Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00 On parle de la docteure Michel Simès qui vous donne rendez-vous pour son documentaire.
00:04 Et il y a quelque chose à consommer sans modération ? C'est Jean-Luc Lemoyne.
00:07 Bien sûr, et alors Jean-Luc, j'imagine que comme nous, vous êtes très content de recevoir Michel Simès ce matin.
00:13 Je me méfie un peu de cet enthousiasme le moinien.
00:17 Non, pour tout vous dire, je suis assez partagé.
00:19 Parce que déjà quand on va chez le médecin, c'est pas toujours une bonne nouvelle.
00:22 Mais quand il vient directement sur votre lieu de travail pour vous voir, c'est encore plus inquiétant.
00:27 En même temps, c'est toujours le moyen de gratter une petite consultation gratos.
00:31 Michel, c'est la seule personne du PEUF à qui tu lui demandes pas comment il va, tu lui expliques comment tu vas toi.
00:35 Ça doit être un peu pesant à la longue quand même.
00:38 Les gens s'en foutent de moi en fait.
00:40 Non pas du tout.
00:41 Ça va ?
00:42 Les gens s'en foutent.
00:43 Il parle d'eux.
00:44 Mais c'est aussi de sa faute, Michel, parce que parfois il dit des trucs, t'as envie d'avoir des précisions.
00:49 À partir de 7 à 8 heures par jour assis, on augmente de 59% le risque de mourir
00:56 par rapport à ceux qui passent moins de 4 heures par jour.
00:59 Bon, moi je passe un peu de temps au bureau à Europe 1.
01:01 Si on suit ce raisonnement, toute l'équipe de Culture Média va mourir dans l'année.
01:06 Car la seule activité physique qu'ils ont, c'est d'aller à la cantine.
01:09 Et encore.
01:10 Donc ma question est-il raisonnable que je m'attache à eux ?
01:15 Non, je pense qu'effectivement ça s'est perdu d'avance.
01:19 Mais c'est bien ce truc parce qu'il faut se lever.
01:21 Faudrait que vous ayez des studios debout.
01:24 On va faire les interviews debout.
01:26 Autre question tirée de votre livre "Bougez plus, vivez mieux" qu'a écrit Kevin Mayer.
01:29 Vous dites aussi dans le livre qu'il faut faire du sport aux bébés.
01:33 Très bonne initiative.
01:34 Mais petite question.
01:35 Que faire si votre bébé refuse de faire du MMA ?
01:38 Est-ce qu'il faut le forcer ?
01:40 Ou est-ce qu'il faut attendre qu'il comprenne que ça peut être un bon complément de revenu pour papa d'organiser des combats de bébés ?
01:45 Non ?
01:46 Non, mais il faut faire bouger les gamins.
01:48 Franchement, il faut faire bouger les enfants dès le plus jeune âge.
01:52 Et pour leur donner...
01:54 Enfin, c'est un peu compliqué, mais ça s'appelle...
01:56 Pardon, je fusille ta chronique.
01:58 Non, c'est pas grave.
01:59 Drôle.
02:00 Ça s'appelle l'épigénétique et ça modifie leurs gènes pour qu'ils bénéficient de cette activité physique.
02:05 D'accord.
02:06 Je pense que c'était le moment le plus drôle de la chronique, ça.
02:08 Je peux tuer chaque partie de ta chronique.
02:11 Non, mais moi, ce que j'ai avec Michel, c'est que c'est un homme qui vulgarise les principes de santé.
02:15 J'aime quand il dit des phrases compréhensibles de tous.
02:17 Le principe de l'équilibre alimentaire, c'est tout ce qui rentre doit sortir.
02:22 Ah, c'est bien.
02:24 Là, ça parle.
02:25 C'est le même principe que faire l'amour, en fait.
02:28 Tout ce qui rentre doit sortir.
02:30 Donc, merci pour cette belle image et bon appétit à tous.
02:32 À condition d'être rentré.
02:33 Merci, on en reste là.
02:35 Alors, Jean-Luc, pour votre session de rattrapage, vous m'avez dit que vous aviez passé votre week-end avec Nikos, Nikos Eliagas.
02:40 Oui, je ne sais pas si je vais avoir le temps de tout faire aujourd'hui, mais j'ai passé mon week-end en tête-à-tête avec Nikos.
02:45 Samedi, Starac et vendredi, il y avait les NMA, les énergies musicaux.
02:48 C'est ce dont tu as parlé fort bien, Julien Pigeonnet.
02:50 Et j'aime mieux vous dire que Nikos, ce n'est pas Thomas Hill.
02:53 Lui, il sait présenter les invités.
02:55 Les rois de 2023 sont là, Maneski !
03:00 Pourquoi vous ne faites pas ça ?
03:02 Il est avec nous ce matin, le petit prince des ORL, Michel Cibès !
03:06 C'est vrai que c'est la galvanise.
03:08 Ça, c'est la galvanise.
03:10 Je m'y attendais à ça, en fait.
03:11 On est d'accord.
03:12 Alors, il ne faut pas abuser des effets de voix.
03:15 Kiona, par exemple, la drag queen qui a gagné la deuxième saison de Drag Race France,
03:19 elle remettait l'award de l'interprète masculin de l'année.
03:22 Moi, je n'étais pas prêt.
03:23 Et le vainqueur est...
03:26 Sula !
03:31 Les gens n'ont pas compris.
03:33 Ils ont cru que c'était une alarme incendie.
03:35 Sula ! Sula ! Sula !
03:39 Le palais des festivals a été évacué.
03:41 C'est sympa, mais ça ralentit la cérémonie.
03:43 Niveau vedette internationale, on a eu Laurine.
03:46 Laurine, vous vous souvenez ?
03:47 Qui avait gagné l'Eurovision l'année dernière pour la Suède.
03:49 Enfin, je crois que c'est elle, parce qu'elle avait les cheveux tellement gras
03:56 qu'on ne voyait pas bien son visage.
03:58 Donc, elle est venue.
03:59 Et Nico s'est un peu emmêlé les pinceaux.
04:01 Vous êtes nommé ce soir dans la catégorie internationale de l'année.
04:05 Révélation internationale de l'année.
04:07 Et je suis très heureux.
04:09 Je suis très heureux de vous annoncer que vous êtes le gagnant.
04:12 Je ne sais pas si vous l'avez senti, mais pendant qu'il disait ça,
04:15 Nico s'est réalisé qu'il n'y avait personne d'autre de nommé dans cette catégorie,
04:18 vu que la catégorie n'existait pas.
04:20 Donc, Laurine a été très surprise.
04:22 Et c'est là où Nico nous a encore donné leçon pour retomber sur ses pattes.
04:25 Oh là là, révélation internationale de l'année.
04:28 Bon, vous n'êtes pas tout à fait une révélation internationale,
04:34 mais à vrai dire, pour nous, c'est la première fois.
04:36 Ouais, en fait, Laurine a juste eu le fameux Energy Music Awards
04:40 de l'artiste qui s'est déplacé.
04:42 Oui, ça peut être suffisant.
04:44 Alors, pour remettre des prix, il y avait quand même des vedettes.
04:46 Le problème, c'est quand ils ont des noms bizarres,
04:48 Nico se fait ce qu'il peut pour bien les vendre.
04:50 Voici celui qui a modernisé une chanson populaire,
04:53 un tube que l'on retrouve sur son premier album,
04:55 attendu le 1er décembre,
04:57 La Petite Culotte.
04:59 The Small Culotte.
05:01 The Small Culotte.
05:03 Nico s'est essayé de noyer le poisson avec The Small Culotte.
05:05 Mais le gars s'appelle bien La Petite Culotte.
05:08 La Petite Culotte qui a donc remis un prix,
05:10 mais il allait un peu trop vite au goût de Nico,
05:12 ce qui nous avait lu ce dialogue surréaliste.
05:14 Mesdames, Messieurs,
05:16 là tu me le vends en suspense, La Petite Culotte, tu prends ton temps.
05:19 Tu me le vends en suspense, La Petite Culotte.
05:22 Si tu zappes à ce moment-là, tu pensais que Nico se parle à son slip.
05:25 Alors, petit jeu, je vous donne un nom.
05:27 Vous me dites si c'est un artiste ou pas récompensé au Energy Music Awards, d'accord ?
05:30 On commence. Ongla-Carnet ?
05:32 A priori, non.
05:34 Jimmy Panari ?
05:36 Peut-être lui.
05:38 Non, c'est faux.
05:40 Nuit Incolor ?
05:42 C'est probable, ça, oui.
05:44 Vous connaissez ?
05:46 C'est Nuit Incolor qui a été sacré révélation francophone de l'année.
05:48 Et il a été très émouvant en recevant sa récompense,
05:51 nous prouvant une nouvelle fois qu'il faut croire en ses rêves,
05:54 même si on est passé par des épreuves difficiles.
05:56 Je n'ai jamais été délégué de classe,
05:59 parce qu'on n'a jamais voté pour moi.
06:01 Pourquoi ?
06:03 J'ai jamais osé me présenter.
06:05 J'avais trop peur.
06:07 C'est parfois plus facile d'avoir un EMA que d'être délégué de classe.
06:09 Alors gardez espoir.
06:11 Merci, Jean-Luc Lemoyne.
06:13 On vous retrouve demain, évidemment.