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Un montage de 43 minutes a été réalisé à partir d'images issues des caméras de vidéosurveillance et de celles récupérées dans les téléphones des combattants du Hamas. Le film a été diffusé ce mardi à l'Assemblée nationale. 

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Transcription
00:00 J'ai vu ces images il y a une dizaine de jours maintenant, c'est la première projection en France à l'ambassade d'Israël.
00:05 Il s'agit d'un montage de près de 50 minutes, d'une série de séquences qui sont collées,
00:11 qui sont tournées à partir de téléphones mobiles de terroristes, des victimes.
00:17 Il y a beaucoup d'images aussi qui proviennent des caméras de sécurité, parce qu'il y en a beaucoup en Israël,
00:21 sur le bord des routes, à l'intérieur des voitures, dans les maisons des kiboutz également.
00:26 Et puis pas mal d'images qui proviennent de ce qu'on appelle les dashcams, les caméras qui sont portées,
00:30 les GoPros qui sont portés à même la poitrine, à la fois par les terroristes du Hamas, par les forces israéliennes aussi.
00:39 Et donc il s'agit d'une série de collages, de séquences brutes, qui se succèdent,
00:45 avec aussi quelques enregistrements sonores de conversations entre les terroristes,
00:50 et notamment entre un terroriste et sa famille.
00:53 On en sort comment ?
00:56 On en sort évidemment épouvantés par ce qu'on a vu.
01:02 On est frappés par plusieurs choses.
01:05 D'abord par, évidemment, le côté épouvantable de ce qu'on voit.
01:10 Et à la fin de la projection, il y a un petit message qui apparaît et qui dit
01:16 « Pendant ces 50 minutes, vous avez vu 138 cadavres, et c'est moins de 10% des personnes qui ont été tuées. »
01:25 On est frappés aussi par cette espèce de trance, d'exaltation jubilatoire des terroristes,
01:34 qui est évidemment très perturbante, assez épouvantable.
01:38 Je vous parlais d'enregistrements sonores, il y a par exemple cet enregistrement sonore
01:41 de ce terroriste euphorique qui appelle ses parents et qui explique qu'il vient, dit-il, de tuer 10 juifs,
01:48 qu'il a encore leur sang sur les mains, et que c'est évidemment pour lui une journée formidable.
01:56 Il y a beaucoup de séquences terribles, bien sûr.
02:00 À la fin de la projection, je ne sais pas, ce chiffre n'est probablement plus d'actualité,
02:04 mais le porte-parole de l'ambassade d'Israël nous dit qu'il y a encore 300 corps qui n'ont pas été identifiés.
02:09 Et quand on a vu ce qu'on a vu pendant près de 50 minutes, on comprend pourquoi.
02:13 C'est difficile d'identifier ces corps. On voit des femmes, des enfants, des gens mutilés,
02:21 des gens encore vivants dont on essaie de couper la tête, des corps de soldats décapités.
02:26 Puis il y a cette séquence qui a marqué beaucoup de monde, qui est une séquence particulièrement éprouvante,
02:32 qui se passe dans une maison à l'intérieur d'un kibbutz.
02:35 On voit un père qui essaie de mettre ses enfants à l'abri.
02:38 Là, ce sont des images des caméras de sécurité de la maison.
02:41 Et donc il amène ses deux garçons dans un abri. Il y a un terroriste qui arrive, qui jette une grenade dedans.
02:45 Le père protège ses enfants et meurt. Et on retrouve quelques instants plus tard les deux enfants dans le salon de la maison,
02:53 qui sont ensanglantés, leur sang à eux, le sang du père aussi, on imagine.
02:56 Il y en a un qui est gravement blessé à l'œil, qui crie évidemment, et qui se demande pourquoi lui aussi n'est pas mort.
03:04 Et pendant que ses enfants vivent quelque chose d'absolument terrifiant,
03:09 le terroriste est là tranquillement et il ouvre le réfrigérateur pour voir s'il peut trouver de quoi se désaltérer.

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