François Hollande, ancien président de la République, était l’invité du Face à face sur BFMTV et RMC.
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00:00 quand même un mot, vous dites "une marche ne suffira pas" mais la marche est là.
00:03 Est-ce un début ? Pour vous il n'y avait pas d'arrière-pensée, pas de questions à se poser,
00:09 il fallait y aller, vous y serez ?
00:11 Oui, il y avait des conditions qui devaient être sûrement posées,
00:15 et il y a eu des initiatives au départ qui ont été prises qui n'étaient pas forcément, disons, bien cadrées.
00:21 Vous pensez à quoi ? Vous pensez à votre successeur à la tête du Parti Socialiste, Olivier Faure ?
00:25 J'ai de nombreux successeurs, mais ce n'est pas le sujet.
00:28 Oui, de dire "tous les partis doivent organiser une marche", non, tous les partis ne peuvent pas organiser une marche.
00:33 Là, ce qui s'est produit, et je pense que c'était ainsi qu'il fallait procéder,
00:38 c'est-à-dire les institutions, les trois présidents des assemblées,
00:42 il y en a trois, Assemblée Nationale, Sénat et également Conseil Économique, Social et Environnemental,
00:48 qui appellent les citoyens à venir manifester.
00:51 Je suis un citoyen, je suis engagé, j'ai eu des responsabilités,
00:56 je vais à la marche parce que je me sens concerné.
00:59 Et que ce n'est pas pour donner l'exemple, il ne s'agit pas de dire aux uns et aux autres ce qu'ils ont à faire,
01:03 encore que ça fait partie aussi de notre mission.
01:06 Vous ne leur dites pas, au fond, c'est d'y aller ?
01:07 Si, moi je les appelle à y venir, mais je veux dire, d'abord mon premier réflexe, il est de dire "je dois y aller".
01:12 Je souhaite qu'il y ait du monde dans cette manifestation.
01:16 Donc voilà, ça c'est la condition.