• il y a 2 ans
Transcription
00:00 Quand on est une personne LGBTQIA+, ça peut être très compliqué de venir sur certains sports
00:05 comme la boxe, qui dégage quand même pas mal de clichés virilistes et masculinistes.
00:09 Et justement, nous, les clichés, on est là pour les briser, les démonter.
00:12 Nous sommes dans le 12ème, donc pas très loin de Gare-aux-Lyon,
00:15 au Saint-Dupinan Boxing Club.
00:17 C'est une association de boxe française LGBTQIA+,
00:20 qui est ouverte à toutes et à tous, au-delà de leur expression et de leur identité de genre,
00:25 de leur corps, de leur âge et même de leur niveau.
00:27 Nous avons 9 crènes hebdomadaires, la plupart sont dédiées à la pratique de la boxe française,
00:31 qui est une boxe pied-point.
00:32 Oui, il y a de l'homophobie quand on est une personne LGBTQIA+
00:35 dans un club "classique".
00:37 Ça peut ne pas être évident en termes d'inclusion et d'intégration,
00:41 ça peut être très compliqué même.
00:42 D'où l'existence du Paim Boxing Club,
00:44 d'où l'existence de tous nos assos sportifs LGBTQIA+.
00:48 Au niveau de mon identité queer, je crois que ça m'a vraiment aidé.
00:51 Et je pense que c'est vraiment l'utilité des assos LGBTQIA+.
00:54 Même au niveau de mon assurance, je le vois quand je marche dans la rue,
00:56 je suis un peu plus assuré.
00:58 Je me sens bien parce que je peux être moi-même.
01:00 Au boulot, ce n'est pas toujours facile,
01:02 même en général, je n'assume pas ma sexualité,
01:04 et puis qui je suis d'un point de vue général.
01:07 Et là, quand je suis ici, je suis moi-même, je ne me prends pas à la tête.
01:10 Et puis je croise des personnes qui sont des amies
01:12 et qui partagent la même expérience que moi, et ça fait du bien.
01:15 Il y a tellement de personnes qui veulent, qui postulent chez nous,
01:18 et tellement peu de place qu'on est obligé de faire des tirages de sortes.