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Alexandre Arcady : «Je suis très partagé, parce qu'effectivement, on est dans un monde de voyeurisme, mais je crois qu'il est nécessaire de montrer certaines choses, pour évoquer cette barbarie qu'a été cette journée du 7 octobre», dans #HDPros

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Transcription
00:00 - Ecoutez, moi je suis très partagé parce que j'ai le souvenir,
00:03 quand on était au lycée, il y avait les séances de cinéma,
00:08 vous savez, et on nous avait montré "Nuit au brouillard".
00:12 Et "Nuit au brouillard", c'est quand même insoutenable, incroyable.
00:16 Mais qu'est-ce que c'était important de raconter la Shoah
00:20 à travers ce film qui était monté d'une manière très, très, très, très simple,
00:26 brutale, les images, seulement les images.
00:28 Et ça a créé une génération de gens conscients
00:32 de ce phénomène antisémite qu'a créé cette Shoah.
00:36 Alors, je suis très partagé parce qu'effectivement,
00:38 on est dans un monde de voyeurisme et ça contribue un petit peu à aller dans ce sens-là.
00:43 Mais je crois qu'il est nécessaire de montrer quand même certaines choses.
00:48 Voilà, pour évoquer cette barbarie qui a été cette journée du 7 octobre,
00:58 comme on n'a pas montré beaucoup, vous savez, pendant la guerre en Algérie avec les islamistes,
01:03 c'était les frères des Hamas, les gens du Fissin, 300 000 morts.
01:08 Ils ont égorgé des femmes, ils faisaient des choses absolument abominables.
01:12 Il y a eu des images quand même et ça a contribué quand même à combattre ce fléau là-bas.
01:17 [Musique]
01:21 [SILENCE]

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