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Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage

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Transcription
00:00 Et je salue également Jean-Luc Lemoyne qui va s'asseoir et qui va nous dire bonjour de sa voix de Stantor.
00:05 Bonjour Jean-Luc !
00:06 - Bonjour Philippe Ordel !
00:07 - Voilà, il s'installe tous les jours. Jean-Luc, vous intéressez à un programme pour nous, c'est votre session de rattrapage.
00:11 Et aujourd'hui, j'ai envie de vous dire, déjà je suis heureux de vous retrouver, parce que je pensais que vous ne seriez pas là.
00:16 Et j'ai envie de vous dire que je vous aime, et laissez-moi vous suivre sur des planètes d'amour.
00:21 - Oh là là ! - Waouh !
00:22 - C'est de plus en plus beau ! - C'est beau ce que vous dites, Philippe. On dirait du Peter Heslown.
00:25 - Vous, je sens qu'hier, vous avez trop fêté la Saint-Jacques-Langue, la fête de la musique.
00:31 Vous avez de la chance, moi ça a été un enfer. - Ah oui ?
00:33 - Oh là là, en bas de chez moi, j'avais un groupe antillais qui faisait des reprises de métal, ça s'appelait "Rage Against the Zouk Machine".
00:40 Et après, Olivier Benkemoune a sorti son plus beau décolleté pour reprendre le rapporteur de Rouleau Eglésias au banjo.
00:45 Une heure ! - Je l'aimerais trop !
00:46 - J'ai dormi, je crois que j'ai dormi 20 minutes.
00:48 Et je ne suis pas le seul à manquer de sommeil car sur la matinée de BFM, Adeline François avait commencé la fête un peu plus tôt que les autres.
00:54 Patrick Pastureau scène dans 10 minutes et après, il y a même un karaoké à 9h.
00:58 - Merci Cédric, on l'a déjà fait en plateau le karaoké, on avait fait "C'est la what" tout à l'heure avec Sébastien Loeb.
01:04 - Oui, et Caroline Loeb n'en avait pas dispo.
01:07 - Sébastien Loeb ! - Alors ils se sont rabattus sur le sol.
01:10 - Attends, c'est le champion du monde de rallye, rien à voir !
01:12 - Ils se sont rabattus sur le seul lobe qui restait, le pilote automobile.
01:15 - Donc hier, c'était la fête de la musique. Alors je rappelle le concept, c'est comme les oreillons.
01:19 Ça se fait mal aux oreilles, ça se propage partout, même aux mines de Rungis.
01:22 Et c'était l'occasion pour Cédric Fech de BFM d'aller à la rencontre des artistes comme Patrick Coutin,
01:28 l'auteur de cette chanson qui passerait aujourd'hui comme une chanson de gros frotteurs, "J'aime regarder les filles".
01:33 - Vous ne chantez pas dans les fêtes de la musique d'habitude vous ? - Non, je ne fais pas ça.
01:35 - Pourquoi vous faites celle-là alors ? - Parce que Rungis d'abord, c'est un endroit...
01:38 - Parce qu'il y a à manger ?
01:39 - Non !
01:41 - Bonne question !
01:43 - Non mais c'est vrai, qu'est-ce qui peut pousser un artiste des années 80
01:46 à venir chanter au petit matin au milieu des cagettes du marché de Rungis ?
01:49 Pas l'argent j'imagine.
01:50 C'est comme vous Philippe, qui avait accepté qu'en Europe 1, vous payiez une partie de votre salaire en lasagne.
01:55 - Fallait pas le dire !
01:57 - Alors on n'aura jamais la réponse de Coutin parce que de toute façon, Cédric Fech,
02:00 il pose la question mais la réponse, il s'en fout un peu.
02:02 - Moi je ne suis pas si gourmé que ça mais c'est un endroit magique pour la nourriture.
02:08 - Par exemple, on est à côté du pâté en croûte, regardez la taille de ce pâté en croûte.
02:13 D'ailleurs on dit pâté croûte.
02:14 - Comment il l'a remplacé par un pâté en croûte ?
02:17 Cédric Fech, il n'aime pas écouter les réponses des artistes qui cherchent des excuses
02:20 pour ne pas dire qu'ils sont payés pour jouer.
02:22 Lui, je sais ce qu'il aime.
02:23 - J'aime mon record, les pâtés croûtes.
02:26 - Bon, tout le monde n'était pas aussi enthousiaste sur la fête de la musique.
02:31 Estelle Denis par exemple, elle milite pour la fête de la bibliothèque.
02:34 Pendant une journée, tout le monde fait "chut" et elle a dû être traumatisée.
02:37 - J'ai pas envie d'entendre du vomi sur ma porte demain matin.
02:40 Parce que c'est ça qui va arriver.
02:41 J'ai pas envie d'entendre du vomi sur ma porte.
02:43 Vous savez très bien comment se termine la fête de la musique.
02:44 - Non mais ça c'est les gens qui boivent, c'est autre chose.
02:46 - Mais ça va de pair, excusez-moi.
02:47 - Pas forcément.
02:48 - Bah si, parce qu'ils boivent pour oublier ce qu'ils sont en train d'entendre.
02:51 - Je crois qu'Olivier a chanté devant chez Estelle avant de venir chez moi.
02:54 Si, je vous assure.
02:56 C'est des symptômes assez courants après un de ces récitals.
02:59 Quand il te chante "Je n'ai pas changé" en se caressant le poitrail Olivier, t'as la
03:02 tête qui tourne et t'as la nausée.
03:03 Heureusement, Estelle avait convoqué le meilleur avocat pour ce genre de situation.
03:07 - On est avec Maître Christophe Sanson, il est avocat au barreau des Hauts-de-Seine et
03:12 spécialiste des nuisances sonores.
03:13 - Christophe Sanson, spécialiste des nuisances sonores, n'aura pas mieux.
03:17 Alors comme elle est pas butée pour se réconcilier avec les artistes de la fête de la musique,
03:20 Estelle a aussi donné la parole à un vrai amoureux de la langue française.
03:23 - Moi je fais du rap français.
03:25 - Ah super !
03:26 - Donc avec, j'aime à dire avec des mots, avec des vrais mots.
03:30 - Bah c'est bien oui.
03:31 - Sinon c'est pas du rap.
03:32 - Non parce que voilà, je suis un vrai puriste et je me suis acquis une culture un peu tout
03:36 seul.
03:37 - Je me suis acquis une culture ? T'aurais peut-être dû t'acquérir un best-seller
03:40 aussi quand même.
03:41 Après les mots, on fait ce qu'on veut, c'est à la liberté du poète.
03:43 J'ai aussi regardé le 13h de TF1, qui régulièrement, elle me donnait la parole à ses téléspectateurs
03:48 pour mieux les conseiller.
03:49 - Allez, on enchaîne avec le 13h à vos côtés.
03:51 On écoute Stéphane de Casteljaloux dans le Lotte-et-Garonne.
03:55 - Nous avons appelé notre fils Tony "my gaiver" Angus.
03:59 Le deuxième prénom a été refusé par l'administration.
04:02 Notre question est, est-ce qu'ils ont le droit de refuser ?
04:06 - Je dirais qu'ils ont le devoir de refuser.
04:09 Parce que Tony "my gaver", c'est pas un prénom, c'est un nom de tourneuse à gazon.
04:15 C'est le problème quand des gens qui ont des passions dévorantes arrivent à se reproduire
04:21 entre eux.
04:22 Parce que Angus, c'est le prénom de "my gaver" de la série.
04:25 Alors je critique pas, mais après il faut faire attention aux enfants.
04:28 Moi je m'appelle Jean-Luc Louis-Labroquante-Lemoyne.
04:30 C'est pas simple.
04:32 Et je vous parle pas de "Ani-san" avant où j'écoute à Dadi.
04:35 Mais vous allez voir que Tony "my gaver", c'est pas le pire qu'on ait vu.
04:39 - Par exemple, ont été refusés les prénoms Titeuf, Joyeux Patriste, Nutella, Griezmann
04:46 Mbappé à la suite de la victoire de la Coupe du Monde de la France en 2018, Mini Cooper.
04:51 - Tous ces prénoms ont été refusés.
04:53 - Joyeux Patriste.
04:54 - Joyeux Patriste.
04:55 Oui le mec il part de loin.
04:57 - Au final, le gamin s'appelait Olivier Rouliot.
04:59 Et bah je sais pas s'il a gagné ou changé.
05:01 - Merci beaucoup Jean-Luc Lemoyne.
05:04 On vous retrouve tout à l'heure dans Historiquement Votre de César Hadjitar et Stéphane Berne

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