu'on allait en tout cas essayer de vous montrer tout de la rédaction, de la conférence
02:36 de rédaction.
02:37 Je crois que vous avez même le droit à la cantine de Radio France hier.
02:39 C'est le pari qu'on fait avec vous et maintenant je vous laisse la parole.
02:42 Alors, vos impressions depuis maintenant deux jours que vous êtes là.
02:48 Qu'est-ce qui vous frappe ? Qu'est-ce que vous avez envie de partager avec ceux qui
02:51 nous écoutent ?
02:52 Une grande transparence, vraiment.
02:59 Une transparence et un abord facile de toute la rédaction, de tous les techniciens parce
03:05 qu'il n'y a pas que les journalistes aussi.
03:06 Vraiment, on a vu toute la fabrique, jusqu'aux assistants de production, on est même allé
03:10 voir l'habillage.
03:11 Enfin, c'était vraiment passionnant pour nous.
03:13 Et une grande transparence, une grande bienveillance aussi.
03:15 Et on retrouve, je pense, ce qu'on a vu en interne ici et à Inter, on le retrouve à
03:22 l'antenne comme l'esprit inter.
03:24 Nadine ?
03:25 Alors, moi, ce qui m'a beaucoup intéressée et surprise, c'est l'intensité qui règne
03:35 en permanence.
03:36 Et cette intensité, il y a un très, très bon climat de travail.
03:45 C'est parce que vous étiez là.
03:47 On a fait Potemkin pendant 24 heures.
03:49 Mais il ne se passe jamais comme ça.
03:50 Justement, on a eu l'impression que ce n'était pas que parce qu'on était là.
03:54 Donc, il y a ce qu'on ressent en tant qu'auditeur et on l'a retrouvé là et dans la généralité.
04:03 Axel ?
04:04 Moi, c'est vraiment globalement déjà de remercier les équipes parce que franchement,
04:08 je pense que ça a été un gros, gros boulot d'organiser tout ça et de prendre ce risque
04:11 aussi.
04:12 Vous le disiez, Marc Fowell, c'est quelque chose que vous n'aviez jamais réalisé avant.
04:17 Et on a vraiment pu assister à tout et se rendre compte de l'instantanéité du travail.
04:21 Il y a vraiment une nécessité, en fait, quand on fait de l'info, de faire des choix en
04:25 permanence et de faire toujours le plus possible, même si c'est impossible de tout faire parce
04:30 que c'est de l'info, il faut choisir.
04:32 Mathieu ?
04:33 Vous êtes venu peut-être parce que vous avez découvert ?
04:34 Oui, j'étais venu un peu dans la continuité du baromètre qui a eu lieu aujourd'hui sur
04:38 la confiance dans les médias avec des gros questionnements sur les parties prix qu'il
04:41 y a quant à l'agencement de l'information.
04:43 Et c'est vrai qu'en participant et en voyant, en ne participant pas, mais en voyant les
04:48 conférences de rédaction, on voit comment l'information, elle s'impose d'elle-même.
04:52 En fait, votre patte, l'impression que ça donne, c'est qu'elle se met dans le langage
04:55 que vous utilisez pour attaquer une information ou l'autre.
04:58 Mais en fait, la recette est déjà faite de par ce qui se passe dans le monde.
05:01 Et en fait, ce niveau de subjectivité que moi, je redoutais quelque part en me demandant
05:06 à quel point on pouvait être manipulé, il n'existe pas vraiment sur les sujets,
05:11 en tout cas, de journalisme et d'informations qu'on a pu suivre.
05:15 Pour rebondir sur le baromètre dont on a parlé il y a une minute, vous êtes plutôt
05:19 Mathieu dans les 57% qui sont un peu méfiants vis-à-vis du travail des journalistes ?
05:22 On va dire que je suis à la frontière.
05:23 Je sais que vous avez un impact sur nous qui est non négligeable.
05:26 À la frontière entre les deux.
05:28 Célia, sur vos impressions, ensuite on passera aux questions.
05:30 Moi, j'étais un petit peu comme Mathieu, un peu coupée des médias, notamment pour
05:37 des raisons de santé mentale et puis aussi parfois de lassitude.
05:41 Je dirais que ce que j'ai vraiment apprécié, c'est l'ouverture.
05:43 On a quand même pu parler vraiment avec tous les niveaux, effectivement, comme tu disais,
05:48 y compris avec, on a pu échanger 15 à 20 minutes avec Adèle Vendrette, la directrice
05:53 de France Inter.
05:54 On a pu parler quand même et puis ça m'a donné de la confiance, je dirais, dans la
06:01 qualité de l'information qui est fournie.
06:05 C'était un peu le but pour tout vous dire.
06:07 Vous avez énormément de questions à poser.
06:09 On en a sélectionné quelques-unes.
06:10 Il y a beaucoup de questions et on a déjà commencé à s'en rendre compte sur le traitement
06:14 de l'information.
06:15 Axel, je crois que vous aviez une question sur les sujets qu'on traite à l'antenne.
06:18 Oui, je le disais tout à l'heure en introduction, on a vraiment vu que c'est un choix permanent
06:22 et du coup, on pouvait se poser la question de comment est-ce qu'on peut choisir les
06:28 sujets et trouver le bon équilibre entre les sujets d'actualité très brûlants ou
06:34 très nouveaux qu'il faut absolument traiter, mais trouver l'équilibre entre l'auditeur
06:40 ponctuel qui va allumer France Inter pour écouter un journal, par exemple le journal
06:43 clé de 7h ou de 8h de la journée, qui va couper la radio après pour tout le reste
06:47 de la journée et à contrario, l'auditeur qui allume France Inter en se levant le matin
06:50 et qui écoute France Inter toute la journée et qui peut-être va pouvoir ressentir une
06:55 certaine fatigue, une certaine lassitude si tous les journaux s'ouvrent sur la même
06:58 information.
06:59 Comment on fait ?
07:00 Alors Marc, pour se renouveler, ce qu'on fait d'abord c'est qu'on regarde les chiffres,
07:03 je suis désolé de revenir à ça, on est en moyenne, les auditeurs d'interne nous
07:07 écoutent, c'est une moyenne, il y a des disparités derrière, deux heures par jour,
07:10 vous avez raison, et quand c'est le matin, c'est une heure par jour, ça veut dire que
07:13 quelqu'un qui écoute le journal de 7h, a priori, il écoutera aussi le journal de 8h.
07:16 Donc à nous de construire des journaux où effectivement l'auditeur passager qui va
07:20 écouter simplement un journal en est, j'allais dire pour sa redevance, elle n'existe plus,
07:24 mais en est en tout cas pour ce qu'il vient attendre et en même temps, il va falloir
07:29 à 7h et 8h redonner de la hiérarchie à l'information, ce qui veut dire qu'on peut traiter par exemple
07:36 deux fois le même sujet mais avec deux angles différents, des angles en journalisme.
07:40 On rappelle que c'est un angle ?
07:41 Un angle c'est une façon de rentrer dans un sujet, vous avez par exemple tout à l'heure
07:44 ouvert le journal de 13h, Jérôme, on se revoit au micro ? Tu as ouvert le journal
07:47 tout à l'heure de 13h en parlant des otages.
07:50 Il y a 50 façons de parler de la libération possible des otages.
07:53 On peut rappeler le rôle du Qatar, on peut aller voir les familles qui attendent ces
07:56 heures-là, on peut aller s'intéresser à la réaction de la classe politique israélienne,
08:00 c'est ça qu'on appelle un angle, c'est-à-dire une façon de rentrer dans un sujet et ces
08:04 angles-là, à l'antenne, doivent être les plus variés possibles.
08:07 Et on les renouvelle, est-ce t'es ? Tout au long de la journée, vous, toi, qui est
08:12 la rédactrice en chef de ce 13h, mais aussi des éditions du soir, 18h et 19h ?
08:16 Oui, tout à fait, on a les mêmes infos parfois qui peuvent revenir sous forme de brèves,
08:21 avec différents angles, avec une hiérarchie aussi différente.
08:24 On prend aussi soin de ne pas ouvrir tous les journaux avec la même information que
08:28 vous l'avez vu en conférence de rédaction, on débat beaucoup de ça, mais on essaie
08:32 de faire en sorte aussi que l'auditeur qui écoute un seul journal de France Inter ait
08:36 vraiment le concentré de ça, même s'ils ont des angles différents et des façons
08:40 différentes de le traiter.
08:41 Nadine, toujours sur le traitement éditorial, mais sur la question des invités, qui on
08:44 invite ?
08:45 Voilà, moi ce qui m'intéresserait de savoir, c'est comment vous choisissez les invités,
08:50 est-ce qu'il y a parfois des pressions, des sollicitations, des refus de part et d'autre.
08:57 Les invités politiques ou tous les invités ?
08:59 Alors, je vais dire non, tous les invités, les invités par exemple de la matinale.
09:04 Qui sont aussi des hommes et femmes politiques ?
09:07 Si la question c'est est-ce que les invités…
09:09 Je voudrais juste rajouter, parce qu'on peut s'étonner des fois, qu'il y ait
09:14 des personnes qui reviennent régulièrement.
09:16 Vous avez un nom en particulier à donner ?
09:18 Non, non, non.
09:19 Est-ce qu'il y a des pressions ?
09:21 Oui, très clairement.
09:24 Mon portable pourrait en témoigner, mais on est à la radio.
09:26 Il y a des invités, enfin il y a des politiques ou autres, qui inondent les portables des
09:32 journalistes de cette maison.
09:33 Mais notre job, c'est justement de résister à cette pression.
09:36 Est-ce qu'il y a des engueulades ensuite quand on ne les invite pas ?
09:37 La réponse est oui aussi.
09:39 Ensuite, pour vous répondre sur le cadre général, et là peut-être uniquement sur
09:43 ce qui est le politique, qui constitue le gros du bataillon des invités de France
09:47 Inter, il y a des règles aujourd'hui qui ne sont sans doute pas connues du grand public.
09:51 Ces règles, elles sont définies par l'ARCOM, qui est le gendarme des médias, qui oblige
09:56 la totalité d'ailleurs des médias audiovisuels, publics ou privés, à respecter des règles.
10:01 Par exemple, grosso modo, un invité sur trois, c'est du gouvernement.
10:05 Je suis pas sûr que ces règles soient connues du grand public aujourd'hui.
10:08 Et ensuite, on doit bien sûr respecter tout l'arc républicain dans les invitations qu'on lance.
10:13 Certains auditeurs nous disent « il y a trop de RN sur l'antenne », d'autres nous
10:15 disent « il n'y en a pas assez ». On essaye de respecter le plus possible ce principe
10:21 important qui est celui du pluralisme politique.
10:24 Pluralisme dans les invités, pluralisme dans les sujets aussi qu'on aborde ?
10:27 J'ajoute quelque chose, pardon.
10:28 Pluralisme aussi dans la façon dont on interroge les invités.
10:30 On doit avoir la même distance, le même ton avec tous les invités, qu'on soit
10:33 d'accord ou pas avec eux.
10:34 Ça c'est pour le côté traitement éditorial.
10:36 Il nous reste 2 minutes 30, donc très peu de temps.
10:39 Célia, sur l'avis de la rédaction, sa composition aussi, vous voulez parler de diversité ?
10:43 Oui, c'est vrai que je suis assez sensible aux questions de représentativité, de toute
10:47 la diversité des Français.
10:49 Et donc, j'ai pu observer qu'il y avait une parité qui était vraiment respectée,
10:54 qu'aussi en termes d'âge, il y avait vraiment tous les âges au sein de la rédaction.
10:58 Par contre, sur d'autres points, c'est peut-être un peu moins sûr.
11:02 La régionalité, je pense que oui quand même.
11:05 Mais par contre, ce qui est des origines sociales et puis de tout ce qui est des personnes
11:10 qu'on dit "racisées", voilà, ça me paraît être un peu moins le cas.
11:14 Marc Fauvel ?
11:15 Vous avez raison.
11:16 La rédaction de France Inter ne ressemble pas assez à la France.
11:19 Vous avez raison, il y a eu des progrès sur la parité.
11:22 Et heureusement, il a fallu du temps, mais ça y est, on y est.
11:25 Sur la représentation de la diversité, on n'est pas encore assez bon.
11:28 On ne va pas encore assez vite.
11:29 C'est un problème sur lequel on réfléchit régulièrement et qui passe notamment par
11:34 la formation des journalistes.
11:36 Ce n'est pas pour refiler le bébé, mais tant que les écoles de journalisme ne créeront
11:41 pas toutes, et il y en a beaucoup qui le font, les filières qu'il faut pour justement que
11:44 cette diversité arrive jusque dans les rédactions, on n'y arrivera pas.
11:47 Mathieu, question sur les moyens alloués à la rédaction, notamment de France Inter.
11:51 Oui, on sait que les années qui viennent de passer ont vu la fin de la redevance audiovisuelle.
11:56 J'ai une double question, en quoi est-ce que les budgets peuvent vous limiter à traiter
12:00 l'intégralité de l'actualité qui peut exister à travers le monde et en France ?
12:04 Et dans un second temps, en quoi est-ce que votre audience et quelque part votre assurance
12:10 de survie en cas de baisse des finances publiques ?
12:12 Oui, l'audience nous protège.
12:16 France Inter, 1ère radio de France, est un outil, un média puissant.
12:20 Aujourd'hui, ça nous protège sans doute d'eux sur les médias, sur l'argent.
12:25 Comme tout service public, on est comptable des données publiques.
12:30 Donc oui, moi je vois passer à longueur d'année, je ne suis pas le seul des deux vies pour
12:32 partir en mission.
12:33 Et je regarde, parce que derrière ça, c'est vos impôts, nos impôts et les impôts de
12:39 tout le monde.
12:40 Mais ça ne nous interdit pas par exemple d'être l'un des rares médias aujourd'hui à avoir
12:45 choisi de rester en Ukraine.
12:46 Ça coûte cher de laisser quelqu'un en permanence en Ukraine depuis le déclenchement de la
12:50 guerre.
12:51 Ça ne nous empêche pas dans les jours qui viennent de partir à Mayotte, parce qu'on
12:54 a estimé que c'était important d'aller raconter ce qui se passe là-bas et la crise
12:57 de l'eau.
12:58 Donc oui, on fait attention aux deux vies, mais on a un budget qui aujourd'hui est conséquent.
13:03 Moi j'en voudrais encore plus si c'était possible.
13:04 Mais ça ne nous empêche pas, et heureusement aujourd'hui, de faire des choix éditoriaux
13:07 et d'y aller quand il faut y aller.
13:08 - Merci à tous.
13:10 Merci Marc Fauvel d'avoir répondu.
13:13 Merci à Estelle Schmitt.
13:15 Merci à tous les cinq d'être venus.
13:18 Il y avait encore beaucoup de questions, notamment Antoine, sur l'équilibre bonne nouvelle/mauvaise
13:22 nouvelle.
13:23 Vous retrouvez tout ça sur franceinter.fr.
13:24 Je réponds en vidéo, donc vous pouvez y aller.
13:26 Pas moi uniquement, mais beaucoup de journalistes de France Inter.
13:29 - Et on tenait aussi tous les cinq à vous remercier vraiment de l'accueil extraordinaire
13:33 qu'on a reçu.
13:34 C'était vraiment génial.
13:35 - On le refera ? - C'était un plaisir.
13:37 - On le refera.
13:38 Je remercie Thibault Cavaillès et Frédéric Barère qui ont été vos anges gardiens pendant
13:42 votre venue à Radio France.
13:45 Merci à vous, 13h44.

Recommandations