Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00 Je salue Jean-Luc Lemoyne, bonjour !
00:01 - Bonjour, Phil Vendel !
00:03 - C'est moi, Jean-Luc ! Tous les jours, vous vous intéressez...
00:05 Il cherchait mon nom !
00:05 Vous vous intéressez à un programme pour nous,
00:07 c'est votre session de rattrapage.
00:09 Aujourd'hui, je sais pas de quoi vous allez nous parler,
00:12 mais pourquoi...
00:13 Ah bah tiens, voici Olivier Benquimoune qui nous rejoint.
00:14 Pourquoi vous avez mis votre nom devant vous ?
00:17 Ah mais oui ! Il y a écrit Jean-Luc avec un petit "i".
00:19 Qu'est-ce que vous avez fait ?
00:20 - Bah non, mais c'est comme à l'école, les premiers jours,
00:22 pour vous aider pendant l'appel.
00:24 Parce que je sais que vous avez du mal à reconnaître les gens.
00:26 - Oui, c'est vrai. - Vous savez même pas qui est autour de cette table.
00:28 Anissa, elle est avec vous depuis lundi,
00:30 et à chaque fois, vous me dites "mais c'est qui, cette dame ?"
00:32 "C'est quoi, son actualité ?" - C'est vrai.
00:35 - On vous aime tant qu'on vous aide, Philippe !
00:37 Ça peut paraître excessif de mettre mon prénom,
00:39 mais j'ai eu un doute quand vous avez commencé la deuxième heure de l'émission, mardi.
00:42 - On vous raconte tout.
00:43 Bonjour, Olivier Benquimoune.
00:45 Il est pas arrivé encore, Benquimoune.
00:46 Bonjour, Stéphanie Loire.
00:47 - Alors... - Bis ! Bis !
00:49 - Quand le mec réussit à confondre Olivier Benquimoune et Stéphanie Loire,
00:53 c'est que le mec a besoin d'aide, ou d'un labrador.
00:55 Olivier, c'est celui qui est pas blonde, si ça peut vous aider à les différencier.
00:58 Donc, à part ça, aujourd'hui, j'ai décidé de m'intéresser à une ONG,
01:02 une ONG qui fait honneur à l'humanité,
01:04 Influenceurs Sans Frontières.
01:05 Car oui, les influenceurs ne sont pas là que pour donner des codes promo,
01:08 pour avoir de l'hypossution pour le prix d'une,
01:10 ou vous revendre à prix d'or des objets fabriqués qu'amour par des enfants.
01:13 Donc, non, ils font aussi dans l'humanitaire...
01:16 Enfin, un, en tout cas, Dylan Thiry.
01:18 - Un champion. - Oh là !
01:22 Alors, pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Dylan Thiry, c'est ça.
01:24 Je vous promets que je vais vous dire la vérité, c'est hallucinant.
01:27 Une city, ils ont quelque chose qui guérit les cellules cancérigeuses.
01:35 C'est-à-dire que si t'as des cellules cancérigeuses dans ton corps,
01:39 ce produit-là les tue.
01:40 - Non, c'est pas possible. - Ouais, bien sûr.
01:42 En novembre dernier, il faisait la promotion d'un médicament anti-cancer.
01:45 C'est dommage qu'il l'ait pas pris, car lui, il a un cancer du Becherel.
01:48 Parce que, cancérigeuse, je suis pas sûr.
01:51 Et là, Dylan a décidé d'aller en Turquie,
01:53 pour couvrir l'horrible tremblement de terre.
01:56 Déjà, ça commence mal.
01:57 Mais son truc, depuis quelques mois, c'est ce qu'il appelle des voyages humanitaires.
02:02 Alors, l'avantage avec lui, c'est qu'il est polyglotte.
02:04 Enfin, je crois.
02:05 Parce qu'il réussit un truc incroyable,
02:07 traduire en français les propos déjà traduits par le traducteur qui l'accompagne.
02:10 C'est un indépendant.
02:12 La maison, il l'a perdue.
02:13 Sa société, le bâtiment, il l'a perdue.
02:16 C'est incroyable.
02:18 Le monsieur, il a tout perdu.
02:20 Sa société, sa maison.
02:22 Ils ont dormi d'ailleurs une semaine.
02:24 Une semaine, ils ont dormi droit.
02:26 Voilà.
02:27 Donc, dans cette vidéo lunaire, on voit Dylan.
02:29 Dylan qui déambule, bien filmé, dans les ruines des immeubles effondrés.
02:33 Et là, le petit malaise grandit.
02:35 En dessous de ces pierres, en dessous de tout ça,
02:37 il y a encore des corps, il y a encore des êtres humains.
02:40 Et c'est ça qui est vraiment...
02:42 Juste de passer à côté, ça me fait mal au cœur.
02:45 Et j'ose imaginer que ma famille se retrouve en dessous.
02:47 J'endormirais pas la nuit.
02:50 C'est le BHL du pauvre.
02:51 On prend une catastrophe humanitaire pour en faire un reportage sur lui,
02:54 avec lui et pour lui.
02:56 On est quasiment dans un "Vie ma vie" de sinistré.
02:58 Si, si.
02:59 Parce que quelques minutes plus tard, à la pause déjeuner,
03:01 devinez qui va taper dans la bouffe distribuée aux gens touchés par la catastrophe.
03:04 Là, on mange vraiment comme toutes ces familles.
03:07 Ici, il n'y a pas de personnes riches, plus pauvres.
03:10 On est tous les égales.
03:12 On mange tous la même chose.
03:13 Et là, de pouvoir manger cette soupe, ce pain,
03:16 je me mets dans leur situation.
03:19 Aller en Turquie pour manger la nourriture destinée aux sinistrés,
03:22 meilleure idée du siècle.
03:23 Bon, évidemment, vous vous dites, si le mec fait rien,
03:26 ce ne sont plus des voyages humanitaires, c'est du tourisme humanitaire.
03:29 Parce que même s'il explique avoir envoyé des marchandises avant sa visite,
03:32 les internos se sont étonnés
03:33 qu'il n'ait pas créé une cagnotte pour aider les gens dans le besoin.
03:36 Alors, pourquoi il n'a pas fait de cagnotte ?
03:37 Mais là, quand je suis arrivé en Turquie,
03:39 je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas besoin de fonds,
03:41 parce que tout simplement, tout était déjà là.
03:44 OK.
03:47 Le "OK" est magique.
03:49 Même son pote caméraman a l'air consterné.
03:51 Et puis, il faut être honnête,
03:52 il a essayé de donner un peu d'argent,
03:54 enfin, qualité sur place, Dylan.
03:56 Ce qui me choque, c'est que tout à l'heure,
03:58 j'ai voulu donner de l'argent à une dame.
04:01 Et elle m'a dit "non, pas d'argent".
04:03 Elle m'a demandé si j'avais un carton avec la nourriture et tout ça.
04:06 C'est parce que, en fait, vu que tout s'est écroulé,
04:08 toutes les boutiques sont fermées,
04:09 ils n'ont même pas besoin d'argent.
04:11 Ben oui, il a raison.
04:12 L'argent, c'est que pour faire du shopping.
04:14 Si les boutiques sont fermées, ils n'en ont pas besoin.
04:16 Et puis, pas de bol pour la nourriture, il en avait, mais il l'a mangée.
04:19 Ah oui, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
04:21 Donc, Dylan est reparti de Turquie au bout de deux jours.
04:23 Mais à ceux qui oseraient penser qu'il est juste venu faire un film pour se faire mousser,
04:27 il a une réponse imparable.
04:28 Il y a tellement un gros engagement,
04:30 c'est tellement bien organisé,
04:32 que les gens n'ont pas besoin de soutien.
04:35 Et moi, ce que j'aime, c'est l'action.
04:37 Alors, quand on voit les images,
04:39 on n'est pas obligé de le croire quand on dit que les Turcs n'ont plus besoin de soutien.
04:42 En même temps, une info venant d'une personne
04:44 traînant cinq plaintes pour escroquerie et abus de confiance,
04:46 il faut la prendre avec prudence.
04:48 Merci beaucoup Jean-Luc Lemoyne.
04:50 C'était comment les cellules cancéreuses ?
04:51 Cancérigeuses.
04:53 Voilà, on en est là.
04:55 Jean-Luc, vous serez en spectacle le 3 mars,
04:57 ce sera à Saint-Vernon-Alsace.
04:58 Et puis, on vous retrouve tous les jours dans Historiquement Vôtre,
05:00 de 16h à 18h avec Stéphane Bern sur Europe 1.
05:03 Donc, tout à l'heure, à 16h.
05:04 Merci d'avoir été avec nous tout à l'heure.