L'ESSENTIEL :
- Le restaurant La Strada, à Andrézieux-Bouthéon a été victime d'un violent incendie dans la nuit de jeudi à vendredi.
- A Firminy, Laurent Wauquiez renforce le partenariat entre Saint-Etienne Métropole et la Région.
- Le CCAS de Saint-Galmier mobilise les habitants sur la thématique des droits des aidants.
DECOUVRIR
- Le studio d'enregistrement mobile du collège Waldeck Rousseau à Firminy. Le Département de la Loire a participé a équipé 8 collèges du territoire.
- Les oeuvres monumentales de l'artiste stéphanois Florian Poulin.
BON A SAVOIR
- 1 800 tonnes de pneus agricoles sont collectés dans le Forez, dans quatre déchèteries de l'agglomération.
- Le salon La Loire aux 3 Vignobles" vient d'ouvrir ses portes à l'hippodrome de Saint-Galmier.
- Le restaurant La Strada, à Andrézieux-Bouthéon a été victime d'un violent incendie dans la nuit de jeudi à vendredi.
- A Firminy, Laurent Wauquiez renforce le partenariat entre Saint-Etienne Métropole et la Région.
- Le CCAS de Saint-Galmier mobilise les habitants sur la thématique des droits des aidants.
DECOUVRIR
- Le studio d'enregistrement mobile du collège Waldeck Rousseau à Firminy. Le Département de la Loire a participé a équipé 8 collèges du territoire.
- Les oeuvres monumentales de l'artiste stéphanois Florian Poulin.
BON A SAVOIR
- 1 800 tonnes de pneus agricoles sont collectés dans le Forez, dans quatre déchèteries de l'agglomération.
- Le salon La Loire aux 3 Vignobles" vient d'ouvrir ses portes à l'hippodrome de Saint-Galmier.
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00:00 [Musique]
00:14 Le président de la région Auvergne, Ronald, pétait de passage dans la Loire ce vendredi.
00:19 Laurent Wauquiez visitait ce matin la nouvelle maison médicale dans le quartier Fonçalat à Saint-Chamond.
00:23 Il a poursuivi sa journée avec la signature d'un partenariat entre la région et Saint-Étienne-Métropole.
00:28 Un partenariat accompagné d'une enveloppe de plus de 50 millions d'euros.
00:33 Et puis, on se mettra à la place des aidants dans ce journal.
00:36 On vous parlera de l'action mise en place par le Centre intercommunal d'action sociale de Saint-Galmier.
00:41 Cet après-midi, le CCAS proposait un temps d'information et d'échange pour faciliter la vie de ceux qui accompagnent au quotidien
00:48 des proches âgés, malades ou souffrant d'un handicap. Nous y étions.
00:51 Les élèves du collège Valdec-Rousseau à Firmini se lancent dans la web radio.
00:56 Ce matin, l'établissement inaugurait un studio d'enregistrement mobile.
00:59 Des élèves de 4e étaient au micro ce matin pour animer une émission.
01:03 Pour l'occasion, ils ont interrogé le directeur académique de la Loire.
01:07 Vous le verrez. Enfin, nous irons faire un tour au salon des vins de la Loire, aux trois vignobles.
01:12 33 vignerons étaient présents pour faire découvrir leur vin.
01:15 L'occasion de découvrir et de déguster les appellations légériennes avec modération, bien sûr.
01:22 Bienvenue dans votre JT. Je suis ravie de vous retrouver.
01:25 Et l'actu de ce vendredi, c'est cet incendie à Andrézieau-Boutéon.
01:29 Un feu de cuisine s'est déclaré au sein du restaurant L'Astrada cette nuit, vers 2h30 du matin.
01:34 Les flammes se sont ensuite propagées à la partie restauration.
01:38 Les pompiers ont réussi à éteindre le feu et éviter sa propagation au magasin Mitoyen.
01:45 Ce vendredi, le président de la région, Laurent Wauquiez, était sur le territoire de Saint-Étienne-Métropole
01:51 pour annoncer des aides importantes dans le cadre du plan État-région.
01:55 Plus de 50 millions d'euros qui viennent s'ajouter à ce que la région donne pour chaque territoire.
02:01 Et le but est de participer au projet des plus petites communes de la métropole.
02:05 Une sorte de retour en grâce de notre territoire auprès de Laurent Wauquiez,
02:10 qui souhaite tourner la page Gaël Perdriot.
02:13 Anthony Verpillon a suivi cette visite.
02:16 Laurent Wauquiez, tout sourire sur le territoire de Saint-Étienne-Métropole.
02:19 Cela faisait quelques temps que l'on n'avait pas vu cette image.
02:22 Car après les extrêmes tensions avec Gaël Perdriot, c'est aux côtés de la présidente par intérim de la métropole
02:27 et élue régionale, Sylvie Fayol, que le président de la région entend bien structurer le territoire.
02:32 Et pour cela, une enveloppe exceptionnelle, en plus du contrat État-région, a été débloquée.
02:37 C'est 45 millions d'euros sur les 4 ans qui viennent.
02:39 Donc c'est beaucoup d'argent sur un intervalle de temps qui est court,
02:42 auxquels vont venir s'ajouter 77 millions d'euros sur les lycées
02:46 et 150 millions d'euros sur le transport ferroviaire.
02:49 Une somme de 45 millions d'euros qui se décline en 4 points.
02:52 La sécurité, avec notamment 3 millions d'euros mis sur le développement des polices municipales et ferroviaires
02:58 et l'installation de près d'un millier de caméras de surveillance supplémentaires.
03:01 La santé, avec 3 millions d'euros pour 5 nouvelles maisons de santé, un IRM à Firmini
03:06 et 50 places supplémentaires à l'école d'infirmière.
03:08 Et 10 millions d'euros pour les entreprises.
03:11 Mais aussi l'aménagement du territoire afin de ne pas oublier les petites villes.
03:15 Oui, je veux envoyer aussi un message, toutes les communes doivent être respectées.
03:18 Pour que ça marche, il faut qu'on s'occupe de Saint-Etienne,
03:21 mais il faut qu'on s'occupe de l'Arricamari, il faut qu'on s'occupe du Chambon-Feugerolle.
03:25 Vous savez, je peste suffisamment sur le fait que dans notre pays tout est géré depuis Paris.
03:32 J'ai pas envie de gérer de façon uniforme notre territoire.
03:35 Un changement de paradigme, selon Laurent Wauquiez.
03:38 Parce que par le passé, Saint-Etienne-Métropole a beaucoup fonctionné,
03:43 surtout pour Saint-Etienne et un peu moins pour Métropole.
03:46 Une somme supplémentaire, certes, mais certainement pas une compensation
03:50 après les tensions avec Gaël Pedreiro et les soupçons de stigmatisation autour de la Métropole.
03:55 Non mais c'est pas pour compenser.
03:57 Et puis les choses, on va pas revenir sur ces discussions parce qu'on a parlé longtemps de ça.
04:01 Voilà, on va pas se mentir, les relations, elles étaient compliquées.
04:06 Quand vous avez un président de Saint-Etienne-Métropole qui est dans l'invective
04:10 ou qui est toujours dans les attaques, c'est pas facile de travailler ensemble.
04:13 S'il y a bien quelqu'un qui connaît ce territoire, c'est moi.
04:16 Je suis juste à côté, c'est la haute-loire, on a la route en commun,
04:19 on a les écoles en commun, on a les universités en commun,
04:22 on a le train en commun, on a tout en commun, on a les familles en commun, on est unis.
04:26 Et notez que cette somme se déclinera sur les quatre années à venir.
04:30 À Saint-Galmier, le centre intercommunal d'action sociale s'est mobilisé ce vendredi
04:36 pour une action de prévention, un temps d'échange d'informations pour faciliter la vie des aidants,
04:41 ces personnes qui accompagnent au quotidien ceux qui ne sont plus ou pas en capacité
04:46 de subvenir à leurs propres nécessités.
04:48 En France, on compte entre 8 et 11 millions d'aidants qui parfois oublient,
04:52 qui peuvent se reposer, comme l'explique Christine Palais,
04:56 vice-présidente du CCAS de Saint-Galmier.
04:59 Écoutez, nos aidants, ils sont, pour beaucoup, épuisés.
05:02 Ils concilient parfois leur travail avec d'autres choses.
05:06 Et puis, parce que c'est vraiment chronophage.
05:10 Même si c'est fait avec beaucoup de bienveillance, beaucoup d'amour, c'est compliqué.
05:14 Et puis, quand on est aidant, des fois, on ne se donne pas le droit de se plaindre,
05:18 de s'occuper de soi, parce que la personne à côté est tellement en difficulté,
05:22 est tellement plus malheureuse que soi, que du coup, on n'est plus là-dedans.
05:26 La solution, justement, c'est de se tourner vers ces proximités,
05:29 vers ces personnes de secteur qui vont pouvoir orienter sur des solutions de répit,
05:34 d'accompagnement, des aides financières, et puis s'autoriser.
05:38 Je pense que les aidants, il faut les autoriser, qu'ils s'autorisent vraiment à aller vers,
05:43 pour dire, ben voilà, un petit peu d'aide, c'est important.
05:46 Restez avec nous, dans quelques instants, on vous parlera de cette rencontre importante pour les Verts.
05:50 Ils seront à Auxerre samedi pour la 14e journée de Ligue 2.
05:55 Auxerre qui se place parmi les favoris de cette saison.
05:59 Je vous propose désormais de rencontrer les journalistes en herbe du Collège Valdez-Crousseau à Firmini.
06:04 Depuis 2020, deux professeurs et un groupe d'élèves ont créé une web radio,
06:09 et ce vendredi, ils ont inauguré leur tout premier studio d'enregistrement.
06:13 Financé par l'État et le département, le studio a coûté moins de 9 000 euros,
06:17 et est installé sur la mézanine du CDI.
06:20 Pour l'occasion, les collégiens ont interviewé le directeur académique de la Loire, Thierry Dickele.
06:26 Regardez.
06:27 427, la radio de Valdez.
06:29 427, la radio qui ressemble à tous les élèves.
06:33 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur la radio 427, la radio de Valdez.
06:37 Voici la première interview des élèves du Collège Valdez-Crousseau dans leur nouveau studio d'enregistrement.
06:43 L'invité du jour, Thierry Dickele, le directeur académique de la Loire.
06:47 Merci pour vos questions.
06:48 Les trois journalistes en herbe sont en quatrième et sont fiers d'avoir préparé l'interview.
06:53 J'aime bien apprendre des nouvelles choses, ça nous donne plus de culture.
06:58 Grâce à cette table de mixage et des micros flambant neufs,
07:01 financées à hauteur de 8 600 euros par l'État et le département,
07:05 les élèves vont pouvoir créer leurs propres émissions.
07:08 Et ils commencent à saisir les bases du métier de journaliste.
07:11 Il ne faut pas croire toutes les informations qu'on nous donne, il faut vérifier.
07:14 Il y a beaucoup de fake news et il ne faut pas croire à tout ce qu'on nous dit.
07:17 Du coup, c'est pour ça qu'il faut regarder aussi sur les médias et pas que sur les réseaux.
07:21 Indispensable pour les deux professeurs en charge de ce projet,
07:24 l'éducation aux médias et à l'information est nécessaire dans la société actuelle.
07:28 La première chose qu'on leur apprend c'est qu'est-ce qu'un média ?
07:30 Parce que la plupart du temps, pour eux, un média c'est un réseau social.
07:33 Donc c'est très important pour nous de leur apprendre ce qu'est un média
07:36 et on leur apprend également ce qu'est une information.
07:38 Ça peut paraître anodin mais c'est très important de comprendre ce qu'est une information.
07:42 Et on leur apprend également tous les codes journalistiques.
07:45 La déontologie, la vérification ou encore le parcours de l'information,
07:49 voilà les codes journalistiques que les professeurs transmettent.
07:52 Fiers de leurs élèves, ils vantent les mérites de l'enseignement de projet.
07:56 On s'est rendu compte en fait de la nécessité pour nos élèves de s'exprimer
08:01 et d'analyser aussi ce qu'est un média, ce qu'est une bonne information.
08:04 Et on s'est rendu compte surtout du fait que le média radiophonique
08:07 permettait surtout l'exigence de l'écriture parce que tout passe par une préparation écrite
08:12 et donc on a une valorisation évidente des compétences orales et écrites chez nos jeunes.
08:16 Le collège de Firmini n'est pas le seul à être doté d'un studio d'enregistrement.
08:20 Huit en tout dans la Loire sont installés.
08:23 Chaque année depuis 2019, la Loire effectue une collecte des pneus agricoles.
08:29 Les exploitants sont donc invités à venir les déposer sur différents sites.
08:32 Cette année, c'est au tour de la communauté de communes de Loire-Forêt.
08:36 Quatre points de collecte sont proposés dont la déchetterie d'estivareilles.
08:40 Nathan Vaché s'est rendu sur place ce matin.
08:45 Arrivé à la déchetterie, ce camion pèse d'abord sa cargaison.
08:49 Il déversera ensuite environ 9 tonnes de pneus.
08:52 Dans la Loire, depuis 2019, les agriculteurs sont invités à jeter leurs pneus dans des collectes.
08:57 C'est des tonnages qui sont relativement importants.
08:59 Le gisement qu'on a nous sur notre collectivité c'est 1800 tonnes, ce qui est beaucoup.
09:04 Et si on ne met pas en place ce type de collecte,
09:08 ce sera difficile aux agriculteurs d'y arriver tout seuls.
09:10 C'est un choix d'environnement aussi puisque ces pneus ne traîneront plus dans les exploitations récoles,
09:14 seront recyclés et c'est une très bonne chose.
09:17 Ces pneus, aussi lourds que nombreux, faisaient partie du paysage des agriculteurs jusqu'en 2019.
09:23 Cette année, plus de 230 exploitants sont concernés par cette collecte.
09:27 Pour eux, ils sont très contents de pouvoir débarrasser ces pneus
09:30 qui abîment déjà visuellement leurs exploitations parce que cet état de pneus n'est pas très joli.
09:34 Et puis il y a des risques.
09:35 Alors bien sûr, c'est des risques d'incendie, un pneu.
09:39 Donc le mieux, c'est de l'évacuer au mieux, le plus vite possible.
09:42 Une solution qui a forcément un coût.
09:44 Chaque tonne déversée coûte environ 250 euros.
09:48 Après les aides de l'État, du département et de Loire Forêt Agglomération,
09:52 le reste à charge pour l'agriculteur est de 50 euros.
09:55 Quand vous avez une dizaine de tonnes par exploitation à débarrasser en moyenne,
09:58 vous voyez, ça fait des chiffres vraiment importants.
10:01 Mais il y avait vraiment une volonté des agriculteurs aujourd'hui de s'en débarrasser.
10:04 Donc ils y mettent les moyens financiers parce qu'il y a quand même 50 euros à charge.
10:08 Et puis il y a tout un travail autour de ça.
10:10 Un pneu, il n'arrive pas comme ça ici.
10:12 Trois camions viennent charger les pneus chaque demi-journée,
10:15 ce qui représente en moyenne 40 tonnes.
10:17 Ils partent ensuite vers deux destinations,
10:20 dans le Rhône ou le Puy-de-Dôme, pour être broyés.
10:23 Ces pneus sont dans un mauvais état, sont souvent dégradés.
10:28 Donc ils ne peuvent pas être ni réchappés, ni avoir d'autres utilisations.
10:35 Donc c'est des pneus, une fois broyés, qui vont partir en cimenterie,
10:39 en substitution des énergies fossiles.
10:41 A noter que cette année, le coût total de cette collecte représente 97 500 euros,
10:46 soit l'équivalent d'environ 400 tonnes de pneus.
10:50 En foot, les Verts se préparent à un gros déplacement ce week-end.
10:54 Ils se rendent à Auxerre, actuel quatrième de Ligue 2,
10:57 qui a deux points de retard sur les Verts.
10:59 Les iconnées sont vues par beaucoup d'observateurs
11:01 comme le favori de cette Ligue 2 cette année.
11:04 Mais ils restent sur deux défaites consécutives.
11:07 Et même si la SSE aura encore trois joueurs majeurs blessés,
11:12 dont le gardien Gautier Larsoneur,
11:14 les Verts entendent s'imposer face aux Auxerrois.
11:17 Anthony Verpillon.
11:18 C'est le match d'après pour Laurent Batteless et ses hommes.
11:22 La série d'invincibilité ayant pris fin la semaine dernière contre le Paris FC,
11:26 les Verts veulent en entretenir une autre,
11:28 celle de cinq matchs à l'extérieur,
11:30 sans défaite depuis le 28 août dernier.
11:32 Loin d'être anodin.
11:33 Quand on veut performer dans ce championnat,
11:36 il faut respecter tout le monde,
11:39 mais aussi essayer de pouvoir aller prendre des points et gagner chez tout le monde.
11:42 On sait comment faire.
11:44 Après, maintenant, il faut essayer de le rééditer sur ces matchs-là.
11:46 Les Verts y retrouvent aussi pour la première fois
11:48 des Auxerrois qui les avaient envoyés en Ligue 2 le 29 mai 2022.
11:52 Laurent Batteless aimerait donc que son attaquant Gaëtan Charbonnier
11:55 se rappelle aux bons souvenirs de son ancien club.
11:58 Non mais Gaëtan, on est dans les temps par rapport à...
12:01 On en a parlé.
12:03 Aujourd'hui, moi ce que j'avais dit,
12:05 travail, on parle à l'entraînement, on parle en dehors.
12:08 J'aimerais qu'il débloque son counter-but,
12:11 même quand il rentre peu de temps.
12:14 Et des Auxerrois qui restent sur deux défaites de suite en championnat
12:17 face à Guingamp et Dunkerque à domicile.
12:19 Deux adversaires qui s'étaient globalement montrés défensifs
12:22 et ultra réalistes face à la meilleure attaque
12:24 et l'équipe qui tient le plus le ballon en Ligue 2.
12:27 Mais pas question pour autant de se déplacer dans Lyon pour subir le jeu.
12:30 Voilà, c'est une des grosses équipes de ce championnat.
12:34 On en fait partie aussi, donc ça va être un bon match, je l'espère.
12:36 Pas un match décisif pour la suite, loin de là,
12:38 mais en tout cas, ça va être un très bon match à nous de répondre présent.
12:41 On a bien récupéré cette semaine et on va essayer
12:44 d'y aller avec des ambitions.
12:47 D'y aller avec des ambitions en Auxerre.
12:49 Et les Verts qui se déplaceront une nouvelle fois sans Lars Sonner,
12:51 dont le retour est espéré en janvier,
12:53 mais aussi Batoubine Sika et Wajih,
12:55 attendus après le match de Pau.
12:58 Auxerre Saint-Etienne, c'est ce samedi à 19h.
13:00 Ce vendredi marque le début du Salon de la Loire,
13:05 aux trois vignobles à Saint-Galmier.
13:06 Jusqu'à dimanche, 33 viticulteurs ligériens
13:09 présentent leur vin aux amateurs,
13:11 qui sont nombreux depuis l'ouverture de ce vendredi à 15h.
13:16 Nathan Vacher était sur place.
13:18 Il ne fallait pas être en retard.
13:20 Les premiers amateurs de vin sont arrivés à l'Hippodrome de Saint-Galmier.
13:23 Depuis 15h, on goûte, on recrache des rouges, des blancs et des rosés.
13:27 Et justement, à 16h, une initiation à la dégustation de vin
13:31 était proposée sur réservation.
13:33 C'est Jean-Jacques Banchet, sommelier depuis 40 ans,
13:35 qui supervisait cette initiation.
13:37 Il nous explique comment bien apprendre à déguster les vins regardés.
13:40 On essaye de faire les bases,
13:43 c'est-à-dire qu'on travaille sur le visuel,
13:45 l'olfactif et le gustatif.
13:48 On essaye d'expliquer ce qu'on peut trouver dans un vin.
13:52 Vous savez, le vin, quand il est ouvert,
13:56 c'est comme une personne, quand on lui serre la main.
13:59 On ne la connaît pas, on la découvre.
14:02 Ce qui est intéressant, c'est d'avoir une palette aromatique
14:04 dans ces vins-là et expliquer les fragrances des vins.
14:10 On peut commencer par, admettons, un vin blanc sur des notes de fleurs blanches
14:16 et puis partir peut-être sur du citronné, de l'agrume.
14:20 Ce qui est intéressant, c'est ça.
14:22 C'est d'avoir l'évolution et d'expliquer...
14:26 Parce qu'il y a des fois, on a des olfactions,
14:28 on ne met pas un mot dessus.
14:30 Comme le gustatif, est-ce que c'est un vin avec du sucre ?
14:34 Est-ce que tes vins sont sur l'acidité, sur l'amertume ?
14:37 Le Salon de la Loire aux trois vignobles continue tout le week-end.
14:40 33 viticulteurs sont présents afin de mieux guider
14:43 et mieux faire connaître les trois vignobles du département,
14:46 à savoir celui du Rouennais, du Forêt et du Sud du département.
14:49 Par ailleurs, évidemment, d'autres dégustations et initiations
14:52 sont prévues tout le week-end.
14:54 Je vous propose désormais de découvrir l'exposition
14:57 d'un artiste stéphanois, Florian Poulain.
15:00 En création depuis 2012, il est passé rapidement
15:03 par les beaux-arts de Saint-Étienne.
15:05 Son travail manie à bras le corps, le métal, le bronze, le bois,
15:09 la résine et d'autres fibres comme les tissus.
15:11 Ses créations sont d'abord monumentales,
15:14 un nu masculin dans une dimension statutaire
15:17 de plus de 3 mètres, une merlouve, des têtes immenses en béton,
15:21 en clous assemblés et tout un bestiaire à deux ou trois têtes,
15:26 des figures qui parlent de notre animalité, chante à Joissart.
15:30 En effet, après deux ans de silence, après casser la figure,
15:34 sa précédente exposition ici en galerie à Saint-Étienne,
15:37 Florian Poulain marche seul, sans ne rien lâcher de son bestiaire,
15:40 encore et toujours avif, des figures d'hommes, de femmes,
15:44 de bêtes, de monstres qui ont plongé son public pourtant familier
15:48 et ami dans un silence inédit, un soir de vernissage.
15:52 Et ce silence que tu évoques, c'est quelque chose qui vient saisir
15:56 ce que j'aime moi à l'atelier.
15:58 Il y a toujours un apaisement qui se fait avant d'exposer.
16:01 C'est quand je sais, même si la pièce n'est pas terminée,
16:03 il y a un moment où je sais que j'ai atteint quelque part ce que je voulais atteindre.
16:06 Je trouve ça assez beau, c'est assez primitif.
16:08 Ça évite de parler et je trouve que c'est parfait.
16:11 C'est des silences qui sont bien plus bavards que certaines colères.
16:14 Et la colère est toujours un peu présente dans son travail, puissant.
16:17 Au corps d'eau même.
16:18 Déjà, effectivement, cette puissance, je peux parler de colère,
16:21 de colère maîtrisée.
16:22 Jacques Beaufay disait "la colère apprivoisée", c'est exactement ça.
16:26 Il y a ce côté animal aussi qu'il y a en moi,
16:28 qui est là chez tout être humain.
16:30 Moi je l'utilise depuis des années maintenant, comme matière.
16:35 Je travaille sur la filiation, mais c'est spontané.
16:39 Je m'en suis rendu compte un peu tard.
16:41 Mais je me rends compte que c'est constamment là en fait.
16:45 Florian Poulain qui parle de filiation, mais qui convoque aussi la mythologie.
16:49 La Louvre d'Horamnus Eremus, ici efflanquée, figure d'une mère guerrière.
16:54 L'une de ses dernières pièces, on retrouve Naissance, une des premières.
16:58 Cette figure masculine de plus de 3 mètres de haut, presque lisse.
17:01 Il y a aussi un buste de 2018 retravaillé avec des oreilles de chien
17:05 et cette ombre maléfique.
17:07 Un glissement permanent entre l'homme et l'animal.
17:10 L'animalité, en vrai, elle est chez l'homme.
17:13 Donc déjà, ce qui m'a toujours fasciné, c'est à quel point l'homme
17:17 réussit à s'extraire de ce bestiaire, alors qu'en fait, pour moi, il en fait partie.
17:22 Et puis je pense que c'est une évidence, on vient de là.
17:24 On veut être en haut de l'échelle, on veut intectualiser notre existence.
17:28 Alors qu'en fait, si on gratte un peu, tout le monde est aussi primitif,
17:32 tout le monde est aussi instinctif.
17:33 - Une exposition intitulée "Bellique incarnation", mais pas belliqueuse.
17:37 - Alors bellique, ça vient du terme belliqueux, que j'ai redesigné à ma façon.
17:41 Ça m'arrange bien. En tout cas, je retiens le côté guerrier
17:44 et plutôt le côté guerrier dans la bienveillance.
17:48 C'est ce côté-là qui m'intéresse.
17:50 Et je cultive un peu ce paradoxe, l'art de la guerre, mais pour les belles choses.
17:54 - Une exposition qui, au contraire d'être une déclaration de guerre,
17:57 donne à voir des œuvres combattantes, des gueules ouvertes aux muselés.
18:01 Cette exposition est au CIMES, dans l'ancienne école des Beaux-Arts de Saint-Étienne.
18:06 Florian a fait un court passage et dont il loue la salle pour cette expo.
18:10 - Il faut avoir urgent, vous n'avez que jusqu'au 18 novembre et l'entrée est gratuite.
18:16 - On termine ce journal avec cette image.
18:18 Il s'agit de la nouvelle affiche pour la Sainte-Barbe des commerces stéphanois.
18:22 Pour cette troisième édition, l'association Sainte-Barbe promet de belles nouveautés
18:27 qui seront dévoilées en fin de semaine prochaine.
18:30 Le rendez-vous est bien sûr fixé le samedi 2 décembre à Saint-Étienne.
18:34 C'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
18:37 L'un fois à retenir, c'est la région qui donne une enveloppe supplémentaire
18:41 de plus de 50 millions d'euros à Saint-Étienne-Métropole.
18:44 Un partenariat a été signé ce matin à Firmini.
18:48 Le journal revient lundi à 19h et l'actu continue sur nos réseaux sociaux et notre site internet.
18:54 Merci de votre fidélité.
18:56 (Générique)