Kev Adams nous présente son dernier film, Comme par magie, réalisé par Christophe Barratier dans lequel il partage l'affiche avec Gérard Jugnot.
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00:00 joli film au programme de ce dimanche. Kev Adams, bonjour. Bonjour, très heureux d'être avec vous
00:04 un dimanche matin. C'est un exploit pour moi, sachez-le. Pourtant, vous êtes un habitué de
00:08 l'émission. J'adore venir à Télématin, j'adore regarder l'émission aussi, je la trouve vraiment
00:13 formidable et plutôt la semaine quand même, le week-end c'est dur. C'est vrai, mais on est là
00:16 du lundi au dimanche, 7 jours sur 7 et toute l'année. Merci d'être là en tout cas. Moi je
00:21 sors de boîte de nuit. C'est vrai, non. Non, c'est pas vrai. Vous êtes en pleine forme pour
00:24 qu'elle sorte de boîte de nuit. Kev, un premier one-man show à l'âge de 18 ans, quatre autres depuis,
00:29 une filmographie qui devient conséquente désormais comme acteur, comme producteur aussi et donc ce
00:35 film, comme par magie, ce film que vous venez de nous présenter dans les salles mercredi prochain,
00:39 le 15 novembre, c'est le septième film de Christophe Baratier dans lequel votre personnage,
00:43 Victor, magicien, se retrouve du jour au lendemain seul pour élever sa fille Lison. Enfin seul,
00:50 pas tout à fait parce que Gérard Juniau n'est jamais loin. Regardez, bande annonce.
00:55 Comment je vais faire pour m'occuper de Lison si on travaille tous les soirs ? Bah tu feras comme
00:58 tous les parents seuls qui bossent. Si tu lui demandes à Jacques, je suis sûre qu'il sera
01:01 ravi de t'aider. Surprise ! Les grands-parents qui s'occupent de leurs petits-enfants, c'est
01:06 courant. Je crois que je préfère encore la nounou. Si je garde ton gosse, il y a de mal que je fasse
01:09 des snaps avec lui. Le bébé, c'est l'avenir. On peut lui mettre une litière. J'ai un vrai
01:17 savoir-faire avec les enfants. Qu'est-ce qui se passe ? Sa couche est encore débordée. Attention
01:22 Jacques, c'est quoi ça ? Pas facile, Kev, de jouer un rôle de papa pour la première fois au cinéma.
01:29 Exactement, et pour la première fois tout court puisque je ne le suis pas encore dans la vie.
01:32 Donc c'était incroyable quand Christophe m'a proposé ce rôle de jeune papa un peu dépassé
01:39 par les événements. Ça m'a tout de suite plu, ça m'a tout de suite touché. C'est une histoire
01:42 très touchante évidemment qui démarre, on ne va pas trop en dévoiler, mais ça démarre sur un
01:45 véritable drame. Et puis petit à petit, le drame s'éclaircit avec le rire et ce duo que je forme
01:51 avec Gérard Junot. Donc c'était franchement un bonheur justement de découvrir la vie de jeune
01:58 parent. Puisque moi je ne connais pas cette vie du tout. D'ailleurs ça vous donne des idées ? Oui,
02:03 forcément ça donne envie. J'espère qu'un jour je serai papa dans ma vie tout court. Mais là,
02:07 pour le coup, de découvrir ça au cinéma, c'était fou. Et puis je trouve que le film est un véritable
02:11 hommage aux parents. Évidemment à la monoparentalité puisque c'est un papa qui va élever sa fille tout
02:16 seul, enfin presque tout seul, puisqu'évidemment il sera avec son beau-père. Mais le film est un
02:21 hommage à ses parents qui font de leur mieux, qui se retrouvent dans des situations tellement
02:25 drôles, parfois tellement cocasses, tellement folles. Et puis évidemment c'est un mélange de
02:30 beaucoup d'humour et de beaucoup d'émotions. Voilà un bon entraînement pour l'avenir en tout
02:33 cas. Exactement. D'autant que Christophe Baratie disait que vous n'étiez pas hyper à l'aise avec
02:36 les enfants. Mais ça vous a servi dans votre rôle. Exactement, les premiers jours de tournage,
02:41 je disais à Christophe, je ne sais pas trop comment, parce qu'on a tourné évidemment avec
02:43 des vrais bébés qui avaient quelques mois, donc des tout petits acteurs dont les parents étaient là.
02:49 C'est une immense galère, parce qu'il faut savoir qu'un bébé n'a pas conscience d'être sur un
02:53 tournage. Donc forcément on fait comme on peut et comme le bébé veut, dès qu'il se met à pleurer,
02:57 on va couper et puis on attend que ça se calme. Moi j'avais jamais vécu ça. Et puis moi j'avoue
03:02 que quand les parents sont sur le plateau et qu'ils donnent leur enfant qui a seulement quelques
03:05 mois dans les bras, il y a un vrai stress. Et quand j'ai pris l'enfant, j'ai dit à Christophe,
03:09 je suis hyper mal à l'aise, je ne sais pas comment le tenir, je ne sais pas. Et il m'a répondu,
03:12 c'est précisément pour ça que tu es la bonne personne pour ce rôle. C'est que les jeunes
03:16 parents aussi, quand ils découvrent leur enfant, ils ne savent pas comment le tenir. Ils ont peur
03:19 d'y faire mal, ils ont peur de mal le poser, de mal le tenir. Et donc c'est hyper intéressant et
03:22 tout ça est vachement bien traité dans le film. - Ce rôle, vous avez dû aller le chercher.
03:25 - Exactement. J'estime que dans la vie, il ne faut pas attendre qu'on vienne vous chercher.
03:30 Quand on a envie de faire des choses, c'est bien de les provoquer. Je suis de cette école en tout
03:33 cas. J'ai trop été frustré par l'attente. Les comédiens sont souvent frustrés par l'attente.
03:38 Ils attendent à côté du téléphone. - Vous pourriez rester assis dans le canapé
03:40 et attendre que le téléphone sonne. - Oui, mais je trouve qu'il n'y a jamais
03:43 vraiment ce qu'on souhaite qui arrive quand il y a ça. Donc j'ai demandé un rendez-vous avec
03:47 Christophe Baratie parce que j'étais absolument fan de son cinéma. Évidemment, "Les choristes"
03:50 m'a bouleversé comme tout le monde. "Faubourg 36", "La guerre des boutons", "Le temps des secrets"
03:58 de l'année dernière. Je trouve qu'il fait toujours des films très beaux, très poétiques,
04:01 avec toujours une sublime musique. Donc j'ai demandé à le rencontrer, je lui ai dit que
04:04 j'adorais ses films et que j'adorerais un jour bosser avec lui. Je ne pensais pas que ça allait
04:08 arriver si vite. Finalement, il m'a dit "Écoute, je prépare un film avec Gérard Juniau". C'est mes
04:11 retrouvailles avec Gérard Juniau. Il a fait ses trois premiers films avec Gérard, puis "300",
04:16 et là il retrouve Gérard. Donc évidemment, tout de suite, je lui ai dit "Mais c'est exactement ça
04:20 que j'ai envie de faire". Il me dit "Malheureusement, on pense à quelqu'un d'autre, le film est déjà
04:24 casté, mais on se retrouvera sur un prochain projet". Je lui ai dit "Écoute, pas de souci,
04:26 c'était un plaisir de se rencontrer". Puis quelques semaines plus tard, il me dit "Écoute,
04:29 finalement avec l'autre acteur, ça ne va pas le faire. Est-ce que tu es chaud pour lire ?" Et
04:32 je suis tombé tout de suite en amour avec cette histoire qui est un vrai film comme je les aime,
04:36 c'est-à-dire un vrai mélange d'humour et d'émotion. - Et ça vous donne l'opportunité de jouer avec
04:40 Gérard Juniau, ce qui n'est pas rien quand on aime la comédie et l'humour. - Évidemment, et pas
04:44 seulement la comédie et l'humour, aussi l'émotion. Gérard, c'est quelqu'un qui nous a fait pleurer de
04:48 rire dans "Les Bronzés" où le Père Noël est une ordure, mais c'est aussi quelqu'un qui nous a
04:51 fait pleurer tout court dans "Monsieur Batignolles" ou dans "Meilleur Espoir". C'est quelqu'un que j'admire
04:58 depuis très longtemps, évidemment, comme beaucoup de Français et que je trouve fantastique dans ce
05:01 genre de film, dans cette typologie de film, il est brillantissime, c'est-à-dire il sait vous
05:05 faire pleurer de rire et pleurer tout court. - Vous avez eu de la chance concernant les
05:08 partenaires qui ont été les vôtres au cinéma, avec Franck Dubosc, Gérard Depardieu par exemple,
05:14 Daniel Prévost, j'en oublie peut-être d'autres. - Jamel Debbouze, bien sûr. - Aussi, aussi.
05:18 - Jean-Paul Rouve, Michel Blanc. J'ai eu beaucoup de chance, beaucoup de chance. Évidemment,
05:22 Vincent Elbaz avec qui j'ai partagé l'affiche quelques fois. Et puis effectivement, dans
05:28 "Maison de Retraite", j'ai eu la chance, à part Daniel Prévost, d'être entouré de véritables
05:31 légendes. Mylène de Mongeau qui malheureusement nous a quittés depuis. Voilà, Fermin Richard.
05:36 Et là, dans "Maison de Retraite 2" qui sera le film d'après, j'ai eu la chance d'avoir encore...
05:40 - Jean Reno ? - Jean Reno, bien sûr. - Incroyable. - Jean Reno qui... - Et alors,
05:44 ça fait quoi de tourner avec Jean Reno ? - Qui est le nouveau parrain de cette nouvelle
05:47 "Maison de Retraite" puisque c'était Gérard Depardieu dans le 1 et là c'est Jean Reno dans
05:51 le 2. C'était complètement fou. Il a une voix, dès qu'il se met à vous parler, vous revoyez je
05:56 sais pas combien de films, vous entendez les musiques de films, c'est fou. Et puis plein
05:59 d'autres, Michel Jonas, Enrico Macias, Amanda Leer, Chantal Lazzou qui seront aussi dans "Maison
06:03 de Retraite 2". Mais j'espère qu'on repassera une matinée ensemble pour vous parler de celui-là.