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L'ESSENTIEL :

- La Loire a rendu hommage ce lundi à Dominique Bernard, professeur de lycée, assassiné vendredi 13 octobre.

- Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu était à Roanne, en visite à l'entreprise Nexter.

BON A SAVOIR :

- Le maire de Roche-la-Molière, Eric Berlivet, a intégré la réserve opérationnelle de la police nationale.

- Un nouvel Intermarché remplace Géant Casino à Firminy, depuis ce lundi matin.

DECOUVRIR :

- La nouvelle édition de la vogue des Noix de Firminy a démarré ce samedi, elle se clôturera dimanche par le traditionnel corso.

- Pendant trois jours, Saint-Etienne est devenu une librairie géante grâce à la nouvelle édition de la Fête du Livre.

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00:00 [Générique]
00:15 Il s'appelait Dominique Bernard et a été assassiné dans le nord de la France, à Arras, vendredi dernier.
00:20 Ce lundi, de nombreux hommages ont été rendus à ce professeur de lycée, devant les mairies, les collèges ou les lycées,
00:26 où on a respecté une minute de silence.
00:28 Sébastien Lecornu, ministre des Armées, était à Rouen ce lundi, dans le nord du département.
00:32 Il a notamment visité l'usine de Nexter Entreprises, spécialisée dans la fabrication des véhicules blindés.
00:38 Le ministre a notamment observé les lignes de production des canons César, dont plusieurs ont été livrées à l'Ukraine.
00:44 Notre invité ce lundi est maire d'une commune de la Loire, mais également, et depuis peu, réserviste opérationnel de la police nationale.
00:51 Éric Berlivet, maire de Roche-la-Molière, peut désormais apporter du renfort temporaire à la police.
00:56 Il nous explique dans un instant.
00:58 Enfin, Saint-Etienne est devenu le temps d'un week-end, d'une véritable librairie à ciel ouvert.
01:02 La 37e édition de la Fête du Livre a accueilli des auteurs qui ont rencontré leurs lecteurs
01:07 et dédicacé leurs ouvrages sous le grand chapiteau de la place de l'hôtel de ville.
01:12 Bienvenue dans votre journal.
01:14 Avant de développer ses titres, direction Place Jean Jaurès, à Saint-Etienne,
01:18 où les syndicats enseignants rendent hommage, comme prévu, à Samuel Paty.
01:22 Souvenez-vous, ce professeur a été assassiné il y a trois ans, jour pour jour, à Conflans-Saint-Honorin.
01:28 Mais depuis vendredi, les hommages sont aussi destinés à Dominique Bernard,
01:31 autre enseignant assassiné le 13 octobre à Arras, cette fois.
01:35 Et on peut voir sur ces images, Place Jean Jaurès tournée en direct par Marie-Lise Pario,
01:41 que les Stéphanois ont plutôt répondu à l'appel.
01:44 Et nous sommes en direct avec Emmanuel Richard, professeur de français à Feur
01:48 et co-secrétaire départemental du SNES-FSU.
01:51 Bonsoir. Comment allez-vous, et vous, et vos collègues, trois jours après la mort de Dominique Bernard ?
01:58 Alors, pas très bien. Je pense qu'on peut dire que, voilà, depuis vendredi,
02:04 c'est de la tristesse qui a laissé place à d'abord la sidération et à l'effroi.
02:10 Maintenant, on est vraiment très tristes.
02:12 Et ça nous a fait du bien de nous retrouver tous aujourd'hui.
02:16 Après le week-end, on a beaucoup discuté ensemble.
02:19 Mais de nous voir physiquement aujourd'hui, ça a été un moment important pour nous.
02:24 Comment s'est déroulée la journée ? Vous avez eu du temps pour échanger avec vos élèves ?
02:30 Oui, absolument. Donc, il y a eu une consigne ministérielle qui a été de banaliser les deux premières heures de cours
02:38 dans les établissements ce matin, ce qui nous a permis de nous retrouver entre personnels des établissements.
02:43 Donc, je dis bien tous les personnels. Il n'y avait pas que des enseignants, bien sûr.
02:47 Il y avait aussi les AED, les psychologues de l'Éducation nationale, infirmiers, infirmières,
02:52 tous les personnels, les agents notamment, également.
02:55 Et ça nous a permis d'avoir deux heures pour préparer la venue des élèves,
02:59 savoir un petit peu ce qu'on allait leur dire, comment on allait le leur dire
03:03 et puis comment on allait faire le déroulement de la journée,
03:06 notamment la minute de silence prévue dans tous les établissements de France à 14h.
03:12 Alors, des policiers sont positionnés cette semaine devant les établissements.
03:16 C'est vraiment une solution à court terme, bien sûr, pour sécuriser les lieux.
03:19 Mais après, Emmanuelle, Richard, comment appréhendez-vous les mois à venir ?
03:24 Ce qui est sûr, c'est que les présences des forces sentinelles qui sont déployées dans tout le pays
03:31 et puis des policiers et des gendarmes qui sont devant certains établissements
03:35 est une présence absolument temporaire.
03:37 Et nous, ce qu'on demande, c'est vraiment de la formation sur le long terme.
03:41 C'est-à-dire que là, il nous faut des moyens humains.
03:44 C'est sur tout ça, en fait, que l'on demande, c'est-à-dire plus d'adultes pour encadrer les élèves,
03:49 plus de présence adulte dans les établissements et notamment des présences de vie scolaire.
03:54 Il nous faut des personnels, des personnels qui soient formés pour encadrer les élèves.
03:59 C'est sur tout ça dont on aura besoin, c'est-à-dire des moyens pérennes pour le futur.
04:05 Merci beaucoup, Emmanuelle, Richard.
04:08 Et on voit, donc, je le disais sur les images de Marie Lispario, juste derrière Emmanuelle, Richard,
04:13 ces Stéphanois qui se sont rassemblés, donc, ce soir à 18h30, place Jean Jaurès,
04:18 en hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard.
04:22 La Loire a rendu hommage à Dominique Bernard, le professeur d'Arras.
04:26 Des minutes de silence ont été respectées devant les mairies, notamment sur place Céline Hercia.
04:31 Le silence est pesant.
04:36 Devant la mairie de Firmini, élus et anonymes se sont donnés rendez-vous
04:40 pour rendre un dernier hommage à Dominique Bernard, l'enseignant décédé suite à l'attaque terroriste
04:45 dans un lycée d'Arras.
04:47 Des dizaines de personnes étaient réunies pour se recueillir,
04:50 mais aussi pour exprimer une certaine colère.
04:52 Je me mets à la place des parents, des élèves qui côtoient ces écoles
04:57 et qui ont peur, qui finissent d'avoir peur d'aller à l'école, d'apprendre.
05:03 Je trouve ça inadmissible, voilà.
05:04 Je trouve que rien n'est fait pour qu'on puisse se sentir bien dans notre pays, voilà.
05:08 Il faut trouver une solution.
05:10 On doit avoir des écoles plus sûres, des établissements publics beaucoup plus sûrs,
05:14 qu'on soit sûr dans nos rues.
05:15 Là, à Firmini, en ce moment, c'est la vogue.
05:17 Qu'on soit sûr quand on a envie d'aller se promener avec ses enfants.
05:20 Avant l'hommage national rendu dans les collèges et lycées,
05:23 c'est sur les marches de l'hôtel de ville de Saint-Etienne qu'avaient donné rendez-vous les élus.
05:27 Un peu avant 14h, les élèves se rassemblaient devant leur établissement.
05:31 Trois ans après la mort de Samuel Paty, ce nouveau drame donne à réfléchir.
05:36 On ne devrait pas vivre dans un pays où on devrait avoir peur de se faire planter par un élève.
05:43 Je trouve que c'est quelque chose qui terrorise un peu la France.
05:46 D'où, on nous a fouillé le sac, en fait, ce matin.
05:49 Je trouve que ça ne devrait pas être normal de nos jours.
05:52 Et maintenant, on se dit que ce n'était pas forcément juste une exception Samuel Paty.
05:57 On a l'impression que ça risque encore de se reproduire.
06:01 Donc, on a un peu peur pour la suite.
06:04 Il faut plus faire attention, il faut qu'il y ait plus de surveillance dans les établissements
06:09 pour éviter que d'autres événements comme ça ne se produisent.
06:13 En arabe, ça se dit "Qad el muallim an yakouna rasoul Allah".
06:17 En gros, le prof, il n'est pas loin d'être comme un prophète
06:21 parce qu'il nous apprend le savoir et il nous partage son savoir.
06:28 Forcément, je pense qu'on est tous un peu perturbés et on a tous aussi un petit peu peur
06:33 parce qu'en ce moment, on voit beaucoup d'évacuations,
06:36 des alertes à la bombe un peu partout.
06:38 Et donc, voilà, c'est inquiétant, je pense.
06:40 C'est tout le département qui a rendu hommage ce lundi à Dominique Bernard.
06:44 D'autres rassemblements étaient prévus dans l'après-midi à Saint-Chamond ou encore à Villars.
06:49 C'était un grand jour pour l'usine Nexter de Rouen, spécialiste des véhicules blindés.
06:56 Le ministre des Armées Sébastien Lecornu visitait les locaux ce lundi.
07:00 Le nouveau programme Scorpion a été scruté, les blindés flombent en oeufs.
07:04 Encore, Secrets Défense lui ont été présentés.
07:06 Une visite qui s'est terminée par la remise de médailles de la Défense nationale
07:10 à certains employés de l'entreprise.
07:12 Marie Lispariot était sur place.
07:14 Sébastien Lecornu, ministre des Armées, était en visite aujourd'hui à l'entreprise KMDS de Rouen,
07:21 leader français du matériel de défense militaire comme des véhicules blindés.
07:26 Il a pu voir pour la première fois la mise en place d'un programme Scorpion
07:31 dans lesquels sont investis 60 millions d'euros,
07:34 qui répond à une demande d'une cadence de production de plus en plus importante.
07:38 L'occasion était aussi de revenir sur l'utilisation et la reconnaissance du véhicule César exporté dans plusieurs pays.
07:45 Les Danois en avaient acheté et en ont donné à l'Ukraine.
07:49 Le Maroc a des canons César, l'Arabie Saoudite, d'autres pays, je ne vais pas tous les citer.
07:54 Mais oui, c'est un produit dont l'armée ukrainienne a donné une visibilité objectivement mondiale.
08:00 Il n'y a pas de doute, aujourd'hui quand vous avez des réunions à l'OTAN,
08:04 quand vous avez des réunions menées par les Américains à l'aide à l'Ukraine,
08:07 le canon César est l'exemple de ce qui est donné en matière de leadership.
08:11 Ce qui fait que la France de plus en plus aura vocation à occuper un leadership en matière d'artillerie.
08:17 Et ça pour le coup c'est évidemment précieux pour les usines ici de Rouen.
08:20 La mise en place de ce programme vise à trouver une souveraineté dans le marché.
08:25 Le ministre a fini la visite en décorant les employés du groupe
08:29 et ainsi reconnaître leur implication dans le succès de l'armée.
08:33 Et depuis un an environ, la réserve opérationnelle permet aux citoyens d'entrer dans la police nationale.
08:40 Dans la Loire, ils sont une dizaine de civils en tenue à mener des missions de renfort temporaire.
08:45 Parmi eux, et depuis quelques jours, Eric Berlivet, maire de Roche-la-Molière,
08:50 est seul maire de France à avoir intégré les rangs de la police.
08:53 Bonsoir. Alors on vous connaît dans le département pour communiquer de façon plutôt originale
08:58 sur les réseaux sociaux ou d'être à la tête d'animation dans votre commune.
09:02 C'est un nouveau buzz cette nouvelle mission ?
09:04 Non, non, c'est le prolongement de l'engagement que j'ai depuis pratiquement dix ans maintenant sur la commune,
09:09 en travaillant régulièrement avec les services de sécurité, la police, la préfecture.
09:13 Et je voulais voir de l'intérieur comment ça fonctionnait,
09:16 et puis donner un peu de mon temps, comme n'importe quel citoyen peut le faire.
09:20 Mais en tant que maire, vous avez le temps ?
09:22 Il va falloir trouver du temps, oui. Il va falloir trouver du temps.
09:25 Comment ça va se passer, très concrètement ?
09:27 Vous allez donner vos disponibilités, vous allez être appelés, sur quelle mission ?
09:30 Oui, en fait, je vais donner mon planning de disponibilité,
09:34 et une fois que j'aurai complètement terminé la totalité des modules,
09:38 parce que là, je sors d'un module de 15 jours intensifs,
09:41 pour les premières parties, qui sont le tir, la maîtrise du six-hour,
09:47 qui est l'arme de 9 mm qui est utilisée par la police nationale,
09:50 pour avoir l'accréditation, et puis la partie juridique, la partie sportive, etc.
09:55 C'est vraiment complet.
09:57 Alors c'est sûr que ce n'est pas une formation comme les vrais policiers,
09:59 mais ça permet d'être en renfort des services de police sur le terrain.
10:04 En tant que maire, vous êtes déjà officier de police judiciaire dans votre commune.
10:08 Alors on est d'accord que le fait d'être réserviste ne vous donne pas le droit d'intervenir
10:12 de façon musclée à Roche-la-Molière, vous ne devenez pas le shérif de la ville ?
10:15 Jamais de la vie. Non, non, non.
10:17 Et puis en plus, quand on est OPJ maire, c'est un OPJ 16,
10:19 ce n'est pas du tout le même OPJ que la police nationale,
10:22 on n'a pas du tout les mêmes prérogatifs, c'est complètement différent.
10:25 Oui, c'est important.
10:26 Donc il y a une formation spécifique pour les OPJ, il y a un concours,
10:29 il y a tout un processus, c'est vraiment un vrai métier complet,
10:32 avec toute une procédure juridique, administrative et réglementaire,
10:35 qu'un maire n'a pas.
10:37 Et d'ailleurs, ce serait judicieux que les maires aient une base de formation,
10:40 parce qu'effectivement, on est à même à être confronté
10:44 à des problématiques qu'il faut régler sur le terrain.
10:46 Donc c'est un bon outil aussi pour avoir des outils supplémentaires
10:49 pour appréhender le quotidien.
10:51 Vous avez appris des choses pendant cette formation
10:53 qui vont vous servir dans votre quotidien de maire ?
10:55 Oui, on apprend énormément de choses, réglementaires, les articles de loi,
10:58 le code de sécurité intérieure, tous les articles de loi
11:03 qui sont en lien avec les prises d'action sur le terrain,
11:11 que ce soit les flaques grand délit, que ce soit la légitime défense,
11:16 l'appréhension aussi psychologique, quand il faut annoncer
11:20 une mauvaise nouvelle à une famille, quand il y a un décès
11:23 ou quand il y a des choses qui se passent, il y a toute cette préparation
11:26 et cet accompagnement qu'il faut avoir.
11:28 La police, c'est un service public, un service public,
11:30 ce n'est pas quelqu'un qui est là pour poser des problèmes,
11:33 c'est quelqu'un qui est là pour trouver des solutions.
11:35 Je pense que c'est important aussi de changer cette image de la police nationale.
11:39 Vous aviez quelle image, vous, de la police ?
11:40 Vous en aviez une autre ?
11:41 Non, moi j'ai toujours eu la même image de service public.
11:44 Mais ça vous permet peut-être de mieux expliquer
11:47 et de mieux les comprendre aussi ces policiers ?
11:49 Alors c'est important parce qu'effectivement, on les voit sur le bord de la route,
11:51 on dit qu'ils sont là pour nous embêter, mais au contraire,
11:53 ils sont là pour protéger et à l'origine, on appelait ça police secours,
11:57 aussi pour secourir au quotidien les gens dans plein de situations différentes.
12:01 C'est important aussi de saluer le travail au quotidien
12:04 de tous les policiers et les gendarmes de notre pays
12:07 qui font un travail exceptionnel.
12:09 Moi, j'ai rencontré des formateurs incroyables.
12:12 Mon formateur de tir, c'est quelqu'un qui sortait du RAID,
12:14 qui nous a expliqué des contraintes, des problématiques
12:17 et de l'expérience très forte.
12:19 On apprend énormément.
12:21 Il y a vraiment des gens passionnés, impliqués, avec des vraies valeurs
12:25 et ça fait chaud au cœur de voir ces gens-là et de se dire,
12:28 finalement, même en termes de rémunération,
12:30 ils sont sous-évalués par rapport à l'implication
12:33 et au temps qu'ils donnent leur vie pratiquement pour l'intérêt général.
12:37 Les maires sont en première ligne dans leur commune
12:40 face par exemple aux récentes émeutes ou dès qu'il y a un conflit.
12:44 La police est également de plus en plus agressée.
12:47 Chaque année, des fonctionnaires sont blessés.
12:49 Là, vous avez les deux casquettes. Pourquoi ?
12:51 C'est la double peine.
12:53 C'est l'engagement citoyen.
12:55 Si on n'y va pas, qui va y aller ?
12:57 Je pense qu'à un moment donné,
12:59 il y en a qui sont observateurs, moi je préfère être acteur
13:01 et essayer d'apporter modestement ma contribution à l'intérêt général.
13:05 Quand on s'engage pour être élu comme maire d'une petite commune de 10 000 habitants,
13:09 on a plus de contraintes que d'avantages.
13:11 On n'a pratiquement pas d'avantages.
13:13 Je ne veux pas vous énumérer toutes les contraintes qu'il y a.
13:16 C'est de l'engagement citoyen pour l'intérêt général, pour la collectivité.
13:21 Parce qu'on aime voir les gens heureux,
13:23 on aime les voir apaisés, vivre ensemble, tolérants.
13:27 Je pense qu'il faut aussi faire des réglages.
13:29 Et puis, des fois, il faut cadrer un peu les choses.
13:31 On est dans un pays latin.
13:33 La sortie de la pandémie, l'impulsivité, le non-respect des règles communes,
13:39 il faut les respecter.
13:41 C'est pour ça qu'on vit bien ensemble quand on respecte des règles communes.
13:43 On vous croisera peut-être sur quelques interventions.
13:46 Merci beaucoup Eric Berlivet.
13:47 Comme je le disais, il y a une dizaine de réservistes dans la loi.
13:51 Vous pouvez postuler, vous aussi, si vous avez entre 18 et 67 ans.
13:56 On recherche des policiers réservistes.
13:58 Il faut être de nationalité française,
14:01 bénéficier d'un casier judiciaire vierge et être apte médicalement.
14:04 Alors, si vous cochez toutes les cases,
14:06 rendez-vous sur le site internet "Devenir policier".
14:08 Merci beaucoup.
14:09 Merci.
14:10 Et avec nous, vous vous apercevrez peut-être dans l'un des manèges
14:14 de la Vogue des Noix à Firmini.
14:16 Elle a commencé samedi et on y était.
14:18 Mais d'abord, deux semaines après la fermeture du casino de Firmini,
14:23 c'est l'enseigne Intermarché qui a pris la place.
14:26 Un peu avant 8h30 ce lundi matin,
14:28 une dizaine de personnes attendaient déjà devant l'entrée
14:32 pour découvrir le nouveau magasin et trouver des prix plus attractifs.
14:36 Vous allez l'entendre, écoutez les premiers clients au micro de Céline Arthia.
14:40 Oui, c'est le plus près de chez moi,
14:43 donc c'est pour ça que je viens.
14:45 Je viens voir d'abord et puis je verrai les produits si ça me convient ou pas.
14:50 Disons que j'avais deux, trois courses à faire,
14:52 je les ai réservées pour l'ouverture.
14:55 Je fais les courses tous les 15 jours
14:59 et j'ai l'habitude de venir au casino.
15:02 Et puis comme maintenant c'est Intermarché, on continue.
15:06 On verra, j'espère qu'il y aura un peu plus de caissières que casinos.
15:09 Qu'est-ce que vous attendez vous aujourd'hui ?
15:11 Des bons prix comme d'habitude.
15:14 Que les prix soient bas, voilà.
15:16 C'est tout, c'est toutes mes attentes.
15:18 J'avais entendu dire que ça aurait aujourd'hui,
15:20 c'est pour ça qu'on est venu parce qu'on n'a rien vu sur les journaux,
15:23 rien du tout sur la lois, sur l'hôteloir.
15:26 On vient découvrir parce que comme c'est la première fois,
15:29 on a hâte de découvrir.
15:32 Oui, oui, je l'attendais.
15:34 Pourquoi ?
15:35 Parce que je suis près de chez moi,
15:38 du coup c'est côté pratique.
15:40 C'est une partie des 59 hypermarchés et supermarchés
15:44 que le groupe Casino a cédé à Intermarché.
15:47 Les usagers étaient là pour découvrir leurs nouveaux supermarchés.
15:51 La 51e édition de la Vogue des Noix a ouvert ce samedi à Firmini.
15:55 Dès 14h, les amateurs de sensations fortes
15:58 ont pu monter dans les manèges, manger des churros
16:01 ou encore tirer à la carabine.
16:02 C'est donc parti pour une semaine de fêtes à Firmini.
16:05 Écoutez, vous avez peut-être croisé Nathan Vacher
16:08 dans les allées de la Vogue des Noix.
16:10 Pas mal, elle fait un peu peur au début, mais sinon ça va.
16:13 La Vogue, ce que j'aime bien, c'est convivial,
16:16 il y a tout le monde, on profite.
16:18 Attractions, c'est les attractions normales.
16:20 Et manger, c'est les churros.
16:21 C'est l'ambiance, ça fait plaisir d'avoir un petit peu la fête à Firmini.
16:26 Vous ferez quelques manèges ?
16:28 Non, je ne pense pas.
16:30 J'ai pas d'envie, mais bon.
16:32 On se promène, on achète un petit peu, on fait plaisir aux petits-enfants.
16:35 La pire, c'est la grande, c'est la bière là-bas.
16:38 Tu vas la faire ?
16:39 Oui, je vais la faire, je pense, sûrement.
16:40 Après, ça va, c'était bien.
16:42 Après, certaines années, c'est un peu moins fort,
16:45 mais là, c'était bien, franchement.
16:46 C'est bien, franchement, on s'amuse bien,
16:48 il y a du monde, on croise beaucoup de monde, c'est pas mal.
16:50 On est là aussi pour ça, pour faire l'ambiance,
16:53 pour amuser les gens, voilà, c'est un peu notre but, on va dire.
16:57 On peut vraiment gagner, c'est juste ?
16:59 Bien sûr qu'on peut gagner.
17:01 Et la Vogue des Noix est en place jusqu'à ce week-end.
17:05 Elle sera clôturée par le traditionnel Corso Dimanche.
17:08 Et en marge de la Vogue, les pompiers ont pris en charge dimanche soir
17:12 trois jeunes majeurs, blessés par arme blanche.
17:14 Un différent familial aurait éclaté dans le secteur de la place Ferrer,
17:17 non loin du rond-point du Mât.
17:19 Résultat, deux jeunes sont gravement blessés,
17:21 l'un a été transporté à l'hôpital Nord,
17:23 tandis que le second a été héliporté vers un hôpital lyonnais.
17:26 La troisième victime, touchée plus légèrement,
17:28 a été emmenée à l'hôpital du Corbusier, à Firmini.
17:31 Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'incident,
17:35 mais on peut vous dire déjà que deux personnes
17:37 ont été placées en garde à vue dimanche soir.
17:39 Retour sur la 37e édition de La fête du Livre à Saint-Étienne.
17:43 Créée par Jacques Pleyn, elle a traversé les années
17:45 avec toujours un public de lecteurs et des auteurs venus nombreux.
17:49 C'était 200 au total.
17:51 Cette édition était marquée par les disants des mots en scène,
17:54 la présence des parrains ou invités d'honneur
17:56 qui ont trouvé leur public et qui offrent un bilan fort côté émotion.
18:00 Chantal Jouassart.
18:01 Les chiffres ne sont pas connus, pas encore,
18:03 mais il y avait du monde pour cette 37e fête du Livre,
18:06 qui n'a pas manqué de gigantismes, environ 200 auteurs,
18:09 une foultitude d'auteurs locaux, tous ou presque,
18:12 des signatures attendues, comme celle de Rocheteau,
18:15 qui ne désemplit pas, Sorge Chalandon non plus,
18:18 plus de 50 rencontres, des files d'attente interminables
18:21 devant les parrains ou invités spéciaux,
18:23 le public qui s'est précipité devant les mots d'Eric Emmanuel Schmitt
18:27 et son dernier ouvrage prémonitoire, "Le défi de Jérusalem",
18:30 une pleine salle, et ça faisait très longtemps que ce n'était pas arrivé,
18:33 et plus d'une heure d'attente pour les signatures.
18:36 Et il y avait encore un public très nombreux pour la clôture
18:39 avec l'autre parrain, Marc-Alexandre Obambé, sous le Magic Mirror.
18:43 On est encore en pleine effervescence,
18:45 et juste après ce spectacle de clôture, c'est un bilan joyeux
18:48 et alors plein d'amour, parce que Marc-Alexandre Obambé,
18:51 accompagné par son fils Ange et par sa compagne Caroline,
18:54 ça nous a enveloppés dans un cocon de douceur, c'était magnifique.
18:59 La musique, la poésie et les rêves, à ne pas trahir.
19:06 Un parrain qui, de signature en recital, a fait un parcours très heureux,
19:10 visiblement à Saint-Etienne.
19:12 Merveilleusement, c'est un cadeau du début à la fin,
19:15 du moment où elle a posé les pieds à Saint-Etienne,
19:18 mais vraiment à maintenant, à la fin de notre récital en famille.
19:24 Ça a été des rencontres de l'émotion, de l'émotion encore et toujours, de l'émotion.
19:29 De l'émotion qui a été omniprésente pour les dix ans des mots en scène,
19:33 cette forme de lecture spectacle créée par des compagnies professionnelles,
19:37 et ça n'existe nulle part ailleurs en France.
19:40 C'est ça, c'est les dix ans des mots en scène cette année,
19:43 et on a eu une édition complètement dingue.
19:46 Les compagnies jouent toujours le jeu et nous délivrent des spectacles
19:50 en un temps record, et on les en remercie parce que l'exercice n'est pas facile.
19:54 Cette année, les auteurs étaient tous enchantés, le public bien sûr,
19:58 le Magic Mirror a été comble à tous les spectacles, c'est vraiment une première.
20:03 Et surtout, on a eu quelques larmes d'auteurs qui étaient vraiment très émus.
20:08 De l'émotion que venait aussi chercher le public.
20:10 On a eu une super fréquentation, on n'a pas encore les chiffres définitifs,
20:14 on a des tendances mais c'est très bien.
20:16 Une fête du livre ancrée dans l'esprit de Stéphanois.
20:18 On attend juste les chiffres officiels qui tomberont prochainement.
20:22 Oui, on saura cette semaine la fréquentation de la fête du livre.
20:26 Voilà, c'est la fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
20:29 L'info à retenir, c'est bien sûr cette journée d'hommage,
20:31 trois jours après l'assassinat de Dominique Bernard, professeur de lycée à Arras.
20:37 L'actu, c'est tous les soirs à 19h sur TL7.
20:39 Merci de votre fidélité.
20:41 [Musique]

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