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Transcription
00:00 A maintenir en tout cas la fête et une dimension, une échelle correcte.
00:03 Tout à fait, parce que c'est un événement incontournable
00:06 et on ne pouvait pas ne pas organiser cette édition du Deepavali 34e.
00:13 Et donc cette année, comme vous l'avez compris,
00:16 a inscrit le thème, c'est-à-dire entre tradition et modernité.
00:20 Et on est content parce que toutes les équipes ont travaillé d'arrache-pied
00:24 pour pouvoir vraiment réaliser ce numéro-là, ce format-là,
00:28 qui sera aussi un format très bien.
00:32 Tout en sachant qu'il y a des travaux,
00:35 l'inauguration se fera au Colosse avec la Meda au Colosse,
00:39 notamment le spectacle et le défilé en cœur de ville
00:44 qui partira sur la lune de la mairie, sur la lune de la République.
00:48 Mais il n'y aura pas de spectacle après le grand défilé
00:54 parce que aussi sur le stade de Sarnaganga,
00:57 il y a aussi des travaux énormes, des grands travaux,
01:00 donc on ne le trouvera pas cette année.
01:02 Mais l'année prochaine, je vous promets quelque chose de grandiose.
01:05 Donc là, il y a deux grandes soirées cette année pour le Deepavali.
01:07 Il y a le vendredi soir avec l'inauguration, le spectacle et le feu d'artifice.
01:11 Et samedi soir à Saint-André avec le défilé de chars en tradition.
01:15 C'est ça. Donc il y a en deux phases l'inauguration avec le spectacle
01:19 et puis le grand défilé.
01:23 Sachant que l'AMELA, cette année, c'est sur cinq jours au lieu de trois.
01:27 Donc on est en train de travailler puisque beaucoup de commerçants m'ont dit
01:30 que ce n'est pas suffisant, trois jours, il faut une semaine.
01:35 Bon, cette année, on est passé de trois à cinq,
01:37 mais on travaille aussi sur leurs demandes.
01:40 Pourquoi Saint-André met autant de moyens,
01:42 veut faire de cette fête quelque chose de grand public ?
01:44 Vous avez parlé du vivre ensemble réunionnais qui est important à rappeler.
01:47 Ce sera le cas pendant cette fête.
01:49 Mais pourquoi vous engagez comme ça sur ce Deepavali ?
01:51 Qu'est-ce qu'il apporte ?
01:53 Parce que vous savez, il y a des villes comme ça où il existe un événement.
01:59 Il se trouve qu'à Saint-André, c'est le Deepavali.
02:01 Parce que Saint-André, c'est la capitale malbarque.
02:05 Saint-André vit ça quotidiennement.
02:08 Et je ne vois pas comment faire la face à cet événement
02:12 qui est ici avec 20 000, 30 000 personnes.
02:15 Et c'est ça qu'on va faire progresser dans le temps
02:18 parce qu'on est en train de poser les bases à travers les travaux.
02:21 Et moi, j'aimerais bien qu'à terme,
02:23 puisqu'on aura aussi un hôtel trois étoiles de 67 chambres
02:28 et qu'on puisse aussi avoir un peu un retour sur l'investissement,
02:32 si je puis dire, parce que les touristes ne peuvent pas venir actuellement ici.
02:36 Le permis de construire de Marra est déposé.
02:38 On aura un hôtel de 67 chambres à ce moment-là.
02:42 Et bien, moi, je veux aussi capter du tourisme ici à Saint-André
02:46 pour leur donner vraiment une authenticité de ce qu'est la vie réunionnaise.
02:52 Parce que si on reste simplement à Saint-Gilles,
02:54 tous les soirs, c'est le même refrain.
02:56 On mange dans une grande assiette blanche avec des taches rouges,
02:58 un petit morceau de viande.
02:59 Et que si c'est "Nuva fecuta zot, le cabri masalé, dan feifi",
03:03 nous va donner à Zotte vraiment de l'authenticité.
03:07 Et ça, c'est du travail qu'on est en train de mettre en place sur le Mouraïen.
03:11 Alors, ce disparadissement de Rouen dans un contexte particulier aussi,
03:14 avec les dégradations commises sur des carreaux de la planète Tamoul dans les cimetières,
03:22 vous l'avez déploré aussi dans un communiqué.
03:23 Encore, je veux dire, quelle est la suite ?
03:25 Vous avez... Une plainte a été déposée pour la municipalité aussi, je crois.
03:29 Oui, il y a une plainte. Il y a la police qui enquête aussi.
03:34 Mais c'est des actes malheureux.
03:38 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus
03:41 quand on arrive à ce niveau de bêtise ?
03:44 C'est même pas... C'est même pas... C'est même pas à commenter.
03:51 Quelque part, le message véhiculé par le Deepavali de paix, de fraternité,
03:55 reste toujours d'actualité pour les 34 ans après.
04:00 C'est ça. C'est la lumière. C'est la fête de la lumière.
04:04 C'est tout ce côté positif.
04:08 C'est le travail aussi sur le vivre-ensemble.
04:12 Il faut le répéter. C'est un fait à la Réunion.
04:16 C'est vrai, ce vivre-ensemble, il est important.
04:19 Mais si on ne l'entretient pas, c'est quand même...
04:23 C'est pas gagné. Il faut toujours, toujours, toujours travailler le sujet
04:27 parce que moi, je considère qu'il n'est pas acquis, gagné.
04:32 C'est ce vivre-ensemble que vous voulez inscrire à l'UNESCO ?
04:35 Moi, je l'ai dit. Je pense que la Réunion peut être inscrite
04:39 au patrimoine de l'UNESCO.
04:41 En effet, par son vivre-ensemble, il est unique.
04:45 C'est ça, la Réunion, c'est vraiment une terre exceptionnelle.
04:50 Merci.

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